La Sharî'a (ou Charia) est présentée ici et là comme "un ensemble de peines très dures". Or cette traduction est réductrice.
Sharî'a veut dire en vérité la voie. Le Coran est clair : Dieu y dit : "Puis Nous t'avons placé sur une voie ("sharî'a") relevant de notre ordre. Suis-la donc et ne suis pas les désirs de ceux qui ne savent pas" (Coran 45/18).
La Sharî'a est donc la voie que Dieu a tracée pour les hommes afin qu'ils puissent vivre sur terre tout en étant avec et devant Lui. Cette voie est constituée aussi bien des croyances ('aqîda) et de la spiritualité (ihsân) que du droit (ahkâm). Un savant musulman contemporain,
al-Qardhâwî, écrit : "Par "Sharî'a" j'entends : "l'islam dans sa globalité", c'est-à-dire ce que l'islam enseigne de croyances, de conception de la vie et d'actes de culte, ce qu'il enseigne de pensée et de sentiments, d'éthique et de valeurs, de règles de politesse et de traditions, de droit et de législation. Tous ces éléments sont constitutifs de la société musulmane. Le droit n'est – malgré son importance – qu'un élément parmi d'autres. Dès lors, comment penser que par le simple fait d'avoir émis quelques règles juridiques, nous aurons donné naissance à la société musulmane voulue ? Une législation seule ne forme pas un peuple :
elle doit être appuyée par un changement de pensée et de sentiments" (Sharî'at ul-islâm sâliha li-t-tatbîq fî kulli zamân wa makân, p. 134). En effet, la seule parution de lois ne forme pas un peuple : témoin l'histoire de la Prohibition aux Etats-Unis dans les années 1920.
A comparer avec l'histoire de l'interdiction de l'alcool telle qu'elle a été réalisée à Médine dans les années 620 : précédée d'une longue formation des coeurs et des esprits, appliquée avec progressivité et sagesse, elle a été acceptée de plein gré et a perduré...
Sharî'a veut dire en vérité la voie. Le Coran est clair : Dieu y dit : "Puis Nous t'avons placé sur une voie ("sharî'a") relevant de notre ordre. Suis-la donc et ne suis pas les désirs de ceux qui ne savent pas" (Coran 45/18).
La Sharî'a est donc la voie que Dieu a tracée pour les hommes afin qu'ils puissent vivre sur terre tout en étant avec et devant Lui. Cette voie est constituée aussi bien des croyances ('aqîda) et de la spiritualité (ihsân) que du droit (ahkâm). Un savant musulman contemporain,
al-Qardhâwî, écrit : "Par "Sharî'a" j'entends : "l'islam dans sa globalité", c'est-à-dire ce que l'islam enseigne de croyances, de conception de la vie et d'actes de culte, ce qu'il enseigne de pensée et de sentiments, d'éthique et de valeurs, de règles de politesse et de traditions, de droit et de législation. Tous ces éléments sont constitutifs de la société musulmane. Le droit n'est – malgré son importance – qu'un élément parmi d'autres. Dès lors, comment penser que par le simple fait d'avoir émis quelques règles juridiques, nous aurons donné naissance à la société musulmane voulue ? Une législation seule ne forme pas un peuple :
elle doit être appuyée par un changement de pensée et de sentiments" (Sharî'at ul-islâm sâliha li-t-tatbîq fî kulli zamân wa makân, p. 134). En effet, la seule parution de lois ne forme pas un peuple : témoin l'histoire de la Prohibition aux Etats-Unis dans les années 1920.
A comparer avec l'histoire de l'interdiction de l'alcool telle qu'elle a été réalisée à Médine dans les années 620 : précédée d'une longue formation des coeurs et des esprits, appliquée avec progressivité et sagesse, elle a été acceptée de plein gré et a perduré...