Sélection en master : des "ajustements" à l'étude pour 2018 laura taillandier

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Plus de 2.200 étudiants ont saisi le recteur pour faire valoir leur droit à la poursuite d'études en M1. // © ©Lydie LECARPENTIER/REA

Débuts difficiles pour la sélection en master. Après une mise en application épineuse du droit à la poursuite d'études, le ministère de l'Enseignement supérieur promet des "ajustements" pour 2018.
Des améliorations, demandées par les acteurs, à rechercher du côté du calendrier et d'une simplification des recours possibles.
Complexe", "lourde", "longue"... Les critiques pleuvent sur la procédure permettant d'exercer son droit à la poursuite d'études en master, après une "rentrée test" un peu chaotique pour la sélection à l'entrée en M1.

En effet, pour la première fois, en 2017, les universités peuvent choisir leurs étudiants en M1 en contrepartie d'un droit à la poursuite d'études pour les titulaires d'une licence, qu'ils peuvent faire valoir en saisissant le recteur.
"Nous avons de vrais problèmes pour que la réforme soit appliquée. J'ai le cas d'un étudiant qui attend une réponse depuis un mois", rappelle Lilâ Le Bas, la présidente de l'Unef.

Le 4 octobre 2017, l'organisation étudiante s'est rassemblée devant le ministère de l'Enseignement supérieur pour alerter sur les "recalés" de la procédure. Et en profiter pour y déposer 250 dossiers toujours en attente d'une réponse.

"Les recteurs nous ont confirmé qu'ils les traitaient. C'est la première année que ce dispositif existe. Des ajustements seront nécessaires pour que la rentrée suivante se passe mieux", concède Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, lundi 9 octobre 2017, sur BFM.

Lire aussi sur letudiant.fr. Sélection en master : mode d'emploi du droit à la poursuite d'études (juin 2017)

UNE PHASE DE RODAGE
Concrètement, plus de 2.200 étudiants ont enclenché la procédure pour faire appliquer leur droit à la poursuite d'études. Les rectorats ont résolu 1.400 dossiers, les autres sont en cours de traitement. "La procédure a pris du temps avec la pause estivale", relève la ministre.

Des couacs à mettre sur le compte d'une période de rodage ? "Il faut tirer les conséquences de cette première phase, sans jeter la réforme avec l'eau du bain", prévient Jimmy Losfeld, le président de la Fage. Selon lui, "les acteurs n'ont pas joué le jeu, que ce soient les rectorats ou les universités".
"Il n'y a pas eu réellement d'information sur le droit à la poursuite d'études. Encore aujourd'hui, je reçois des coups de fil d'étudiants qui ne savent pas quoi faire", souligne-t-il.

Lire aussi. Exclusif. Le droit à la poursuite d'études en master revu et corrigé par le Conseil d'État


POUR LA CPU, DES DOSSIERS INCOMPLETS
Un argument réfuté par la CPU (Conférence des présidents d'université). "La communication a été faite, mais il fallait prendre le temps d'établir le système de recrutement dans les universités, ainsi que la procédure et les critères à l'entrée" du master, pointe François Germinet, président de la commission formation et insertion professionnelle de la CPU.

Autre problème : des "dossiers incomplets" transmis par les étudiants. "Ils n'avaient pas l'obligation de fournir leurs notes. Beaucoup se sont contentés des données minimales. Pourtant, le responsable du master...
la suite sur http://www.letudiant.fr/educpros/ac...eliorer-le-droit-a-la-poursuite-d-etudes.html


mam

ps / pour un "foutoir" c'est un VRAI "foutoir" :fou:
 
Haut