Shampooing, crème, savon : la liste noire des ingrédients nocifs

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Paraben, triclosan, alkyphénols… Ces noms ne vous disent rien ? Pourtant vous vous en passez tous les jours sur le visage. Derrière les promesses des crèmes, se cachent des produits aux effets nocifs avérés : de la simple irritation aux maladies plus graves.

Au réveil, on se lave le visage de deux noisettes de gel nettoyant. On applique ensuite lotion tonifiante, crème de jour, BB crème, rouge à lèvres. La journée, on se repoudre. Et le soir, quelques cotons imbibés de démaquillant, lotion et crème de nuit. Sans parler des masques, gommages, peelings… Si l’on compte les ingrédients de chaque flacon, c’est plus d’une centaine de substances que notre épiderme ingère chaque jour. Mais sait-on vraiment ce qu’on fait boire à notre peau ? Quand on se penche sur l’étiquette, surgit un pavé de mots imprononçables, quasi illisibles : benzophénone, nonylphénol, paraffinum liquidum, butylhydroxyanisole… Les beautistas les plus green savent qu’elles les évitent en ne choisissant que les produits tamponnés du logo Ecocert, l’exigeant organisme qui certifie tous les cosmétiques propres. Mais, pour celles qui ne sont pas encore passées au bio, voici en dix leçons, notre petit guide des substances à éviter à tout prix dans notre beauty vanity.

Les aents occlusifs ls se fixent sur les cheveux et la peau et forment un film autour de ceux-ci.
Le danger : À court terme, les étiquettes tiennent leurs promesses : ils gainent le cheveu et la peau. Après utilisation, la chevelure paraît plus brillante, plus souple, plus légère, la peau plus lisse. Mais le soi-disant « ingrédient-soin » s’avère n’être qu’un « cache-misère » : il ne soigne en rien. Au contraire, ils recouvrent derme et toison, et finit par les étouffer. Les agents occlusifs les plus courants, les silicones, en plus d’étouffer, nécessitent de 400 à 500 ans pour se dégrader. Un bilan plutôt lourd pour l’environnement. Dans la même catégorie, on trouve aussi les ammoniums quaternaires – substituts des silicones et ingrédients chouchous des produits capillaires lavants.
Mais en tête des occlusifs les plus nocifs, figure la terrible huile minérale. Dérivée du pétrole, et donc polluante pour la nature, elle empêche l’écoulement naturel du sébum. Ce qui provoque la sécheresse. De plus, l’huile minérale n’est pas biocompatible. C’est-à-dire que la peau ne la reconnaît pas. Elle ne l’absorbe donc pas, et la rejette même à coup de réactions cutanées, qui peuvent aller de la simple irritation jusqu’à l’eczéma. On la retrouve souvent dans les cosmétiques de teint.
Sur l’étiquette
Silicone : dimethicone, dimethiconol, cyclopentasiloxane, phényldiméthylpolysioxane…
Ammoniums quaternaires : cetrimonium, stearalkonium chloride, behentrimonium methosulfate
Huiles minérales : paraffinum liquidum, petrolatum, ceresin, mineral oil

Les parabens
Conservateurs, les parabens sont des ant-bactériens efficaces contre les champignons et les moisissures.
Le danger : allergies, irritations… Depuis quelques années, des études ont fait lumière sur cet ingrédient nocif, qui pénètre très rapidement dans le corps. De plus, le paraben est suspecté d’être cancérigène.
Sur l’étiquette : butylparaben, parahydroxybenzoate de méthyle, methylparaben, 4-hydroxybenzoate de propyl, éthylparaben, isopropylparaben

Les sulfates
Sur la lste des bêtes noires des beautistas les plus pointues, le sulfate arrive juste après le paraben. Et pour cause, cet agent moussant se trouve en grande quantité dans quasiment tous les cosmétiques lavants : shampooing, savon, gel douche, gel nettoyant visage…
Le danger : cet agréable nuage de mousse est en fait un tensioactif au fort pouvoir dégraissant, dont l’utilisation fréquente assèche la peau, jusqu’à supprimer carrément sa barrière naturelle. Du coup, la peau, comme à nue, laisse pénétrer plus facilement les éléments extérieurs.
Sur l’étiquette : laurylsulfate de sodium, sodium laureth sulfate, ammonium lauryl sulfate

Les éthers de glycol
Ce sont des solvants que l’on retrouve dans la penture, les colles, encres et vernis mais également dans les produits ménagers, les cosmétiques et les médicaments.
Le danger : Très toxiques, les éthers de glycol ne sont pas biodégradables. Ils restent dans l’organisme et ne disparaissent pas une fois déversés dans la nature. Plus grave, ils passent la barrière de l’épiderme et même celle du placenta. Et sont soupçonnés d’être à l’origine de cancers et de troubles de la reproduction chez l’humain.
Sur l’étiquette : phénoxyéthanol, phénoxytol

Les fltres UV Controversés depus quelques années, les filtres UV chimiques que contiennent crèmes et huiles solaires ont pour mission de protéger l’épiderme des méfaits du soleil.
Le danger : Dans la mer, ils décolorent les coraux – contaminés, ceux-ci meurent par la suite. Ils sont des perturbateurs endocriniens. Une fois l’épiderme traversé, ils se glissent dans le sang, l’urine et même le lait maternel. Doit-on bannir les solaires de notre trousse de beauté ? Non. Il suffit juste de choisir les bons, composés de filtres minéraux.
Sur l’étiquette : benzophénone, benzyl salicylate, butyl methoxydibenzoylmethane, PABA, titanium dioxide, camphor benzalkonium methosulfate

Le trclosan Antbactérien et conservateur, on retrouve l’ingrédient dans divers produits, comme les dentifrices, les bains de bouche, les mousses à raser ou encore les déodorants.
Le danger : Comme les filtres UV, c’est un perturbateur endocrinien. En outre, il provoque aussi un ralentissement du développement cérébral, la diminution de la production d’œstrogènes et pourrait même être cancérigène.
Sur l’étiquette : triclosan, éther de diphényle d’hydroxyle, trichloro, carbanilide

Les sels d’aluminium
On les retrouve dans les anttranspirants et les soins lavants (démaquillant, peeling, etc..). Leur mission : resserrer les portes et limiter l’évacuation de la transpiration et du sébum.
Le danger : Ils bouchent les pores et les empêchent donc de respirer. Les résultats des études menées sur ces sels ne sont pas encore concluants, mais ils pourraient être à l’origine du cancer du sein, et de malformations osseuses.
Sur l’étiquette : aluminium chlorohydrate, aluminium stearate, aluminum sulfate…

Les alkylphénols
Ce sont des éulsifiants. C’est-à-dire des agents qui permettent le mélange de liquides non miscibles, tels que l’eau et l’huile. Ils sont utilisés dans les cosmétiques, ainsi que dans les détergents ou les emballages plastiques.
Le danger : Troisième perturbateur endocrinien de la liste, il a une action néfaste sur les hormones et les organes reproducteurs. D’ailleurs, tout comme pour les parabens, la règlementation européenne a fixé des seuils stricts de dosage, en particulier sur les produits en contact avec l’alimentation – plus susceptibles d’atteindre l’organisme, donc.
Sur l’étiquette : octylphénol, nonylphénol, éthylphénol, amylphénol

Les coposés éthoxylés et propoxylés Tout come les alkylphénols, ce sont des émulsifiants que l’on utilise dans les crèmes et dans les gels.
Le danger : Ces agents ne sont pas particulièrement nocifs. Le problème réside dans leur processus de fabrication, qui intègre le l’oxyde éthylène, un gaz très toxique, polluant et cancérigène. Ces substances agressives pour la peau assèchent l’épiderme. Parmi les composés d’éthylène, on retrouve notamment les sulfates et les PEG.
Sur l’étiquette : sodium laureth sulfate, ammonium laureth sulfate, PEG, dimethicone copolyol, butoxynol, ceteareth-60 myristyl glycol

BHA et BHT
Ces antoxydants sont ajoutés aux matières huileuses pour les empêcher de rancir, et de voir leur qualité altérée.
Le danger : À long terme, ces substances se révèlent toxiques. Lors des tests effectués sur des animaux, des altérations du système immunitaire sont apparues, ainsi que des problèmes au foie, à la glande thyroïde, aux reins, aux poumons.
Sur l’étiquette : BHT, butylhydroxytoluène, BHA, butylhydroxyanisole


mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Je ne sais pas si décortiquer chaque étiquette de produit c'est mieux vivre !

depuis mon "handicap", je ne lave plus le chien ds la baignoire
donc, au début, je prenais pour lui des lingettes bébé....
depuis qq mois, il refuse, il grogne
donc si lui le sait alors qu'il ne sait pas lire :D
c'est grave pour notre instinct de survie :pleurs:

mam
 
depuis mon "handicap", je ne lave plus le chien ds la baignoire
donc, au début, je prenais pour lui des lingettes bébé....
depuis qq mois, il refuse, il grogne
donc si lui le sait alors qu'il ne sait pas lire :D
c'est grave pour notre instinct de survie :pleurs:

mam

Nous ne sommes pas des chiens mam, nous n'avons pas cet instinct .
 

Talmozonte

A la vie a la mort
VIB
Je ne sais pas si décortiquer chaque étiquette de produit c'est mieux vivre !
Pour mieux vivre il faut éviter de s'étaler n'importe quoi sur les cheveus, le corps, et faire attention à ce qu'il passe dans notre estomac aussi.
Ce n'est pas difficile et pas plus chère bien au contraire.
 
L

Liberty95

Non connecté
Salam @mam80,

Perso. .. je me lave le visage avec du sanex gel douche. Sans ph.

Et rien d'autre.

Ça fait x années que je fais ça.

Mon dermato a été agréablement surprit.

Les savons sont très mauvais.

:)
 
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