Semaine nationale de promotion de l’allaitement maternel

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
La prévention de l’obésité au cœur de la 9e édition

Le ministère de la Santé a lancé lundi dernier la 9e édition de la Semaine nationale de promotion de l’allaitement maternel sur le thème : «Allaitement maternel : un premier pas pour la prévention de l’obésité».

Comme à l’accoutumée, le ministère de la Santé organise, du 15 au 21 avril, la Semaine nationale de promotion de l’allaitement maternel. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du Programme national de nutrition, constitue une occasion pour relancer la pratique de l’allaitement maternel en vue de contribuer à la réduction de la morbidité et la mortalité infanto-juvéniles, d’une part, et à la prévention des maladies non transmissibles, d’autre part. Cette année, le ministère de la Santé a choisi de célébrer cette semaine sur le thème «Allaitement maternel : un premier pas pour la prévention de l’obésité».

«En plus d’apporter au nourrisson tous les nutriments nécessaires au cours des six premiers mois de sa vie et de le protéger contre les maladies infantiles fréquentes (diarrhée, pneumonie), des données probantes indiquent que l’allaitement au sein a des bienfaits à plus long terme, tels que la réduction du surpoids et de l’obésité pendant l’enfance et l’adolescence», souligne le ministère dans un communiqué. Et d’ajouter : «Selon l’Enquête nationale sur la population et la santé de la famille de 2018, quelque 35% des nourrissons sont nourris exclusivement au sein pendant les six premiers mois de vie et 42,6% bénéficient de la mise au sein précoce durant la première heure qui suit l’accouchement. Ainsi et pour une croissance, un développement et un état de santé optimaux, l’OMS recommande la mise au sein dès la première heure qui suit la naissance, l’allaitement exclusif au sein (ne donner au nourrisson aucun liquide ou aliment autre que le lait maternel, pas même de l’eau), l’allaitement à la demande (aussi souvent que l’enfant le réclame, jour et nuit), la diversification alimentaire à partir de 6 mois tout en continuant l’allaitement au sein jusqu’à deux ans, voire plus et l’interdiction des biberons, des tétines et des sucettes».

Le ministère rappelle, en outre, que la célébration de cette semaine nationale vise la mobilisation des professionnels de santé en vue de promouvoir l’allaitement maternel, et ce, afin de contribuer à améliorer la qualité de la nutrition des enfants, prévenir la mortalité infantile et réduire le risque du surpoids et de l’obésité considérés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un facteur de risque des maladies non transmissibles durant la petite enfance et l’âge adulte. «Cet événement représente une opportunité imperdable pour mener des actions de sensibilisation au profit des professionnels de santé des deux secteurs public et privé, organiser des journées scientifiques au niveau des établissements universitaires, mobiliser les médias, les départements ministériels et les organisations non gouvernementales pour appuyer les efforts consentis par le ministère de la Santé dans ce sens, et atteindre les objectifs escomptés de cet événement».

Nouvelles orientations de l’OMS et de l’Unicef

L’Organisation mondiale de la santé et l’Unicef avaient publié en 2018 de nouvelles orientations proposant des mesures pour favoriser davantage l’allaitement maternel dans les établissements de santé dotés d’une maternité et d’un service de néonatalogie.

Ces nouvelles orientations fournissent immédiatement aux systèmes de santé un moyen d’aider les mères à commencer un allaitement au sein dès la première heure et à allaiter exclusivement au sein pendant six mois. Elles précisent que les hôpitaux devraient disposer de politiques écrites en faveur de l’allaitement maternel, quelles sont les compétences que doit posséder le personnel et quels sont les soins prénatals et postnatals à prodiguer, dont le soutien à l’allaitement maternel. Elles recommandent également de faire un usage limité des substituts du lait maternel, de pratiquer le «rooming-in», qui consiste à placer la mère et le nouveau-né dans la même chambre, de prêter attention aux réactions du nouveau-né pendant les tétées et d’apporter un soutien au moment où les mères et les nouveau-nés sortent de l’hôpital.

 

Drianke

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Allaitement maternel : Que des avantages !

Les travaux de la 9e édition de la Semaine nationale de la promotion de l’allaitement maternel se poursuivent jusqu’au 21 avril. Lancée lundi dernier par le ministère de la Santé sur le thème : «Allaitement maternel : un premier pas pour la prévention de l’Obésité», l’initiative a pour objectif de relancer la pratique de l’allaitement maternel en vue de contribuer d’une part, à la réduction de la morbidité et de la mortalité infantino-juvéniles, et d’autre part, à la prévention des maladies non transmissibles.

Contacté par «Le Matin», Docteur Soumia Dhaimi, médecin généraliste, confirme que l’allaitement maternel constitue la meilleure alimentation pour le nourrisson. «Le lait maternel est riche en nutriments nécessaires pour une croissance, une santé et un développement optimaux», clarifie-t-elle, ajoutant que sa composition en anticorps maternels renforce le système immunitaire du nourrisson et le protège contre les infections respiratoires gastro-intestinales. C’est dire que l’allaitement maternel est très bénéfique, raison pour laquelle, rappelle le médecin, l’OMS recommande de le commencer dans les heures qui suivent l’accouchement.

Ce qu’il faut aussi savoir, c’est que l’allaitement au sein est aussi bénéfique pour la maman. «Sa composition l’aide, entre autres, à espacer les naissances et à réduire le risque du cancer du sein et de l’ovaire», souligne docteur Dhaimi. Et d’ajouter que bien qu’il soit important, l’allaitement maternel peut être interdit dans quelques situations où le nourrisson et/ou la maman sont atteints de certaines maladies comme il peut être temporairement interrompu dans d’autres, seul le médecin traitant le précisera.

Interrogée sur la fréquence minimale de l’allaitement, docteur Dhaimi souligne que cela diffère d’un nourrisson à l’autre. «En moyenne, il faut essayer de faire jusqu’à 8 tétées par jour pour favoriser la montée laiteuse durant les trois premiers jours après l’accouchement. On peut passer ensuite à 6 tétées mais tout dépend des besoins du bébé», relève-t-elle.

Notons, par ailleurs, que l’allaitement maternel nécessite une alimentation saine et équilibrée chez la maman. C’est indispensable pour que le bébé et sa maman en bénéficient.
 
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