Sénégal : L'opposant Sonko placé sous mandat de dépôt-avocats

Drianke

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Face au report de la présidentielle, les Dakarois tout en colère contenue​


Face au report de la présidentielle, les Dakarois tout en colère contenue


Jeanne Diouf, 45 ans, discute calmement avec sa cousine sur le pas de la porte d'un immeuble du centre de Dakar lorsqu'une grenade lacrymogène explose et l'oblige à se réfugier à l'intérieur de la cour.

Près de l'Assemblée nationale sénégalaise où se tient lundi un débat crucial sur un report de la présidentielle initialement prévue le 25 février, les forces de l'ordre ont reçu ordre de ne laisser approcher aucun manifestant.

Ils quadrillent la zone et dispersent tout début de rassemblement, traquant les protestataires jusque dans les ruelles alentour.

"Si la proposition de loi passe aujourd'hui, (le président) Macky Sall ne va plus s'arrêter. On nous a retiré le droit de nous exprimer par les urnes et on nous empêche de manifester dans la rue. Ce n'est pas normal", s'indigne Mme Diouf d'une voix douce mais assurée.

Financière de formation, elle affirme manifester pour la première fois, pour réclamer le respect du calendrier et lutter contre l'injustice. Elle est persuadée que les Sénégalais ne laisseront pas la loi passer, que la mobilisation va grossir.

L'heure est plutôt à la déception lundi matin pour les quelques dizaines de manifestants qui ont répondu à l'appel de l'opposition à s'opposer à ce qu'ils appellent "un coup d'état institutionnel", et qui accusent le président Sall, au pouvoir depuis douze ans, de vouloir se maintenir coûte que coûte à la tête de l'Etat.

Comme la veille, la mobilisation est faible, avouent-ils. "Je suis très déçu, je m'attendais à ce qu'il y ait foule", déclare Mamadou Thioune.

- Spectre sahélien -
"Depuis ce matin, je ne sais pas où et avec qui parler. Les leaders politiques doivent montrer l'exemple et aller sur le terrain", dit-il.

"Tout le monde fait comme si ce n'était pas son affaire, mais c'est l'affaire de tous, du pays tout entier. La mobilisation sur les réseaux sociaux n'est pas suivie sur le terrain", déplore-t-il. "Pourtant, ce qu'il se passe est très grave et injustifiable".

La décision annoncée samedi par le président de reporter sine die la présidentielle quelques heures avant l'ouverture officielle de la campagne a créé une situation sans précédent et fait l'effet d'un coup de tonnerre.

"Autrefois, le Sénégal était un pays exemplaire sur le plan démocratique", estime M. Thioune. "A présent, ce qu'il s'est passé dans le Sahel", à savoir une succession de coups d'Etat au Mali, Burkina Faso et Niger et le début de périodes dites de transition avant un retour à l'ordre constitutionnel, "pourrait se passer ici".

Pour Moussa Sene, un manifestant de 33 ans qui sillonne le centre de Dakar avec un petit groupe de jeunes, la responsabilité du report est imputable à la France, l'ancienne puissance coloniale.

"Macky Sall n'aurait pas fait ça sans le soutien de la France. Quand il sera parti, on débarrassera l'Afrique de la France", lance-t-il d'une voix forte.

Dans un communiqué dimanche, Paris, en froid avec les nouveaux régimes militaires africains, a appelé le Sénégal à lever les "incertitudes" afin que les élections puissent se tenir "dans le meilleur délai possible".

- "Pas suicidaire" -
Lundi matin, le centre de Dakar était moins animé qu'à l'accoutumée et l'odeur des gaz lacrymogènes piquait le nez et les yeux. Certaines boutiques près du Parlement avaient fermé leurs grilles.

De nombreux travailleurs avaient reçu pour consigne de travailler chez eux par crainte d'une nouvelle éruption de violence après les troubles meurtriers de mars 2021 et juin 2023, liés à l'arrestation puis la condamnation de l'une des principales figures de l'opposition, Ousmane Sonko, aujourd'hui incarcéré.

"Comme tous les Sénégalais, je ne suis pas d'accord avec la décision de reporter les élections et je suis triste pour mon pays, mais je ne veux pas non plus de la casse comme il y en a eu ces dernières années", dit Mamadou, un jeune agent de sécurité de 27 ans, sous couvert d'anonymat.

Les troubles des années précédentes ont sérieusement affecté l'activité économique dans un pays où beaucoup vivent au jour le jour....................................


 

Drianke

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[LE RÉCAP]
L’ASSEMBLÉE TRANSFORMÉE EN CITADELLE, HEURTS SPORADIQUES, INTERNET COUPÉ
LE SÉNÉGAL SUSPENDU AU VOTE DU PARLEMENT


Les députés sénégalais examinent lundi un texte controversé qui permettrait de reporter la présidentielle et qui a causé de nouveaux heurts à l'extérieur de l'Assemblée nationale transformée en citadelle par la présence policière.
Au sein de l'hémicycle, les débats se tiennent dans une atmosphère électrique. Des députés en sont venus aux mains, conduisant à une interruption de séance en début d'après-midi.

Autour du Parlement, les gendarmes ont repoussé avec des gaz lacrymogènes les tentatives de rassemblement à l'appel de l'opposition. De petits groupes se sont repliés plus loin en scandant "Macky Sall dictateur".

Les parlementaires doivent se prononcer lundi sur un rapport adopté la veille en commission préparatoire et proposant de repousser la présidentielle de six mois ou même un an, selon le contenu de ce texte distribué en séance et soutenu par le camp présidentiel.

L'approbation requiert une majorité des trois cinquièmes des 165 députés. Elle n'est pas acquise.

"Ne soyons pas l'Assemblée de la honte. Faisons en sorte quand on sortira d'ici qu'on puisse regarder nos enfants avec fierté pour dire que nous avons été le dernier mur", a déclaré Abass Fall, un député de l'opposition.

"Le président Macky Sall avait dit qu'il ferait deux mandats. Il a respecté sa parole", estime Moussa Diakhaté, président de la commission des lois, pro-gouvernemental.

Internet coupé

Le quartier du Plateau a offert le spectacle rarissime de protestataires en petit nombre jouant au chat et à la souris avec les forces de sécurité parmi les Dakarois vaquant à leurs activités autour de l'Assemblée placée sous la protection de dizaines de gendarmes et policiers appuyés par des véhicules lourds.

"L'essentiel pour moi est de dire non à cet agenda politique, ce coup de force pour essayer de rester au pouvoir", a dit l'un des manifestants, Malick Diouf, 37 ans.

Le Sénégal est en proie à de vives tensions depuis que le président Sall a annoncé samedi, quelques heures avant l'ouverture de la campagne, le report de la présidentielle prévue le 25 février.

Cette décision dénoncée avec virulence par ses détracteurs comme un "coup d'Etat constitutionnel" plonge le pays dans l'inconnu et fait craindre une ébullition. Elle a causé un tollé parmi les candidats qualifiés et dans la société civile.

Elle a donné lieu à de premiers rassemblements réprimés dimanche et à de premières interpellations, dont celles de la candidate Anta Babacar Ngom et de l'ancienne Première ministre Aminata Touré, finalement relâchées.

L'internet des données mobiles a été coupé. Le ministère des Télécommunications a invoqué la diffusion de "messages haineux et subversifs" sur les réseaux sociaux.

Le gouvernement avait déjà suspendu l'accès en juin 2023, dans un contexte de crise politique.

Partenaires internationaux inquiets

Adoption ou rejet, la situation, sans précédent dans un pays qui a régulièrement élu ses présidents et n'a jamais connu de coup d'Etat, une rareté sur le continent, demeurera hautement volatile.

Elle suscite l'inquiétude à l'étranger. La Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), l'Union africaine, les Etats-Unis, l'Union européenne, la France et le Royaume-Uni, partenaires importants du Sénégal, ont demandé de travailler à une nouvelle date, et ont appelé au dialogue entre les acteurs de la crise.

Celle-ci fait redouter au Sénégal un nouvel accès de fièvre comme ceux qu'il a connus en mars 2021 et juin 2023, qui ont causé des dizaines de morts et donné lieu à des centaines d'arrestations...........................
 

Drianke

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Drianke

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Le report de la présidentielle n'est pas "légitime" : Macky Sall à l’épreuve de la pression de son allié Biden​


Est-ce la fin de l’idylle entre le Président, Macky Sall, et son allié à la Maison Blanche, le Président, Joe Biden ? Jusque-là, le chef de l’État sénégalais était en odeur de sainteté à la Maison Blanche et bénéficiait de la mansuétude de Washington lors des troubles meurtriers de juin. Le Président américain n'hésitait pas à poser avec son homologue sénégalais lors des sommets internationaux et fut un des soutiens de M. Sall dans son initiative pour l’entrée de l’Afrique au G20. Mais depuis les récents évènements au Sénégal, le ton semble avoir changé et le pays de l’Oncle Sam semble excédé par les manœuvres du président sénégalais.

Le vote du report de la présidentielle au Sénégal au 15 décembre "ne peut être considéré comme légitime", ont affirmé les Etats-Unis qui "demandent instamment au gouvernement du Sénégal d'organiser l'élection présidentielle conformément à la Constitution et aux lois électorales".
"Les Etats-Unis sont profondément préoccupés par les mesures prises pour repousser l'élection présidentielle du 25 février au Sénégal, une mesure qui va à l'encontre de la forte tradition démocratique du pays", a déclaré Matthew Miller, porte-parole au Département d'Etat, cité dans un communiqué publié dans la nuit de mardi à mercredi.

Il demande également de veiller au respect des libertés de réunion pacifique et d'expression, y compris pour les membres de la presse.
Le Sénégal est plongé dans une grave crise politique depuis samedi et l'annonce du président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012, de repousser sine die le scrutin présidentiel qui devait avoir lieu le 25 février.
Le report a été entériné par un vote du Parlement lundi soir dans une ambiance chaotique, après que les députés de l'opposition qui faisaient obstruction au vote ont été expulsés manu militari par la gendarmerie.
"Compte tenu des conditions dans lesquelles il s'est déroulé, le vote de l'Assemblée nationale ne peut être considéré comme légitime", estiment les Etats-Unis.

"Les Etats-Unis continueront de dialoguer avec toutes les parties et les partenaires régionaux dans les jours à venir", conclut le communiqué.

Seneweb
 

ElviraPacino

Free🇵🇸🇲🇦, Vive🇮🇷 & GoPoutine 🇷🇺
VIB
Bladinaute averti
Ce corrompu de Sall à la botte des occidentaux ne veut rien lâcher, et après certains s'étonneront que des sénégalais fuient leur pays. l'armée soutien qui ici ???
 

Tancredi

Moramora
VIB
Pour Moussa Sene, un manifestant de 33 ans qui sillonne le centre de Dakar avec un petit groupe de jeunes, la responsabilité du report est imputable à la France, l'ancienne puissance coloniale.

"Macky Sall n'aurait pas fait ça sans le soutien de la France. Quand il sera parti, on débarrassera l'Afrique de la France", lance-t-il d'une voix forte.
Et voilà, la phrase magique incantatoire, chamanique et absolutoire !! :D
 

Drianke

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[Le Récap] Les manifestations violemment réprimées, un étudiant tué à Saint-Louis​

Par: SENEWEB - Seneweb.com | 09 février, 2024 à 23:02:29 | Lu 3864 Fois | 37 Commentaires
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[Le Récap] Les manifestations violemment réprimées, un étudiant tué à Saint-Louis.


Les forces de sécurité ont violemment dispersé vendredi la contestation contre le report de la présidentielle et le pouvoir du président Macky Sall, qui a fait un premier mort, et a accentué la crise politique en cours.
Des manifestations ont eu lieu à Dakar et dans plusieurs villes du pays, notamment à Saint-Louis, où un étudiant en deuxième année de licence de géographie, Alpha Yoro Tounkara, a été tué.

"Il était non seulement un brillant étudiant, mais aussi un camarade aimé et respecté. Sa présence chaleureuse et son enthousiasme contagieux manqueront à tous ceux qui ont eu la chance de le connaître", écrit Cheikh Ahmadou Bamba Diouf, président du club de géographie de l'université Gaston Berger, où le jeune homme étudiait.

Sa mort a été confirmée par un employé de l'hôpital régional. Aucun bilan n'a pour l'heure été communiqué par les autorités.

A Dakar, la police a fait un usage abondant de gaz lacrymogènes pour disperser les centaines de personnes qui cherchaient à se rassembler aux abords de la place de la Nation au cours d'une journée test sur le rapport de force entre le pouvoir, la société civile et l'opposition.

Cette mobilisation sur tout le territoire est la première contestation d'ampleur depuis le report du scrutin présidentiel initialement prévu le 25 février.

Dans la capitale, l'autoroute et des axes importants ont été bloqués. Tous les accès à la place de la Nation ont été fermés par les autorités.

Des manifestants ont riposté en lançant des pierres et en érigeant des barricades avec des objets de fortune - des planches et des pierres - et en incendiant des pneus.

Journalistes ciblés.......

 

Drianke

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Ce corrompu de Sall à la botte des occidentaux ne veut rien lâcher, et après certains s'étonneront que des sénégalais fuient leur pays. l'armée soutien qui ici ???
Il nous fait un coup à la Ouattara...Macron derrière et les usa...
 

Drianke

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Retrait de la licence de Walf TV: La candidate Anta Babacar appelle à une mobilisation générale pour la restitution immédiate.

Dans un communiqué intitulé « Pour la liberté de la presse et en soutien à Walfadjri” , la candidate à la présidentielle de 2024, Anta Babacar Ngom dit toute son indignation et sa colère suite au retrait de la licence de la télévision Wal fadjri. “C’est avec une profonde consternation que nous dénonçons le retrait définitif de la licence de diffusion attribuée à la chaîne Walfadjri. Cette décision constitue une violation flagrante de la liberté de la presse, un pilier fondamental de notre démocratie”; écrit la candidate Anta Babacar Ngom qui exprime sa “solidarité indéfectible avec Cheikh Niasse, à la tête de Walfadjri, ainsi qu’avec l’ensemble du personnel et des collaborateurs. Leur contribution au paysage médiatique sénégalais est inestimable, offrant depuis des années un espace d’expression libre et critique qui est essentiel pour la santé de notre démocratie”.

La candidate de la coalition Alternative pour la relève citoyenne (ARC) estime que ” la décision de retirer la licence de Walfadjri ne fait pas seulement taire une chaîne de télévision; elle envoie un message inquiétant sur l’état de la liberté d’expression dans notre pays. À une époque où l’information doit circuler librement pour éclairer les citoyens, cette mesure restrictive pose un précédent dangereux et menace l’ensemble du secteur des médias au Sénégal.”.......
 

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Manifs au Sénégal: L’ex capitaine TOURE appelle les forces de l’ordre à la retenue​

février 9, 2024


Capitaine TOURE : “Dans un pays sérieux, on ne laisserait pas Abdou MBOW enquêter sur le juge COULIBALY”



Le leader de USJ Senegaal Gü Deggü Seydina Oumar Touré a appelé les forces de défense et de sécurité à faire preuve de retenue dans le maintien de l’ordre. «Nous dénonçons et condamnons fermement la violence policière exercée ce jour sur les populations, notamment des tirs tendus à l’arme automatique sur des personnes désarmées», s’insurge-t-il.

Selon Seydina Oumar Touré, manifester est un droit constitutionnel et les populations doivent être encadrées selon les règles établies au maintien de l’ordre et non réprimées, pour éviter les affrontements dommageables. «Nous appelons les forces de l’ordre à la retenue et à éviter à tout prix de tomber sous le piège de la dictature de Macky Sall, qui l’unique responsable de cette dérive», alerte–t-il.
 

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Un coup à la Ouattara ! :D N’importe quoi ! ça se vois que tu n'as rien compris au problème de la succession au pouvoir en Cote d'Ivoire !
Mais bon,......!! on va pas refaire le monde sur Bladi ! :sournois:
Je pense que tu n'as pas bien suivi ce qui s'est passé en CIV après comme tu dis on ne va pas changer un h'mar en cheval de course...:sournois:
 

Drianke

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Sénégal: le bras de fer se poursuit après la répression des manifestations​

Au Sénégal, le bras de fer après le report de l’élection présidentielle se poursuit. Des manifestations ont été dispersées par les forces de l'ordre, vendredi 9 février, dans plusieurs villes. Au moins deux personnes sont décédées.

subies lors des manifestations ». Le parquet a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de son décès. Dans un communiqué, ce samedi 10 février, le ministère de l’Intérieur affirme que « les forces de défense et de sécurité ne sont pas intervenues dans le campus où le décès est survenu. » Des représentants étudiants de Saint-Louis ont indiqué la reprise de la mobilisation à l'UGB « pour que justice soit faite » et que « la démocratie soit respectée ». Le syndicat national de l’Enseignement supérieur a pour sa part décrété un mot d’ordre de grève de 48 heures lundi et mardi..........


 
#Françafrique–«Coup d’Etat»: Macky Sall, marionnette de Macron, annule les élections au Sénégal

En décidant d’abroger le décret convoquant le corps électoral, le président a délibérément stoppé le processus électoral, quelques mois après les émeutes sanglantes (https://t.me/kompromatmedia/3854) antifrançaises d'août 2023.

Macky Sall, obligé de Macron?

Indice: en novembre 2023, Macron a nommé Sall envoyé spécial et président du «comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples» (4P).


Ce que nous voyons, c'est l'assassinat, le dernier clou sur le cercueil de la démocratie sénégalaise, c'est un coup d'Etat», a dénoncé (https://fr.news.yahoo.com/sénégal-163156434.html)l’opposant en exil Adama Gaye.

Il s’agit surtout de sauver l’un des derniers régimes aux ordres de Paris, alors que la France de Macron ne cesse de perdre du terrain en Afrique.

➡️➡️«Elites vendues aux intérêts des étrangers»: le Sénégal s’embrase pour échapper au contrôle de Paris (https://t.me/kompromatmedia/3854)
 

Pièces jointes

  • Emeutes Sénégal–août 2023.mp4
    13.7 MB · Affichages: 0

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Au Sénégal, la marche contre le report de la présidentielle repoussée à samedi​

LE
13 FÉV. 2024 À 19H47 (TU)

TV5MONDE

Le Sénégal traverse l'une de ses plus graves crises politiques depuis que le président Macky Sall a annoncé le report de la présidentielle. Les autorités ont interdit une marche silencieuse à l'appel de la société civile pour réclamer le maintien du scrutin. Les organisateurs ont finalement décidé de repousser cette manifestation. Clément Bonnerot, correspondant TV5MONDE en direct de Dakar, fait un point sur la situation sur place.

 

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Sénégal : de la difficulté de faire la lumière sur les victimes lors des manifestations​


Les manifestations contre le report du scrutin présidentiel au Sénégal, réprimées par les forces de sécurité, ont été endeuillées par le décès de trois jeunes Sénégalais. Mais les autorités ne donnent pas de précisions. Une situation qui rappelle les troubles meurtriers de mars 2021 et de juin 2023.
Vendredi 9 février 2024, les Sénégalais descendent dans la rue. Ils protestent contre l'annonce faite par le président Macky Sall du report de la date de l'élection présidentielle. Au cours des manifestations dans plusieurs villes du pays, des heurts ont eu lieu avec les forces de police. Trois jeunes Sénégalais ont perdu la vie.

Lycéen de 16 ans, Landing Camara, dit Diedhiou, s’est éteint le 10 février au soir des suites de ses blessures à l'hôpital régional de Ziguinchor.

Avant lui, il y a eu la mort à Saint-Louis d'Alpha Yoro Tounkara, 22 ans, étudiant en deuxième année de licence de géographie. Des centaines d'étudiants de l'université Gaston Berger où il étudiait, ont veillé dans la nuit de vendredi à samedi, priant pour lui...........

 

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Sénégal: entre la présidence et Ousmane Sonko, un dialogue semble désormais possible​

Le Sénégal pourrait-il se diriger vers l’apaisement ? Dix jours après l’annonce par le président Macky Sall de reporter la présidentielle, le mécontentement chez l’opposition et la société civile ne faiblit pas, même si le calme prévaut dans la capitale. En coulisses, la présidence a entamé le dialogue avec l’opposant Ousmane Sonko pour tenter d’apaiser les tensions.

Le Sénégal pourrait-il se diriger vers l’apaisement ? Dix jours après l’annonce par le président Macky Sall de reporter la présidentielle, le mécontentement chez l’opposition et la société civile ne faiblit pas, même si le calme prévaut dans la capitale. En coulisses, la présidence a entamé le dialogue avec l’opposant Ousmane Sonko pour tenter d’apaiser les tensions.
Publié le : 14/02/2024 - 22:46
2 mn
Le président sénégalais Macky Sall et l'opposant au pouvoir Ousmane Sonko.
Le président sénégalais Macky Sall et l'opposant au pouvoir Ousmane Sonko. ©

Des intermédiaires ont commencé à faire le pont entre Macky Sall et Ousmane Sonko qui est en prison depuis juillet. Il s’agit du militant des droits humains Alioune Tine et de l’homme d’affaires Pierre Goudiaby Atepa. Ce dernier explique qu’il a été « nommé facilitateur par le président pour voir comment convaincre les uns et les autres d’échanger avec un objectif d’apaisement ». La libération d’Ousmane Sonko serait sur la table et des négociations déjà en cours. Selon Pierre Goudiaby Atepa, le président Macky Sall aurait déjà donné ses instructions pour faire libérer dans les prochains jours pas loin d’un millier de personnes en détention préventive après avoir été arrêtés en mars et en juin dernier......... .

 

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Au Sénégal, le Conseil constitutionnel dans la tourmente​

L’institution, dont deux membres sont accusés d’avoir été corrompus lors de l’examen des dossiers de candidature à l’élection présidentielle, doit se prononcer sur la constitutionnalité de la loi entérinant le report du scrutin.

Onze jours après l’annonce par le chef de l’Etat, Macky Sall, du report de l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février, et alors que l’onde de choc créée par cette décision inédite dans l’histoire du Sénégal continue d’ébranler la classe politique locale, la décision prochaine du Conseil constitutionnel pourrait changer la donne.

Cette juridiction doit se prononcer sur la constitutionnalité de la loi votée le 5 février par l’Assemblée nationale, entérinant le report au 15 décembre de la présidentielle et prolongeant le mandat du président Macky Sall jusqu’à l’arrivée au pouvoir de son successeur. Une décision capitale qui sera prise par une institution dans la tourmente, car deux de ses sept juges sont accusés d’avoir été corrompus lors de l’examen des dossiers de candidature à la présidentielle.


Quel est le rôle du Conseil constitutionnel dans la crise actuelle ?​


Cette juridiction a été saisie par des députés de l’opposition le 8 février, trois jours après que l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi sur le report de l’élection présidentielle. Pareille décision est inédite dans l’histoire du pays, où les échéances présidentielles ont jusqu’alors toujours été respectées, et elle a été prise dans des circonstances exceptionnelles. Elle a été votée à la quasi-unanimité des députés présents (105 voix pour, une contre), et pour cause : la soixantaine de députés d’opposition qui protestaient contre le texte venait d’être sortis de l’hémicycle par les forces de l’ordre............

 

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Dans un entretien avec la presse sénégalaise Macky Sall a annoncé quitter ses fonctions le 2 avril​


Au Sénégal, Le président Macky Sall a déclaré jeudi que le 2 avril prochain marquerait la fin de son mandat à la tête du pays d'Afrique de l'Ouest, tout en indiquant qu'il était peu probable que le nom de son successeur soit connu avant cette date.

 

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LE VIDE SE CREUSE AUTOUR DE MACKY​

Le président misait tout sur ce dialogue. Mais 16 candidats lui tournent le dos d'entrée. Leur boycott isole le chef de l'État et le prive de sa dernière planche de salut. Le spectre d'une crise constitutionnelle majeure se profile à l'horizon​


Les concertations nationales convoquées en urgence par Macky Sall pour sortir de l'impasse électorale touchent déjà un mur. Refusant d'avaliser les "manœuvres dilatoires" du chef de l'Etat, les principaux candidats à la présidentielle ont fait faux bond à l'invitation au dialogue. Un désaveu cinglant qui hypothèque d'ores et déjà les chances de succès de cette initiative, et fait planer le spectre d'une crise sans précédent après le 2 avril prochain.

Pourtant, Macky Sall, qui s'était engagé à ne pas se représenter pour un troisième mandat, avait misé gros sur ces 48h de débats pour trouver une issue consensuelle. Conscients de la pression croissante de la rue et de la question qui entoure désormais la légitimité de son pouvoir, le président espérait apaiser les tensions en ouvrant le dialogue avec ses opposants. Mais c'était sans compter sur leur détermination à obtenir le respect des délais constitutionnels pour le scrutin.

Un à un, les principaux candidats, dont Ousmane Sonko, leader charismatique de l'opposition aujourd'hui écroué, ont fait savoir qu'ils ne se rendraient pas aux discussions. Une défiance exacerbée par l'incarcération de plusieurs figures de l'opposition, mais aussi par le souvenir encore vif des émeutes meurtrières nées des accusations de fraude en 2021. Selon un constitutionnaliste sénégalais interrogé par l'AFP, "cette configuration radicalise les positions de part et d'autre, alors que le temps presse déjà pour éviter le pourrissement de la crise".

Car après la fin de son mandat, le 2 avril, le Sénégal pourrait se trouver plongé dans un vide juridique inédit. Normalement, la Constitution prévoit que le président de l'Assemblée assume l'intérim. Mais aucun scénario n'a été écrit pour un cas comme celui-ci. Le seul arbitre possible serait alors le Conseil constitutionnel, qui devrait ordonner l'organisation immédiate d'un nouveau scrutin. Sauf que la défiance à l'égard des institutions risque de compliquer sa tâche.

Sur le terrain, la pression monte aussi. Nombreux sont ceux qui redoutent que cette crise électorale interminable ne dégénère à nouveau en violences, après celles de ces dernières semaines déjà là l'origine de trois morts. Dos au mur, Macky Sall n'a désormais plus que quelques semaines pour trouver un accord et éviter le chaos. Mais après l'échec de sa main tendue, les scénarios de sortie de crise s'amenuisent dangereusement.

 

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Sénégal : nouveaux partenaires ?​

Publié le : 27/03/2024 - 08:37



Écouter -



Sitôt proclamé vainqueur de l'élection présidentielle, Bassirou Diomaye Faye tient à rassurer : le Sénégal maintiendra ses alliances avec ses partenaires, à condition qu'ils se montrent "respectueux". Et c'est là toute la nuance : faut-il s'attendre à voir Dakar renégocier les accords existants ? On va plus loin avec Patricia Allémonière et Gauthier Rybinski.
 

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Election présidentielle au Sénégal : qui est Bassirou Diomaye Faye, le candidat antisystème qui s'apprête à prendre la tête du pays ?​


Une victoire historique. Bassirou Diomaye Faye, le candidat de l'opposition adoubé par le populaire Ousmane Sonko, a été reconnu vainqueur, lundi 25 mars, de l'élection présidentielle sénégalaise, qui s'est tenue dimanche, par son principal rival. "Au regard des tendances des résultats de l'élection présidentielle et en attendant la proclamation officielle, je félicite le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour sa victoire dès le premier tour", a annoncé Amadou Ba, candidat du camp présidentiel et poulain du président sortant Macky Sall...........

 

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Quotidien des Sénégalais : Les 5 premières mesures de Diomaye​

L’investiture du cinquième président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, est un événement historique qui aura lieu le 2 avril au palais des expositions de Diamniadio. Ce moment solennel sera marqué par un protocole rigoureux à observer. Et après ?

Après cette investiture, les premières mesures du nouveau Chef de l’État, seront des avancées significatives pour booster le Sénégal vers l’épanouissement des populations.

Le Président nouvellement investi s’engagera à prendre des mesures pour réduire le coût de la vie, ce qui pourrait inclure des politiques visant à stabiliser les prix des biens de consommation essentiels.

Il est probable que des efforts seront déployés pour rationaliser les dépenses gouvernementales et réduire les gaspillages, afin d’optimiser l’utilisation des ressources publiques.

Une priorité majeure sera la lutte contre la corruption à tous les niveaux de l’administration, avec des mesures visant à renforcer la transparence et l’intégrité dans la gestion des affaires publiques.

Des actions seront entreprises pour lutter contre la fraude fiscale et garantir une collecte efficace des impôts afin de financer les services publics et les programmes sociaux.

Des mesures seront prises pour prévenir les détournements de fonds publics et les surfacturations dans les marchés publics, garantissant ainsi une utilisation efficace et équitable des ressources de l’État.

Ces premières mesures démontrent l’engagement du nouveau Président à répondre aux préoccupations de la population sénégalaise, notamment en matière de lutte contre la corruption, de gestion transparente des finances publiques et d’amélioration des conditions de vie.

A rappeler que Bassirou Diomaye Faye a largement remporté dès le premier tour la présidentielle du 24 mars avec 54,28 % des voix, loin devant le candidat du pouvoir, Amadou Ba (35,79 %).

 

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Prestation de Serment : « Seuls les Chefs d’Etat de la CEDEAO et de Mauritanie sont invités » Madiambal Diagne​

On en sait un peu plus sur les invités de la cérémonie de prestation de Serment du nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Evènement qui aura lieu demain mardi 02 avril 2024. Selon le journaliste Madiambal Diagne, seuls les Chefs d’Etat de la CEDEAO et de Mauritanie sont pour le moment invités.

Dans un post sur son compte X, il a aussi indiqué que Bassirou Diomaye Faye et Macky Sall doivent se mettre d’accord sur la liste de ces derniers

« En vue de la cérémonie de prestation de Serment du nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le 2 avril 2024, les invités sont déterminés de commun accord entre lui et son prédécesseur, le Président Macky Sall. Pour l’heure, seuls les Chefs d’Etat de la Cedeao et de Mauritanie sont invités », a posté le journaliste.

 

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Renégociation du partenariat avec l’Occident : Une nouvelle perspective économique pour le Sénégal ?​


Le président nouvellement élu, Bassirou Diomaye Faye, promet une révolution dans la coopération internationale. Depuis son élection le 24 mars dernier, le nouveau chef de l’État du Sénégal, a déjà entamé la renégociation des contrats pétroliers et gaziers avec les compagnies occidentales.
Le pays de l’Afrique de l’Ouest, avec le soutien de la Russie, devrait lancer, cette année, les projets de gaz naturel liquéfié Grand Tortue Ahmeyim et de développement pétrolier Sangomar, d'une valeur de 4,8 milliards de dollars, qui feront du Sénégal l'une des économies à la croissance la plus rapide au monde.

Dans le même contexte, le nouveau président, évoque la renégociation des contrats aux projets pétroliers et gaziers développés par BP Plc, Kosmos Energy Ltd. et Woodside Energy Group Ltd, dans l’objectif d'augmenter les revenus du pays. En effet, le président Bassirou Diomaye Faye entend remettre en question « la validité de l'accord précédent qui attribuait les gisements offshore à BP ».

La bonne exploitation de ce secteur devrait générer des retombées économiques importantes pour le Sénégal. La création d'emplois, l'augmentation du développement des infrastructures locales sont autant d'avantages attendus de ce projet. Il convient cependant, de noter que la décision de reconsidérer ses accords avec l’Occident est intervenue après que le Sénégal soit passé sous le contrôle total d'entreprises occidentales, notamment françaises, dans le domaine économique, considérée comme une sorte de politique coloniale « qui a eu un impact négatif sur la population locale », qui fait face au coût élevé de la vie et particulièrement du chômage, malgré le changement de régime à plusieurs reprises.

Ces projets sous l’ère Diomaye devront permettre de diversifier l'économie nationale et de créer une nouvelle source de richesse dans le pays, synonyme d'indépendance économique et de développement durable. Comment compte s’y prendre ce nouveau régime qui est attendu sur un certain nombre de changements souhaités par les populations? Est-il prêt à faire son entrée dans l’Alliance des États du Sahel (AES), pour assurer la souveraineté économique en collaboration avec notamment Bamako, Ouagadougou et Niamey?

Au cours de la dernière décennie, ces pays du Sahel ont connu de nombreux changements dans leurs relations avec les pays occidentaux. Les pays de la nouvelle Alliance des États du Sahel (AES) visent l’indépendance économique et militaire de ses membres.
À rappeler que le Sénégal dispose d'un grand potentiel dans la région du Sahel grâce à ses ressources naturelles et à sa situation géographique stratégique...

 
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