Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Général
Sexe, internet & politique : tout le monde ment, mais google sait
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="Floraison, post: 15191411, member: 276533"] À cette époque, à en croire les sondages et les chercheurs, la question raciale n’a pas joué dans l’élection d’Obama, et une société post-raciale est née. Quand il tape sur Google Trends un mot aussi toxique que « nigger », Stephens-Davidowitz s’attend donc, en 2012, à un faible résultat (il précise que le rap emploie le mot « nigga », donc ne peut gonfler les chiffres). Mais le volume des recherches dépasse de loin ses attentes. « Nigger » est inclus dans 7 millions de recherches (par an, aux Etats-Unis), est aussi recherché que « migraine », « économiste » ou « Lakers », et 20% des recherches sur « nigger » s’accompagnent du mot « blague ». « Stupides nègres » ou « je hais les nègres » sont des recherches courantes, et le soir de l'élection d’Obama, une recherche sur 100 sur Obama incluait le mot « nigger ». La recherche «porno» dépasse celle de «météo», quand seuls 25% des hommes américains admettent en regarder, et 8 % des femmes Là où les préjugés et les sondages situent généralement le racisme au Sud et chez les Républicains, Stephens-Davidowitz comptabilise au contraire autant de recherches racistes dans les régions démocrates. Il finit par montrer qu’Obama a obtenu les scores les plus bas là où la proportion de recherches Google incluant le mot « nigger » était la plus élevée. L’outil d’analyse est donc loin d’être anecdotique. Cinq ans plus tard, alors que Trump vient d’être élu, Stephens-Davidowitz préconise de prêter une attention plus sérieuse aux capacités prédictives de ces data. Ne serait-ce qu’en observant l’ordre dans lequel les candidats sont les plus recherchés - « Trump Clinton » ou « Clinton Trump » (associés à “sondage”, “débat”, “élection”) - on pouvait débusquer des indices d’intention de vote… Le pouvoir de Google n’est pas tant dans la quantité des données récoltées que dans le rôle complètement inédit que joue cette petite boîte blanche à laquelle nous confions tout sans rougir et sans craintes, insiste Stephens-Davidowitz. Tout chercheur sait qu’une réponse honnête sera obtenue plus facilement en ligne qu’au téléphone, et plus facilement au téléphone qu’en face-à-face, car on réduit alors le « biais de désirabilité sociale », qui consiste à vouloir se présenter sous un jour favorable à ses interlocuteurs, donc à son sondeur. Or personne ne cherche à plaire à Google. « Son pouvoir est que les gens lui disent ce qu’ils ne disent à personne d’autre. » Sinon, pourquoi la recherche « porno » dépasserait-elle celle de la « météo », quand seuls 25% des hommes américains admettent en regarder, et 8 % des femmes ? Et à quelle personne de son entourage peut-on oser avouer que l’on « regrette d’avoir eu des enfants », recherche loin d'être isolée sur Google ? [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Général
Sexe, internet & politique : tout le monde ment, mais google sait
Haut