Seize biais qui empêchent de se connaître et de faire les bons choix

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la rose et le réséda
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Un des ateliers d’O21, inspiré par la méthode japonaise de l’« ikigai », aide à décoder les mécanismes de la pensée. Il peut être utile pour prendre des décisions en harmonie avec ses envies profondes.

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Conçu pour « Le Monde » par Véronique Bourgogne-Sayad et Emilie Chapuis, de l’agence Strategy Scenarists, l’atelier « ikigai » (littéralement, « raison d’être », en japonais) aide à déjouer les biais cognitifs, ces mécanismes de pensée qui mènent à une appréciation erronée de la réalité. Non conscients, ils sont à l’origine de nos difficultés de choisir. Le plus à craindre est celui dit de la « tache aveugle », qui nous laisse croire que nous sommes plus objectifs et exempts de biais que les autres.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Plus les sujets sont complexes, plus on a besoin de regards interdisciplinaires »
Autrement dit, la grande majorité d’entre nous sommes experts dans l’art de voir la paille dans l’œil du voisin tout en ignorant superbement la poutre dans le nôtre. Pourtant, savoir reconnaître sa vulnérabilité aux biais est le meilleur moyen de s’ouvrir aux réalités du monde, de recevoir les vrais bons conseils, de mieux se connaître et, finalement, d’être davantage maître de ses choix et décisions. Voici une liste des travers les plus courants, et comment s’en défaire.

1. S’en tenir à sa première impression
Le « biais d’ancrage » consiste à utiliser comme référence une seule information ou impression, généralement la première reçue. Cela nous empêche d’étudier égalitairement les autres options ou nous enferme dans un personnage.

L’antidote : recueillir sur un sujet donné le plus possible de « premières impressions » provenant de différentes personnes pour désactiver son propre ancrage.

2. N’attribuer ses succès qu’à soi-même et ses échecs qu’aux autres
Le « biais d’autocomplaisance » est la tendance à estimer que nos réussites sont exclusivement de notre fait, mais que nos échecs ne sont dus qu’à des facteurs indépendants de nous. Il s’ensuit une mauvaise évaluation de nos capacités réelles.

L’antidote : rechercher systématiquement les facteurs externes de nos succès et les causes internes de nos échecs permet d’identifier nos points d’amélioration.

3. Persévérer dans l’erreur
Le « biais d’escalade dans l’engagement » conduit à persévérer sur une voie qui ne convient manifestement pas, par refus de l’idée d’avoir perdu du temps et fourni des efforts pour rien.

L’antidote : postuler que tout apprentissage n’est jamais du temps perdu et qu’il pourra être réutilisé à l’avenir dans n’importe quel contexte. Il sera même un facteur différenciant, à diplôme égal.

4. Surévaluer ou sous-évaluer ses compétences
L’« effet Dunning-Kruger » décrit la propension qu’ont les personnes incompétentes à ne pas être conscientes de leurs lacunes, faute de pouvoir les identifier. Son corollaire est la perplexité, qui touche les plus compétents, davantage exposés au doute quant à leur légitimité.

L’antidote : admettre que les autres sont plus lucides que nous à notre sujet et s’appuyer sur leur retour. Quand les mêmes propos reviennent, c’est qu’ils ont un fond de vérité. Se demander également pour quelle raison réelle on fait la course aux diplômes

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5. Se conformer aux choix de la majorité
Le « biais de conformisme » est un penchant naturel à privilégier la pensée collective, garante du groupe. Il traduit une véritable confiance dans les tendances de la majorité, perçues comme étant meilleures, et préside aussi au choix de dernière minute des indécis.

L’antidote : ne pas se voir comme « déviant » si on ne se conforme pas à la norme, mais plutôt comme « minoritaire actif » qui participe à l’équilibre du groupe dans sa diversité.

6. Se laisser influencer par la façon dont les choses sont présentées
C’est le « biais de cadrage », largement exploité par les professionnels du marketing. Il privilégie une option non pas pour son intérêt intrinsèque mais pour son « emballage » séduisant ou parce qu’elle a été mise en relief.

L’antidote : reconnaître en quoi la présentation nous a séduit, en éprouver le plaisir puis vérifier que le contenu correspond bien à notre besoin.

7. S’opposer d’office à toute suggestion
Le « biais de réactance » ou « effet boomerang » est une réaction vis-à-vis de ce qui est perçu comme une tentative d’influence à notre égard et une atteinte à notre liberté. Toute suggestion, même sincère, est considérée comme manipulatoire et nous encourage à prendre le contre-pied.

L’antidote : savoir qu’on peut aussi être manipulé par ce biais ! Prendre conscience que les conséquences de nos décisions sont bien plus importantes pour nous que d’avoir satisfait ou non aux attentes supposées d’un tiers.

8. Surévaluer l’opinion des figures d’autorité
Le « biais d’autorité » incite à penser que la parole de l’expert est infaillible et ne doit pas être remise en cause, même si on ne la comprend pas. Nos parents sont souvent nos premières figures d’autorité, et le restent longtemps !

L’antidote : entendre les doutes qui émergent en nous, quel que soit notre interlocuteur, et ne pas craindre de les exprimer pour en débattre dans un état d’esprit constructif… ou chercher une autre figure d’autorité qui aurait un avis divergent.

9. Ne voir que ce que l’on croit
Le « biais de confirmation » induit à ne prendre en considération que les informations qui vont dans le sens de ce que l’on croit déjà. Il peut nous faire discréditer ou rejeter toutes celles qui n’appartiennent pas à notre cadre de référence.

L’antidote : s’amuser à faire comme si on considérait comme vraies et dignes d’intérêt des informations qui nous semblent inadaptées, puis imaginer ce que serait la réalité vue sous cet angle « absurde »…

10. Accorder plus de valeur à ce qui nous est familier
L’« effet de simple exposition » est celui sur lequel s’appuie la publicité : à force d’être exposé à une image ou à une idée, on finit par s’y attacher et par l’intégrer naturellement dans notre univers comme premier choix par défaut.

L’antidote : examiner quelles sont les options récurrentes au sein de notre entourage. Si elles ressemblent au choix que l’on ferait, s’interroger sur celui que l’on adopterait si on évoluait dans un milieu proposant d’autres options.

11. Préférer le statu quo à la nouveauté… et vice versa
Le « biais de statu quo » comme le « biais pro-innovation » poussent à ne pas choisir une option pour sa pertinence, mais sur un a priori, du simple fait de son caractère conservateur ou innovant.

L’antidote : si l’on est plutôt conservateur, se demander quelle peur suscite en nous le changement, et si l’on est plutôt pro-innovant, vérifier de ne pas être influencé par la seule excitation du changement.

12. Refuser de voir les réalités dérangeantes
Le « biais de l’autruche » amène à éviter et à ignorer les informations qui nous déplaisent ou qui sont en contradiction avec nos désirs. Il conduit à prendre des risques inconsidérés sans même prévoir de plan de secours.

L’antidote : parler au maximum de nos projets autour de nous et de la façon dont on pense les mener. Accepter de faire comme si les objections étaient vraiment fondées et observer notre perspective sous ce nouvel angle.


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13. Croire le négatif plus vrai que le positif
Le « biais de négativité » serait un réflexe de conservation de l’espèce régi par une nécessité de vigilance permanente. Un excès d’optimisme est perçu comme dangereux et on se sent plus avisé dans le scepticisme. Cela entraîne de la frilosité dans ses décisions.

L’antidote : anticiper ce qui pourrait advenir de pire si le choix de l’option optimiste conduisait à un échec, et quel tort pourrait nous causer le seul fait de rêver.

14. Se suradapter à son milieu socioculturel
Le « biais de comparaison sociale » est une forme d’autocensure qui nous interdit de concevoir d’autres perspectives que celles qui dominent dans notre milieu. Plus puissant que le « biais de conformisme », il affecte profondément notre identité et nos devenirs.

L’antidote : s’intéresser et s’exposer au plus grand nombre de cultures possibles, approcher des milieux différents, et s’inspirer de personnes qui ont ignoré cette censure.

15. Se restreindre au « risque zéro »
Le « biais de risque zéro » est une manière de rejeter des options que l’on sait avantageuses sous prétexte qu’elles présentent une part de risque, même minime. Cette attitude revient à préférer la certitude de la perte à l’ambiguïté du doute, et donne l’illusion de contrôle.

L’antidote : face à un choix que l’on imagine risqué, construire le plus possible de plans de secours et de garde-fous… ou se rappeler que la sagesse populaire sait qu’« on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs ».

16. Croire que l’on sait déjà
L’« illusion de savoir » est une généralisation de nos expériences passées aux nouvelles expériences ressemblantes. Notre impression de reconnaître la situation nous dispense de vérifier la pertinence de notre conviction et nous fait ignorer les faits nouveaux.

L’antidote : vérifier que nos informations sont à jour, même si on est convaincu de leur validité. S’attendre à ce qu’il y ait eu un changement et le rechercher.

https://www.lemonde.fr/campus/artic...-de-faire-les-bons-choix_5411906_4401467.html

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Lycéens, étudiants, professeurs, parents, jeunes diplômés... « Le Monde » vous donne rendez-vous en 2019 à Saint-Etienne, Marseille, Nancy, Paris et Nantes pour de nouvelles éditions des événements O21 /

S’orienter au 21e siècle.
Des conférences et des rencontres inspirantes pour penser son avenir et trouver sa voie. Plus d’informations ici.


O21, cinq rendez-vous du « Monde » pour trouver son orientation

Où ? Comment ?


- A Saint-Etienne, le jeudi 17 janvier, à La Comédie de Saint-Etienne. Entrée libre sur inscription : cliquez ici pour télécharger votre invitation

Plus d’informations sur le programme ici

- A Marseille, le mardi 5 février, au Silo (2e). Entrée libre sur inscription : cliquez ici pour télécharger votre invitation

- A Nancy, le jeudi 28 février, au Centre Prouvé. Entrée libre sur inscription : cliquez ici pour télécharger votre invitation

- A Paris, le samedi 6 et le dimanche 7 avril, à Ground Control (12e). Entrée libre sur inscription : cliquez ici pour télécharger votre invitation

- A Nantes, à l’automne 2019, à la Cité des congrès. Inscriptions prochainement.

O21 est en accès libre, sur inscription.

Pour y participer en groupe (classes, associations, municipalités…), il est possible d’effectuer des inscriptions collectives en envoyant un e-mail à education-O21@lemonde.fr

L’éducation nationale étant partenaire de l’événement, les lycées peuvent organiser la venue de leurs élèves durant le temps scolaire.

Les thèmes des conférences 2019
La spécificité d’O21 est de relier les questions de sens et d’orientation. Voici le déroulé (sauf pour Paris).

9 heures-10 h 30 : Choisir.

Comment découvre-t-on pour quels études/métiers on est fait ?

Les jeunes ont beau être invités à réfléchir à leur orientation dès le collège, leurs certitudes sont souvent bien fragiles. Cette conférence aborde trois problématiques : la manière dont on peut essayer d’apprendre à se connaître quand on est jeune ; la gestion des influences croisées des parents et de la famille, des amis et des enseignants ; le droit à l’erreur.

Exemples de questions posées par le public au cours de cette conférence l’an passé : « Quand on est un parent, comment aider nos enfants à se connaître et se trouver, les accompagner sans les contraindre ? », « Je n’arrive pas a faire un choix, je suis perdu, comment faire ? », « Comment peut-on aimer une orientation qui n’était pas l’orientation voulue ? »

11 h 30-13 heures : Anticiper.

Quelles filières, quels métiers, quelles compétences pour le monde qui vient ?

Quasiment tous les métiers sont touchés par la mutation numérique, même si la nature et le rythme des transformations ne sont pas toujours aussi brutaux que le laissent supposer certaines analyses. Comment, dans ces conditions, effectuer des choix d’études pérennes ? Cette conférence examine la nature des changements observables et prévisibles, à partir d’exemples concrets. Et dessine une cartographie des savoirs et savoir-faire dont il est prudent de se doter, quel que soit le domaine vers lequel on s’oriente.

Exemples de questions posées par le public, l’an passé : « La médecine est-elle toujours un secteur d’avenir ? », « Les filières technologiques permettront-elles un accès plus facile aux métiers du futur ? », « Pensez-vous que, un jour, les professeurs seront remplacés par des robots ? »

14 h 30-16 heures : Oser.


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Comment se prépare-t-on à oser ?

Tout choix comporte une part de risque. C’est aussi vrai pour décider d’une filière d’études que pour l’entrée dans la vie active, où les formes de travail évoluent, avec à la fois plus de liberté ou de souplesse et plus de précarité. Cette conférence s’interroge sur la manière dont on peut construire suffisamment de confiance en soi pour oser, et sur les moyens d’évaluer les risques que l’on prend.

Exemples de questions posées par le public, l’an passé : « Comment laisser derrière soi le syndrome de l’imposteur ? », « A partir de votre expérience, dans quelle mesure le principe de précaution est-il un obstacle à la prise de risque et au lancement de projets ? », « Est-ce oser que d’avoir comme ambition de faire carrière dans la recherche ? »

17 heures-18 h 30 : Se réaliser.

Comment donner du sens à sa vie à travers ses études et son métier ?

Plus encore que le salaire, la stabilité ou la présence de baby-foot, c’est le sens que l’on trouve à exercer un métier qui donne le sentiment de se réaliser. Comment identifier les valeurs sur lesquelles on peut s’appuyer pour formuler un projet ? Comment identifier les études, les métiers et les entreprises ou institutions qui sont réellement en adéquation avec ces valeurs ? A quel point la question du sens peut-elle l’emporter sur des critères apparemment plus simples à identifier – le niveau scolaire, l’accessibilité d’un secteur… ?

Exemples de questions posées par le public, l’an passé : « Comment savoir ce qui nous plaît maintenant, à 18 ans, savoir ce qui ne nous lassera jamais ? », « Comment trouver ce qui nous fait plaisir ? », « Comment trouver sa place quand on n’a pas forcément de passions ? », « Ne pensez-vous pas que les tournois de baby-foot, les chief happiness officers, les crèches au travail, c’est fait pour que les employés y passent plus de temps ? N’est-il pas malsain que les entreprises s’intéressent à ce qu’il y a de plus personnel le bien-être ou le bonheur individuel pour avancer leurs propres intérêts ? »

Conférences, mode d’emploi
Chaque conférence dure 90 minutes. Chacune est organisée de manière vivante et interactive. Trois regards se confrontent pendant chaque conversation.

1. En vidéo

Quarante personnalités, auxquelles nous avons demandé de décrire leur vision des défis du 21e siècle, partagent leurs conseils pour bien s’orienter.

Ces acteurs et experts du monde qui vient, âgés de 18 à 87 ans, sont français mais aussi américains, australiens, togolais…*

2. En plateau

Des acteurs et experts originaires des régions concernées : savants, enseignants, jeunes diplômés confrontés aux mêmes problématiques que le public, directeurs d’école, présidents d’université, start-upeurs, entrepreneurs, responsables d’associations…

3. En salle

La parole est largement donnée au public, invité à échanger et poser des questions directement ou par SMS (anonymes et non surtaxés).


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Pour s’inscrire à l’événement O21 à Saint-Etienne c’est ici :

Entrée libre sur inscription : cliquez ici pour télécharger votre invitation


Pour s’inscrire à l’événement O21 de Marseille c’est ici :

Entrée libre sur inscription : cliquez ici pour télécharger votre invitation



Pour sinscrire à l’événement O21 de Nancy, c’est ici :

Entrée libre sur inscription : cliquez ici pour télécharger votre invitation



Pour s’inscrire à l’événement O21 de Paris, c’est ici :

Entrée libre sur inscription : cliquez ici pour télécharger votre invitation



Les partenaires d’O21

Placé sous le haut patronage du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, O21 est également soutenu, au niveau national, par Orange, la Fondation la France s’engage (FFE) et l’Institut supérieur des arts appliqués (LISAA).



Douze associations ou organismes partenaires accompagnent O21 et contribuent à la richesse des débats : APM, Article 1, Ashoka, Enactus, Femmes ingénieurs, France digitale, Initiative France, Institut de l’engagement, Kangae, Les Entretiens de l’excellence, Pépite France et Ticket for Change.



Emmanuel Davidenkoff

https://www.lemonde.fr/campus/artic...-trouver-son-orientation_5398956_4401467.html



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* Ces acteurs et experts du monde qui vient, âgés de 18 à 87 ans, sont français mais aussi américains, australiens, togolais…*

Parmi eux :

des responsables académiques, comme John Hennessy (Stanford, Etats-Unis), François Taddei (Paris-V), ;
des fondateurs de start-up, comme Marita Cheng (Aubot, Australie), Valentin Stalf (N26, Allemagne) ;
des scientifiques et des penseurs, Henri Atlan (médecin et philosophe), Ken Robinson (expert de l’éducation, Royaume-Uni), Pascal Picq (paléoanthropologue), Joël de Rosnay (prospectiviste), Cédric Villani (mathématicien), Cécile Van de Velde (sociologue, Canada), Boris Cyrulnik (psychiatre) ;
des chefs d’entreprise, comme James Dyson (Dyson, Angleterre), Ben Rattray (Change.org, Etats-Unis), Sébastien Bazin (AccorHotels), Xavier Niel (Free, actionnaire à titre personnel du Monde), Frédéric Mazzella (Blablacar) ;
des investisseurs, comme Marie Ekeland (Daphni) ;
des entrepreneurs sociaux, comme Ismaël Le Mouël (HelloAsso), Amélie Edoin (Labo des histoires), Charles-Edouard Vincent (Lulu dans ma rue) ;
des « cracks » du numérique, comme Celia Hodent (UX, Etats-Unis), Paul Duan (Bayes Impact), Luc Julia (Samsung, Etats-Unis) ;
des fondateurs d’association, comme Aimee van Wynsberghe (Foundation for Responsible Robotics, Pays-Bas), Ludwine Probst (Ladies of Code) ;
des responsables d’incubateurs, comme Sénamé Koffi Agbodjinou (Woelab, Togo), Lise Damelet (L’Incubateur du barreau de Paris).

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j'ai placé ces articles ici car ils concernent aussi les professeurs, les parents,
aussi bien que les lycéens et les étudiants

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