Shaykh sidi hamza : la voie qadiriya boutchichiya

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Une vie de dévotion

Il incarnait ce bel islam d’amour, de respect de l’autre et de paix dont nous avons grand besoin en ces temps troubles. Il a éduqué plusieurs générations et les a amenées vers le chemin du repentir sincère, du détachement de tout ce qui n'est pas Dieu et de l’Amour pur pour Dieu, Son Prophète et même de toutes les créatures. Parmi ses belles sagesses qui ont transformé notre vie : « Quand le cœur du disciple se purifie et s’illumine par l’invocation d’Allah, il ne voit dans le monde manifeste que Sa beauté, les créatures sont en réalité la porte et le voile. »

Né en 1922 à Madagh, à proximité de Berkane, dans le nord-est du Maroc, il a grandi dans la zawiya de ses ancêtres, qui est à la fois mosquée, école et lieu d’approvisionnement pour le voyageur et l'indigent. Il y reçut dès son jeune âge une éducation religieuse. Parallèlement, il commença à s’habituer aux travaux de la terre sous la direction de son père, Sidi ‘Abbas al-Qadiri al-Boutchich, qui était devenu un propriétaire terrien.

Ses études s’étendirent sur 16 ou 17 ans. Cette durée est nécessaire pour la maîtrise des sciences livresques conforme au système scolaire traditionnel musulman. La zawiya de Madagh était déjà depuis plusieurs générations une école coranique et certains des enseignants appartenaient à la tribu des Béni Snassen, voire à la famille Boutchichi.

Une longue formation achevée

La formation de Sidi Hamza s’échelonna sur quatre périodes, avec d’abord l’apprentissage du Coran, vers l’âge de 13 ans, sous la direction de son cousin Sidi Mûhydin. Précisons au passage que, généralement, la mémorisation du Coran s’effectue à des âges bien plus précoces (3 ou 4 ans) et s’achève 8 ou 9 ans plus tard. C’est en raison de la fraîcheur des capacités mnémoniques des jeunes enfants que le système éducatif musulman commence directement par l’apprentissage du texte.

Vient ensuite une introduction aux sciences religieuses que Sidi Hamza acheva en une paire d’années, de 1935 à 1936, avec, notamment, son oncle Sidi al-Makki comme professeur qui était alors le cheikh de la confrérie Qadirriyya Boutchiyya et plusieurs savants. A la mort de ce dernier (1936), Hamza Boutchich s’inscrivit dans une succursale de la mosquée-université d’Al Quaraouiyine de Fès, à Oujda. Là, il approfondit les sciences religieuses (droit jurisprudentiel et grammaire) de 1937 à 1940. La dernière période de sa formation, de 1939 à 1943, correspond à l’approfondissement livresque de l’exégèse coranique et pour laquelle il retourne à la zawiya de Madagh.

Les principales sciences auxquelles Sidi Hamza s’est consacré étant jeune sont ainsi la grammaire, l’exégèse coranique, le droit malékite et ses interprétations et la science du Hadith. Néanmoins, nous savons que le programme traditionnel d’enseignement au Maroc ne se limite pas aux sciences relatives à la charia. Aux disciplines précédemment citées s’ajoutent les lois de la succession, la théologie, la métrique, la rhétorique et la logique.

Une telle formation destine généralement celui qui la suit vers les professions de l’enseignement ou de la magistrature. Il en sera tout autre. En 1942, Sidi Hamza a bientôt 20 ans et il achève sa formation dans le domaine de la loi religieuse et de ses disciplines connexes. Considérant avoir acquis suffisamment de connaissances, il retourne aider son père aux champs et va dès lors se consacrer à un autre type de connaissance en prenant le pacte initiatique des mains de Sidi Boumediene al-Qadiri al-Boutchichi.

« La barbe noire ne devance pas la barbe blanche »

https://www.saphirnews.com/Cheikh-H...-d-amour-et-de-devotion-pour-Dieu_a23382.html
 

Drianke

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Sentences du Shaykh Sidi Hamza

— Rien n'est en dehors de Dieu
. Il enveloppe toute chose. On contemple cela après la réalisation. Cette réalisation est quelque chose de donné. Dans ce domaine, les sciences extérieures ne servent à rien. Un savant a l'habitude de tout mesurer, de tout évaluer, de tout peser. Celui qui se situe au-delà de cette approche ne se pose plus ces problèmes.

— Celui qui essaie de trouver un chemin grâce aux écrits d’Ibn Arabi ou des autres maîtres soufis du passé ne fait que suivre leurs " djellabas". Il restera à la surface des choses. Les méthodes varient en fonction des conditions de l’époque dans laquelle nous vivons. Seul un maître vivant détient les clés de la progression initiatique.

— A un certain degré, le besoin de Dieu devient comparable au besoin d’assistance qu’éprouve une personne en train de se noyer et appelant désespérément au secours. Ce besoin détruit tout désir autre que Dieu.

— La sagesse est dans le coeur : celui qui veut avoir de l'eau dans son puits doit creuser ; plus il creuse, plus l'eau est abondante ; s'il arrête de creuser, l'eau ne dépasse jamais le niveau initial. Celui qui creuse ce puits ne doit pas dire ou croire que l'eau a atteint le niveau maximal, il doit continuer de creuser, car ce puits n'a pas de limite.

— Chacun doit veiller sur son coeur. Toute suggestion devra être rejetée. Il faut rejeter ce qui est malsain en soi et tenter de s'ouvrir à toutes les Grâces Divines, à ce qui est positif et favorise le cheminement et la progression. Mais comment rejeter les suggestions négatives ? Lorsqu'on les sent arriver, il faut dire à son ego qu'il a tort et que c'est lui qui a tous les défauts et non les autres : " C'est moi qui suis en tort. Si je vois le défaut dans l'autre, c'est parce qu'il est en moi, sinon je ne l'aurais pas vu ! ".

https://www.tariqa.fr/sentences.php
 

Drianke

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Qassaid Tariqa Qadiriyya Boutchichiyya

 

de passage

I'm just passing through
VIB
Oui dans les zaouïas y'a des mosquées et des fidèles...

il faut faire la différence entre un lieu de prière et la mosquée !
entre un imam et celui qui fait la priere ou s'occupe de la mosquée !
dans l aéroport , centre commerciaux , il y a des mosquées qui ne sont en fait que des lieux de prière .
la mosquée proprement dit , est celle qui vérifie certaines conditions
1- construite sur un terrain destiné uniquemnet a la priére
2- Le lieu de culte a été construit par des musulmans , et avec de l argent halal
3- Le respect de l orientation exacte a un cm prés vers la direction de la Mecque

zawaya n existe pas dans notre religion ,ça a été emportée du christianisme par les turques , façonnée d une maniere à intégrer et s'ancrer dans la réalité musulmane .
 
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