DOCUMENTAIRE - “Enquête exclusive”, l’émission française de M6 présentée par Bernard de La Villardière, revient ce dimanche 27 janvier, à 23h10, avec un documentaire inédit consacré au Maghreb. Réalisé par la journaliste Michaëlle Gagnet et produit par Géraldine Levasseur (GIRAF PROD), “Sexe et amour au Maghreb” lève le voile sur les interdits et les espoirs de la jeunesse marocaine et tunisienne.
“On te demande sans cesse ce que tu fais, où tu vas, avec qui tu sors. Mais avec le mariage, tous ces commérages s’arrêtent enfin”, “C’est très difficile d’élever un enfant sans être mariée. Si j’avais su, je me serai suicidée”. Les premiers extraits du documentaire sont édifiants. Dans “Sexe et amour au Maghreb”, la journaliste et réalisatrice Michaëlle Gagnet aborde sans détours les sujets les plus partagés dans le monde mais toujours tabous dans les sociétés marocaines et tunisiennes.
“Je voulais tourner dans les trois pays du Maghreb mais je n’ai pas obtenu mon visa pour aller faire des repérages en Algérie, souligne au HuffPost MarocMichaëlle Gagnet. “J’ai vécu en Tunisie pendant trois ans et j’ai déjà travaillé au Maroc. J’avais beaucoup de matière dans ces deux pays et je retrouvais les mêmes problématiques. La ‘répression’ est encore plus sévère en Algérie sur les sujets qui touchent au célibat et au concubinage”.
Le Maroc et la Tunisie, à la fois proches et différents
Relations sexuelles hors mariage, virginité et hyménoplastie ou encore homosexualité, la réalisatrice a rencontré ces hommes et ces femmes qui adaptent leur amour et leur vie sexuelle aux lois et aux bonnes moeurs des pays dans lesquels ils vivent.
En Tunisie, elle a interrogé deux jeunes mariés traditionnels, une jeune fille en train de subir une reconstitution de l’hymen, “qui n’y allait pas de gaité de coeur mais qui était convaincue que c’était la meilleure chose à faire”. Elle a également croisé une autre jeune fille qui vivait comme on vit sa jeunesse en Occident, totalement libre. “Elle assumait complètement. Mais elle était victime de harcèlement et d’agressions sexuelles pour avoir fait ce choix”, souligne la réalisatrice.
“J’ai discuté avec des gynécologues et des sexologues qui m’ont parlé de ces tabous. J’ai également rencontré des homosexuels en Tunisie qui s’assument de plus en plus, qui créent des associations, une radio, mais qui sont victimes d’agressions.”
Au Maroc, Michaëlle Gagnet est allée voir les mères célibataires. “C’est l’exemple le plus terrible de ce que subissent les femmes. Elles vivaient paisiblement dans leur famille et parce qu’elles ont eu une relation sexuelle sans se marier, sont tombées enceintes et que leur mari n’a pas voulu assumer, elles se retrouvent rejetées par leur famille, à vivre dans la rue. Elles sont mises au ban de la société et risquent même la prison pour avoir eu des relations sexuelles hors mariage”.
Suite et source : https://www.huffpostmaghreb.com/ent...cldTyOAewE1uaoNwSrP4GpbGcE2JG6cekpQb3tubTEI6Y
“On te demande sans cesse ce que tu fais, où tu vas, avec qui tu sors. Mais avec le mariage, tous ces commérages s’arrêtent enfin”, “C’est très difficile d’élever un enfant sans être mariée. Si j’avais su, je me serai suicidée”. Les premiers extraits du documentaire sont édifiants. Dans “Sexe et amour au Maghreb”, la journaliste et réalisatrice Michaëlle Gagnet aborde sans détours les sujets les plus partagés dans le monde mais toujours tabous dans les sociétés marocaines et tunisiennes.
“Je voulais tourner dans les trois pays du Maghreb mais je n’ai pas obtenu mon visa pour aller faire des repérages en Algérie, souligne au HuffPost MarocMichaëlle Gagnet. “J’ai vécu en Tunisie pendant trois ans et j’ai déjà travaillé au Maroc. J’avais beaucoup de matière dans ces deux pays et je retrouvais les mêmes problématiques. La ‘répression’ est encore plus sévère en Algérie sur les sujets qui touchent au célibat et au concubinage”.
Le Maroc et la Tunisie, à la fois proches et différents
Relations sexuelles hors mariage, virginité et hyménoplastie ou encore homosexualité, la réalisatrice a rencontré ces hommes et ces femmes qui adaptent leur amour et leur vie sexuelle aux lois et aux bonnes moeurs des pays dans lesquels ils vivent.
En Tunisie, elle a interrogé deux jeunes mariés traditionnels, une jeune fille en train de subir une reconstitution de l’hymen, “qui n’y allait pas de gaité de coeur mais qui était convaincue que c’était la meilleure chose à faire”. Elle a également croisé une autre jeune fille qui vivait comme on vit sa jeunesse en Occident, totalement libre. “Elle assumait complètement. Mais elle était victime de harcèlement et d’agressions sexuelles pour avoir fait ce choix”, souligne la réalisatrice.
“J’ai discuté avec des gynécologues et des sexologues qui m’ont parlé de ces tabous. J’ai également rencontré des homosexuels en Tunisie qui s’assument de plus en plus, qui créent des associations, une radio, mais qui sont victimes d’agressions.”
Au Maroc, Michaëlle Gagnet est allée voir les mères célibataires. “C’est l’exemple le plus terrible de ce que subissent les femmes. Elles vivaient paisiblement dans leur famille et parce qu’elles ont eu une relation sexuelle sans se marier, sont tombées enceintes et que leur mari n’a pas voulu assumer, elles se retrouvent rejetées par leur famille, à vivre dans la rue. Elles sont mises au ban de la société et risquent même la prison pour avoir eu des relations sexuelles hors mariage”.
Suite et source : https://www.huffpostmaghreb.com/ent...cldTyOAewE1uaoNwSrP4GpbGcE2JG6cekpQb3tubTEI6Y