"Arabe", "****", "Suceur", "*****", "Singe", "Retourne à Molenbeek"…
Les insultes sont violentes et clairement à caractère raciste.
Elles ont été rédigées au marqueur indélébile sur le casque d’un pompier en formation d’origine maghrébine.
L’incident, nous rapporte plusieurs sources concordantes, a eu lieu vendredi dernier. Le propriétaire du casque rejoignait, en matinée, le local où sont rangés les équipements de travail lorsqu’il a découvert les inscriptions sur son casque.
Croix gammée et tranches de jambon
Le ou les auteurs ont rédigé les outrages en utilisant les lettres composant le nom de famille du pompier, repris à l’arrière du casque.
Il(s) a (ont) également dessiné un pénis et une croix gammée apparaît sur l’une des photos que la RTBF a pu se procurer.
Photos pour lesquelles nous avons choisi de masquer le nom de la victime.
Depuis vendredi, l’incident alimente les conversations au sein du SIAMU bruxellois, principalement à l’état-major, avenue de l’Héliport, où les faits ont été constatés.
D’autant qu’un nouvel incident visant la même recrue a été relevé ce mardi: son casier a été forcé dans la nuit et des tranches de jambon ont été déposées sur ses vêtements ainsi qu’une canette de bière.
La police a été appelée sur place, plainte a été introduite par la victime et le SIAMU.
Dans une note interne diffusée après le premier incident, la direction disait "condamner fermement cet acte inadmissible et punissable par la loi".
La direction promet une enquête interne "pour procédure disciplinaire". Elle ajoute : "Cet acte est contraire à toutes nos valeurs.
Les Pompiers de Bruxelles défendent la dignité humaine, tant pour le personnel que pour les personnes que nous secourons chaque jour."
La note se termine par une dernière phrase : "Par respect pour la victime, la Direction demande de ne pas partager les éventuels posts des réseaux sociaux à ce propos".
Pour éviter une médiatisation et éteindre rapidement l’incendie en interne ?
En tout cas, Walter Derieuw, le porte-parole du SIAMU confirme les faits et précise que si "ceux-ci sont rares, ils restent graves et sont de trop.
S’il s’avère que ces deux actes sont le fait de la même personne, ce sera le renvoi immédiat, indépendamment de ce qu’entreprendra l’autorité judiciaire.
Ces deux actes sont contraires à nos valeurs."
Pour une source interne réclamant l’anonymat, "il ne faudrait pas que les auteurs de ces actes puissent penser qu’ils sont intouchables et qu’ils peuvent agir en toute impunité".
https://www.rtbf.be/info/regions/de...es-chez-les-pompiers-de-bruxelles?id=10353361
Les insultes sont violentes et clairement à caractère raciste.
Elles ont été rédigées au marqueur indélébile sur le casque d’un pompier en formation d’origine maghrébine.
L’incident, nous rapporte plusieurs sources concordantes, a eu lieu vendredi dernier. Le propriétaire du casque rejoignait, en matinée, le local où sont rangés les équipements de travail lorsqu’il a découvert les inscriptions sur son casque.
Croix gammée et tranches de jambon
Le ou les auteurs ont rédigé les outrages en utilisant les lettres composant le nom de famille du pompier, repris à l’arrière du casque.
Il(s) a (ont) également dessiné un pénis et une croix gammée apparaît sur l’une des photos que la RTBF a pu se procurer.
Photos pour lesquelles nous avons choisi de masquer le nom de la victime.
Depuis vendredi, l’incident alimente les conversations au sein du SIAMU bruxellois, principalement à l’état-major, avenue de l’Héliport, où les faits ont été constatés.
D’autant qu’un nouvel incident visant la même recrue a été relevé ce mardi: son casier a été forcé dans la nuit et des tranches de jambon ont été déposées sur ses vêtements ainsi qu’une canette de bière.
La police a été appelée sur place, plainte a été introduite par la victime et le SIAMU.
Dans une note interne diffusée après le premier incident, la direction disait "condamner fermement cet acte inadmissible et punissable par la loi".
La direction promet une enquête interne "pour procédure disciplinaire". Elle ajoute : "Cet acte est contraire à toutes nos valeurs.
Les Pompiers de Bruxelles défendent la dignité humaine, tant pour le personnel que pour les personnes que nous secourons chaque jour."
La note se termine par une dernière phrase : "Par respect pour la victime, la Direction demande de ne pas partager les éventuels posts des réseaux sociaux à ce propos".
Pour éviter une médiatisation et éteindre rapidement l’incendie en interne ?
En tout cas, Walter Derieuw, le porte-parole du SIAMU confirme les faits et précise que si "ceux-ci sont rares, ils restent graves et sont de trop.
S’il s’avère que ces deux actes sont le fait de la même personne, ce sera le renvoi immédiat, indépendamment de ce qu’entreprendra l’autorité judiciaire.
Ces deux actes sont contraires à nos valeurs."
Pour une source interne réclamant l’anonymat, "il ne faudrait pas que les auteurs de ces actes puissent penser qu’ils sont intouchables et qu’ils peuvent agir en toute impunité".
https://www.rtbf.be/info/regions/de...es-chez-les-pompiers-de-bruxelles?id=10353361