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Situation indigne porte de la chapelle - paris
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[QUOTE="mam80, post: 15219414, member: 228134"] suite Expliquez-moi, Monsieur le Président, comment aujourd’hui peut-on prétendre contrôler quoi que ce soit, prévoir quoi que ce soit alors que ne prévaut qu’une politique de fermeté et d’intransigeance contre les réfugiés, secondée d’un mépris total envers les associations ? [B]Comment aujourd’hui pourrait-on se contenter de «disperser et ventiler» les réfugiés pour les condamner à errer sans but comme s’ils étaient par nature invisibles ? Ces migrants, ces réfugiés ont tous une identité et une vie, Monsieur le Président. Ils cherchent à Paris, Grande-Synthe, Calais, Steenvoorde ou ailleurs, un refuge. Ne le voyez vous pas ? Ou peut-être ne le comprenez-vous pas ?[/B] En les traquant comme des animaux, nous les transformons inévitablement en bêtes humaines. On les traque de la sorte en espérant [I]- peut-être ? -[/I] qu’ils craquent et commettent des méfaits qui justifieraient l’emploi de la force et les évacuations musclées. Vous pourrez alors, en bout de course, l’affirmer avec pédagogie – [I]démagogie [/I]?- « [I]On vous l’avait bien dit ![/I] » Nous serions ainsi condamnés à l’impuissance et au cynisme en évitant de construire des lieux d’accueil humanitaires parce qu’ils provoqueraient « [I]un appel d’air inévitable [/I]» ? Nous devrions choisir l’aveuglement, changer le prisme de notre conscience objective pour ne simplement plus [B]voir[/B] ceux qui reconstituent des campements aujourd’hui, et demain, c’est certain, des jungles ? Préfère-t-on les « jungles » à des lieux d’accueil humanitaires dans notre République française du 21ème siècle ? Préfère-t-on nier les problèmes et s’en remettre à des recettes qui ont déjà toutes échouées ? Préfère-t-on réellement bloquer ces migrants en Lybie, où la plupart d’entre eux se font violer ou torturer, loin de nos frontières et de nos yeux bien clos ? Monsieur le Président, vous avez déclaré récemment à Bruxelles : [I]« la France doit se montrer digne d’être la patrie des Droits de l’Homme en devenant un modèle d’hospitalité ».[/I] Au même moment, votre ministre de l’intérieur fustigeait les associations à Calais en leur demandant [I]« d’aller faire voir leur savoir-faire ailleurs ! ».[/I] Ces discours étrangement contradictoires ne peuvent perdurer. Mettez vos déclarations en actes ! [B]Le gouvernement a choisi délibérément de tracer une frontière invisible, une ligne de démarcation organisant d’un côté la prise en charge des réfugiés via les Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO) et laissant à l’abandon de l’autre côté, sur le littoral des Hauts de France, à la fois les migrants et les collectivités. C’est, je vous l’écris Monsieur le Président, honteux et inacceptable ![/B] J’ai croisé sur le lieu humanitaire de la Linière, bien des destins ; des destins meurtris, blessés mais toujours dignes. D’aucuns diront peut-être que ma vision est « angélique ». Je sais mieux que quiconque que La Linière était loin d’être parfaite. Mais notre lieu d’accueil était à l’époque la seule et indispensable réponse à l’urgence. J’ai toujours soutenu depuis leur création la constitution de centres d’accueil et d’orientation et j’ai défendu les mérites de ces dispositifs dans tous mes déplacements ainsi qu’auprès de mes collègues maires. Nombre d’entres eux témoignent d’ailleurs de la richesse qui en découle. Lorsqu’ils en ouvrent sur leur commune, tout se passe merveilleusement bien, avec les réfugiés, comme avec la population locale. En dépit quelquefois de manifestations préalables à l’annonce de l’ouverture des CAO. [B]Il faut les multiplier, les renforcer, asseoir davantage les fonctions d’accueil et d’orientation avec l’aide des associations, des citoyens locaux, plutôt que de s’en servir comme de lieux permettant d’y repousser les réfugiés. Je souhaite que nous construisions une répartition territoriale du dispositif national d’accueil dans lequel le littoral Côte d’Opale devra aussi prendre sa part.[/B] Nous pourrons y créer des lieux d’accueil et de transit dans lesquels, celles et ceux qui arrivent sur le littoral, comme c’est le cas à Paris, se poseront quelques jours et réfléchiront à la suite de leur parcours. Car tant que l’Angleterre sera là, à portée de vue des falaises, des réfugiés voudront s’y rendre. [I]- Et à cela, vous ne pourrez rien changer -.[/I] Grande-Synthe est prête à accueillir dignement, à la hauteur d’un lieu dimensionné et respectueux des lois et des personnes y séjournant. Nous avons ici ou à Paris démontré que cela était possible, à la condition que l’Etat nous accompagne. Il faudra que vous persuadiez d’autres maires d’accepter d’ouvrir des lieux, en les accompagnant financièrement au titre d’une «péréquation humanitaire ». Quelle magnifique mesure ce serait là ! Une mesure chargée de symbole ! .../... [/QUOTE]
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