Une sexagénaire condamnée à 4 mois de prison pour avoir agressé 7 voilées

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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En novembre dernier, à Perpignan, elle avait semé l’effroi aux abords d’une école, apostrophant méchamment sept mères d’élèves voilées venues chercher leurs enfants, avant de proférer contre elles un chapelet d’insultes racistes qui les avaient mortifiées, une sexagénaire vient d’être condamnée à quatre mois de prison avec sursis pour «injures à caractère raciste» et «violences aggravées».

« Vous n’avez rien à faire là, voilées », « rentrez chez vous », « l’Islam est un poison », s’était époumonée cette retraitée dangereusement vindicative. Pour achever d’aggraver son cas, elle avait pleinement assumé ses propos ignominieux face à la police, et avait reconnu tout aussi crânement avoir bousculé ses victimes pétrifiées devant tant de haine.

Loin de faire profil bas devant le tribunal correctionnel de Perpignan, au point de se voir reprocher par le parquet de « refaire les Croisades », cette chrétienne guère encline à créer des passerelles de compréhension et de respect mutuels qui, de surcroît, porte ostensiblement une croix autour de son cou, a revendiqué fièrement son islamophobie revancharde. « Je suis islamophobe et je hais cette religion ! », s’est-elle exclamée, en faisant trembler les murs du prétoire…

« Vous savez ce que c’est l’Inquisition? », lui a rétorqué le parquet de manière cinglante. « Ce que vous avez appris sur l’Islam dans votre jardin, c’est une chose mais que vous prêchiez dans la rue, c’est une autre. Quand vous empiétez sur la liberté des autres, ça ne va pas », a-t-il ajouté, en lui rappelant que la loi de 1905, qu’elle piétine allègrement ou plutôt furieusement, prévaut en France.

Cette Perpignanaise, qui coule une retraite plus rageuse que paisible, pourra toujours méditer la portée de son acte odieux lors de sa mise à l’épreuve de deux ans, avec obligation de soins et de suivi psychiatrique. Une condamnation assortie d’une interdiction de se présenter aux abords de l’école où son souvenir glaçant hante encore les esprits, et d’un versement de 500 euros de dommages et intérêts à chacune de ses sept victimes.
oumma
lefigaro
20minutes
 
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