Six bonnes raisons de croire et Six bonnes raisons de ne pas croire

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Xavier33
  • Date de début Date de début
Dans l’ouvrage d’André Comte-Sponville, nous avons extrait six bonnes raisons de ne pas croire en Dieu, que nous avons opposés à six bonnes raisons de croire. A vous de choisir…

Six bonnes raisons de croire​

1. Croire en Dieu permet de penser que la vie n’est qu’une étape et qu’il existe, après la mort, un « autre chose », un « ailleurs » où retrouver tous ceux que l’on a aimés.

2. Qui, sinon Dieu, aurait mis l’idée de Dieu dans l’homme ? L’homme est le seul animal doté d’une spiritualité, et ce depuis les quelques millions d’années qui nous séparent de la nuit des cavernes.

3. Aucune création n’est sans créateur, rien dans l’univers n’existe sans raison. Croire que la vie relève du hasard, c’est comme jeter deux millions de lettres alphabétiques par terre et attendre qu’elles produisent un roman.

4. La perfection de ce monde. « L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger », disait Voltaire. Si tous les actes gratuits, les gestes d’amour, Descartes, Mozart et Michel-Ange, les destins extraordinaires comme les petites vies quotidiennes existent depuis des millions d’années, c’est que la beauté, le bien et le mal ont un sens. A nous de le trouver.

5. Pour appartenir à une communauté, ne pas se sentir seul.

6. Pourquoi avoir besoin d’une preuve pour croire ? La foi est un pari, c’est un acte d’amour fou, un anarchisme : l’ultime chose gratuite et qui ne sert à rien.

Six bonnes raisons de ne pas croire​


1. La faiblesse des arguments avancés, et spécialement l’absence de preuve de l’existence de Dieu.

2. L’absence ou la faiblesse des expériences : si Dieu existait, cela devrait se voir ou sentir davantage !

3. Croire en Dieu, c’est expliquer ce que l’on ne comprend pas (le monde, la vie, la conscience) par quelque chose que l’on comprend encore moins (Dieu). Mais ce que l’on ne comprend pas, comment savoir si c’est un Dieu ou une chimère ?

4. L’existence du mal, ou plutôt son excès, sa surabondance : il y a trop d’horreurs dans le monde pour croire qu’il a été créé par un Dieu tout-puissant et infiniment bon.

5. La médiocrité de l’espèce humaine : comment, devant une telle petitesse des créatures, croire à l’infinie perfection d’un Créateur ?

6. Dieu correspond tellement bien à nos désirs (d’être protégés, d’être aimés, de ne pas mourir…) qu’il y a tout lieu de penser qu’il a été inventé pour cela : c’est ce qui fait de la religion, comme Freud l’avait vu, une illusion.
 
pourquoi que ces deux questions ?

faut être niais pour croire qu'il ne peut y avoir que 2 alternatives " croire en dieu ou ne pas croire en dieu " ...lol ...

quand on voit le niveau de ceux qui en vivent, on comprend bien qu'il ne peut y avoir que des niais et des vicieux du coté des croyants et des j'menfoutistes du coté des non-croyants.
 
pourquoi que ces deux questions ?

faut être niais pour croire qu'il ne peut y avoir que 2 alternatives " croire en dieu ou ne pas croire en dieu " ...lol ...

quand on voit le niveau de ceux qui en vivent, on comprend bien qu'il ne peut y avoir que des niais et des vicieux du coté des croyants et des j'menfoutistes du coté des non-croyants.
Il n'y a pas que 2 options, il s'agit de questions pour essayer de se faire une opinion et la conclusion peut être l'agnosticisme.
 
Dans l’ouvrage d’André Comte-Sponville, nous avons extrait six bonnes raisons de ne pas croire en Dieu, que nous avons opposés à six bonnes raisons de croire. A vous de choisir…

Six bonnes raisons de croire​

1. Croire en Dieu permet de penser que la vie n’est qu’une étape et qu’il existe, après la mort, un « autre chose », un « ailleurs » où retrouver tous ceux que l’on a aimés.

2. Qui, sinon Dieu, aurait mis l’idée de Dieu dans l’homme ? L’homme est le seul animal doté d’une spiritualité, et ce depuis les quelques millions d’années qui nous séparent de la nuit des cavernes.

3. Aucune création n’est sans créateur, rien dans l’univers n’existe sans raison. Croire que la vie relève du hasard, c’est comme jeter deux millions de lettres alphabétiques par terre et attendre qu’elles produisent un roman.

4. La perfection de ce monde. « L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger », disait Voltaire. Si tous les actes gratuits, les gestes d’amour, Descartes, Mozart et Michel-Ange, les destins extraordinaires comme les petites vies quotidiennes existent depuis des millions d’années, c’est que la beauté, le bien et le mal ont un sens. A nous de le trouver.

5. Pour appartenir à une communauté, ne pas se sentir seul.

6. Pourquoi avoir besoin d’une preuve pour croire ? La foi est un pari, c’est un acte d’amour fou, un anarchisme : l’ultime chose gratuite et qui ne sert à rien.

Six bonnes raisons de ne pas croire​


1. La faiblesse des arguments avancés, et spécialement l’absence de preuve de l’existence de Dieu.

2. L’absence ou la faiblesse des expériences : si Dieu existait, cela devrait se voir ou sentir davantage !

3. Croire en Dieu, c’est expliquer ce que l’on ne comprend pas (le monde, la vie, la conscience) par quelque chose que l’on comprend encore moins (Dieu). Mais ce que l’on ne comprend pas, comment savoir si c’est un Dieu ou une chimère ?

4. L’existence du mal, ou plutôt son excès, sa surabondance : il y a trop d’horreurs dans le monde pour croire qu’il a été créé par un Dieu tout-puissant et infiniment bon.

5. La médiocrité de l’espèce humaine : comment, devant une telle petitesse des créatures, croire à l’infinie perfection d’un Créateur ?

6. Dieu correspond tellement bien à nos désirs (d’être protégés, d’être aimés, de ne pas mourir…) qu’il y a tout lieu de penser qu’il a été inventé pour cela : c’est ce qui fait de la religion, comme Freud l’avait vu, une illusion.

Il y a des tas de personnes qui rapportent avoir eu des « expériences » de Dieu ou de personnages surnaturels (Marie, les saints, les anges...). Des millions de personnes.

Alors que d'autres personnes, c'est le vide, c'est le désert, la sécheresse. Et, détail important, elles sont pas toujours moins vertueuses ou moins bien disposées que les personnes qui ont eu de telles expériences.

De toute évidence, Dieu a des chouchous. :claque:
 
Dans l’ouvrage d’André Comte-Sponville, nous avons extrait six bonnes raisons de ne pas croire en Dieu, que nous avons opposés à six bonnes raisons de croire. A vous de choisir…

Six bonnes raisons de croire​

1. Croire en Dieu permet de penser que la vie n’est qu’une étape et qu’il existe, après la mort, un « autre chose », un « ailleurs » où retrouver tous ceux que l’on a aimés.

2. Qui, sinon Dieu, aurait mis l’idée de Dieu dans l’homme ? L’homme est le seul animal doté d’une spiritualité, et ce depuis les quelques millions d’années qui nous séparent de la nuit des cavernes.

3. Aucune création n’est sans créateur, rien dans l’univers n’existe sans raison. Croire que la vie relève du hasard, c’est comme jeter deux millions de lettres alphabétiques par terre et attendre qu’elles produisent un roman.

4. La perfection de ce monde. « L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger », disait Voltaire. Si tous les actes gratuits, les gestes d’amour, Descartes, Mozart et Michel-Ange, les destins extraordinaires comme les petites vies quotidiennes existent depuis des millions d’années, c’est que la beauté, le bien et le mal ont un sens. A nous de le trouver.

5. Pour appartenir à une communauté, ne pas se sentir seul.

6. Pourquoi avoir besoin d’une preuve pour croire ? La foi est un pari, c’est un acte d’amour fou, un anarchisme : l’ultime chose gratuite et qui ne sert à rien.

Six bonnes raisons de ne pas croire​


1. La faiblesse des arguments avancés, et spécialement l’absence de preuve de l’existence de Dieu.

2. L’absence ou la faiblesse des expériences : si Dieu existait, cela devrait se voir ou sentir davantage !

3. Croire en Dieu, c’est expliquer ce que l’on ne comprend pas (le monde, la vie, la conscience) par quelque chose que l’on comprend encore moins (Dieu). Mais ce que l’on ne comprend pas, comment savoir si c’est un Dieu ou une chimère ?

4. L’existence du mal, ou plutôt son excès, sa surabondance : il y a trop d’horreurs dans le monde pour croire qu’il a été créé par un Dieu tout-puissant et infiniment bon.

5. La médiocrité de l’espèce humaine : comment, devant une telle petitesse des créatures, croire à l’infinie perfection d’un Créateur ?

6. Dieu correspond tellement bien à nos désirs (d’être protégés, d’être aimés, de ne pas mourir…) qu’il y a tout lieu de penser qu’il a été inventé pour cela : c’est ce qui fait de la religion, comme Freud l’avait vu, une illusion.

Qui aurait mis l'idée de Dieu en « l'homme »?

Depuis environ 30 ans, les cognitivistes et les évolutionnistes apportent des réponses à cette question, et elles n'ont rien de surnaturel.

Regardez Et l'homme créa les dieux de Pascal Boyer par exemple.

Par contre, la « mémétique », c'est une fausse piste.
 
Dans l’ouvrage d’André Comte-Sponville, nous avons extrait six bonnes raisons de ne pas croire en Dieu, que nous avons opposés à six bonnes raisons de croire. A vous de choisir…

Six bonnes raisons de croire​

1. Croire en Dieu permet de penser que la vie n’est qu’une étape et qu’il existe, après la mort, un « autre chose », un « ailleurs » où retrouver tous ceux que l’on a aimés.

2. Qui, sinon Dieu, aurait mis l’idée de Dieu dans l’homme ? L’homme est le seul animal doté d’une spiritualité, et ce depuis les quelques millions d’années qui nous séparent de la nuit des cavernes.

3. Aucune création n’est sans créateur, rien dans l’univers n’existe sans raison. Croire que la vie relève du hasard, c’est comme jeter deux millions de lettres alphabétiques par terre et attendre qu’elles produisent un roman.

4. La perfection de ce monde. « L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger », disait Voltaire. Si tous les actes gratuits, les gestes d’amour, Descartes, Mozart et Michel-Ange, les destins extraordinaires comme les petites vies quotidiennes existent depuis des millions d’années, c’est que la beauté, le bien et le mal ont un sens. A nous de le trouver.

5. Pour appartenir à une communauté, ne pas se sentir seul.

6. Pourquoi avoir besoin d’une preuve pour croire ? La foi est un pari, c’est un acte d’amour fou, un anarchisme : l’ultime chose gratuite et qui ne sert à rien.

Six bonnes raisons de ne pas croire​


1. La faiblesse des arguments avancés, et spécialement l’absence de preuve de l’existence de Dieu.

2. L’absence ou la faiblesse des expériences : si Dieu existait, cela devrait se voir ou sentir davantage !

3. Croire en Dieu, c’est expliquer ce que l’on ne comprend pas (le monde, la vie, la conscience) par quelque chose que l’on comprend encore moins (Dieu). Mais ce que l’on ne comprend pas, comment savoir si c’est un Dieu ou une chimère ?

4. L’existence du mal, ou plutôt son excès, sa surabondance : il y a trop d’horreurs dans le monde pour croire qu’il a été créé par un Dieu tout-puissant et infiniment bon.

5. La médiocrité de l’espèce humaine : comment, devant une telle petitesse des créatures, croire à l’infinie perfection d’un Créateur ?

6. Dieu correspond tellement bien à nos désirs (d’être protégés, d’être aimés, de ne pas mourir…) qu’il y a tout lieu de penser qu’il a été inventé pour cela : c’est ce qui fait de la religion, comme Freud l’avait vu, une illusion.

Sinon, les créationnistes utilisent beaucoup de fausses analogies avec les créations humaines pour nous convaincre que les êtres vivants sont une « création divine ».

Genre les caractères d'imprimerie lancés au hasard qui forment un livre. Ou une montre qu'on découvre dans un désert.

Alors que les évolutionnistes ont jamais dit que tout pouvait se transformer en tout. La position évolutionniste est que certains types d'ordre peuvent surgir naturellement, mais d'autres non.
 
Dans l’ouvrage d’André Comte-Sponville, nous avons extrait six bonnes raisons de ne pas croire en Dieu, que nous avons opposés à six bonnes raisons de croire. A vous de choisir…

Six bonnes raisons de croire​

1. Croire en Dieu permet de penser que la vie n’est qu’une étape et qu’il existe, après la mort, un « autre chose », un « ailleurs » où retrouver tous ceux que l’on a aimés.

2. Qui, sinon Dieu, aurait mis l’idée de Dieu dans l’homme ? L’homme est le seul animal doté d’une spiritualité, et ce depuis les quelques millions d’années qui nous séparent de la nuit des cavernes.

3. Aucune création n’est sans créateur, rien dans l’univers n’existe sans raison. Croire que la vie relève du hasard, c’est comme jeter deux millions de lettres alphabétiques par terre et attendre qu’elles produisent un roman.

4. La perfection de ce monde. « L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger », disait Voltaire. Si tous les actes gratuits, les gestes d’amour, Descartes, Mozart et Michel-Ange, les destins extraordinaires comme les petites vies quotidiennes existent depuis des millions d’années, c’est que la beauté, le bien et le mal ont un sens. A nous de le trouver.

5. Pour appartenir à une communauté, ne pas se sentir seul.

6. Pourquoi avoir besoin d’une preuve pour croire ? La foi est un pari, c’est un acte d’amour fou, un anarchisme : l’ultime chose gratuite et qui ne sert à rien.

Six bonnes raisons de ne pas croire​


1. La faiblesse des arguments avancés, et spécialement l’absence de preuve de l’existence de Dieu.

2. L’absence ou la faiblesse des expériences : si Dieu existait, cela devrait se voir ou sentir davantage !

3. Croire en Dieu, c’est expliquer ce que l’on ne comprend pas (le monde, la vie, la conscience) par quelque chose que l’on comprend encore moins (Dieu). Mais ce que l’on ne comprend pas, comment savoir si c’est un Dieu ou une chimère ?

4. L’existence du mal, ou plutôt son excès, sa surabondance : il y a trop d’horreurs dans le monde pour croire qu’il a été créé par un Dieu tout-puissant et infiniment bon.

5. La médiocrité de l’espèce humaine : comment, devant une telle petitesse des créatures, croire à l’infinie perfection d’un Créateur ?

6. Dieu correspond tellement bien à nos désirs (d’être protégés, d’être aimés, de ne pas mourir…) qu’il y a tout lieu de penser qu’il a été inventé pour cela : c’est ce qui fait de la religion, comme Freud l’avait vu, une illusion.
Tu pars déjà sur une base qui n'est pas très stable.
C'est quoi dieu? Spinoza qui a écrit un grand livre sur dieu était athée et bien loin des préoccupations autour du mal, du bien et de la vie après la mort. Ou dirai-je de la vie après la vie.

Mais je pense que tu parles du dieu monothéiste, ce dieu qui attend au tournant les méchants de ce bas monde et qui récompensera tous les paumés de la terre. C'est bien ça?
 
Tu pars déjà sur une base qui n'est pas très stable.
C'est quoi dieu? Spinoza qui a écrit un grand livre sur dieu était athée et bien loin des préoccupations autour du mal, du bien et de la vie après la mort. Ou dirai-je de la vie après la vie.

Mais je pense que tu parles du dieu monothéiste, ce dieu qui attend au tournant les méchants de ce bas monde et qui récompensera tous les paumés de la terre. C'est bien ça?
Oui, implicitement en occident on parle du Dieu des monothéistes, celui que les juifs nous ont refourgué
(bizarre que @Quovadis ne leur reproche pas çà aussi ) :D
 
critiquer et ne rien proposer, ce n'est pas une option

C'est une étape, mais pas la destination. ;)

Malheureusement depuis environ le milieu du 20e siècle, la plupart des philosophes « cool » ont consacré l'essentiel de leur oeuvre à démolir la pensée et les institutions occidentales (comme les religions, la science, l'école, la police, l'économie, l'hétérosexualité...) et ont pas reconstruit grand-chose).
 
Il y a des tas de personnes qui rapportent avoir eu des « expériences » de Dieu ou de personnages surnaturels (Marie, les saints, les anges...). Des millions de personnes.

Alors que d'autres personnes, c'est le vide, c'est le désert, la sécheresse. Et, détail important, elles sont pas toujours moins vertueuses ou moins bien disposées que les personnes qui ont eu de telles expériences.
Cela a l'air de te perturber car cela fait plusieurs fois que tu évoque ce sujet.

Celui qui dit avoir eu une expérience mystique, lui seul en est témoin. Cela ne peut pas se communiquer ni s'analyser.
On peut lui faire confiance, ou pas car la différence entre expérience mystique et hallucination est difficile à faire. (du moins je ne connais pas de méthode)

Il me semble avoir déjà évoqué le cas de Corinne Sombrun qui arrive à entrer en transe et dont on a pu étudier le cerveau durant les transes.
Il se passe bien quelque chose dans le cerveau.

 
Dans l’ouvrage d’André Comte-Sponville, nous avons extrait six bonnes raisons de ne pas croire en Dieu, que nous avons opposés à six bonnes raisons de croire. A vous de choisir…

Six bonnes raisons de croire​

1. Croire en Dieu permet de penser que la vie n’est qu’une étape et qu’il existe, après la mort, un « autre chose », un « ailleurs » où retrouver tous ceux que l’on a aimés.

2. Qui, sinon Dieu, aurait mis l’idée de Dieu dans l’homme ? L’homme est le seul animal doté d’une spiritualité, et ce depuis les quelques millions d’années qui nous séparent de la nuit des cavernes.

3. Aucune création n’est sans créateur, rien dans l’univers n’existe sans raison. Croire que la vie relève du hasard, c’est comme jeter deux millions de lettres alphabétiques par terre et attendre qu’elles produisent un roman.

4. La perfection de ce monde. « L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger », disait Voltaire. Si tous les actes gratuits, les gestes d’amour, Descartes, Mozart et Michel-Ange, les destins extraordinaires comme les petites vies quotidiennes existent depuis des millions d’années, c’est que la beauté, le bien et le mal ont un sens. A nous de le trouver.

5. Pour appartenir à une communauté, ne pas se sentir seul.

6. Pourquoi avoir besoin d’une preuve pour croire ? La foi est un pari, c’est un acte d’amour fou, un anarchisme : l’ultime chose gratuite et qui ne sert à rien.

Six bonnes raisons de ne pas croire​


1. La faiblesse des arguments avancés, et spécialement l’absence de preuve de l’existence de Dieu.

2. L’absence ou la faiblesse des expériences : si Dieu existait, cela devrait se voir ou sentir davantage !

3. Croire en Dieu, c’est expliquer ce que l’on ne comprend pas (le monde, la vie, la conscience) par quelque chose que l’on comprend encore moins (Dieu). Mais ce que l’on ne comprend pas, comment savoir si c’est un Dieu ou une chimère ?

4. L’existence du mal, ou plutôt son excès, sa surabondance : il y a trop d’horreurs dans le monde pour croire qu’il a été créé par un Dieu tout-puissant et infiniment bon.

5. La médiocrité de l’espèce humaine : comment, devant une telle petitesse des créatures, croire à l’infinie perfection d’un Créateur ?

6. Dieu correspond tellement bien à nos désirs (d’être protégés, d’être aimés, de ne pas mourir…) qu’il y a tout lieu de penser qu’il a été inventé pour cela : c’est ce qui fait de la religion, comme Freud l’avait vu, une illusion.
Je trouve que le point 3 en faveur de l'existence de Dieu est paradoxalement plus pertinent d'un point de vue logique que tous les points soulevés ici en défaveur de Dieu.
 
Dans l’ouvrage d’André Comte-Sponville, nous avons extrait six bonnes raisons de ne pas croire en Dieu, que nous avons opposés à six bonnes raisons de croire. A vous de choisir…

Six bonnes raisons de croire​

1. Croire en Dieu permet de penser que la vie n’est qu’une étape et qu’il existe, après la mort, un « autre chose », un « ailleurs » où retrouver tous ceux que l’on a aimés.

2. Qui, sinon Dieu, aurait mis l’idée de Dieu dans l’homme ? L’homme est le seul animal doté d’une spiritualité, et ce depuis les quelques millions d’années qui nous séparent de la nuit des cavernes.

3. Aucune création n’est sans créateur, rien dans l’univers n’existe sans raison. Croire que la vie relève du hasard, c’est comme jeter deux millions de lettres alphabétiques par terre et attendre qu’elles produisent un roman.

4. La perfection de ce monde. « L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger », disait Voltaire. Si tous les actes gratuits, les gestes d’amour, Descartes, Mozart et Michel-Ange, les destins extraordinaires comme les petites vies quotidiennes existent depuis des millions d’années, c’est que la beauté, le bien et le mal ont un sens. A nous de le trouver.

5. Pour appartenir à une communauté, ne pas se sentir seul.

6. Pourquoi avoir besoin d’une preuve pour croire ? La foi est un pari, c’est un acte d’amour fou, un anarchisme : l’ultime chose gratuite et qui ne sert à rien.

Six bonnes raisons de ne pas croire​


1. La faiblesse des arguments avancés, et spécialement l’absence de preuve de l’existence de Dieu.

2. L’absence ou la faiblesse des expériences : si Dieu existait, cela devrait se voir ou sentir davantage !

3. Croire en Dieu, c’est expliquer ce que l’on ne comprend pas (le monde, la vie, la conscience) par quelque chose que l’on comprend encore moins (Dieu). Mais ce que l’on ne comprend pas, comment savoir si c’est un Dieu ou une chimère ?

4. L’existence du mal, ou plutôt son excès, sa surabondance : il y a trop d’horreurs dans le monde pour croire qu’il a été créé par un Dieu tout-puissant et infiniment bon.

5. La médiocrité de l’espèce humaine : comment, devant une telle petitesse des créatures, croire à l’infinie perfection d’un Créateur ?

6. Dieu correspond tellement bien à nos désirs (d’être protégés, d’être aimés, de ne pas mourir…) qu’il y a tout lieu de penser qu’il a été inventé pour cela : c’est ce qui fait de la religion, comme Freud l’avait vu, une illusion.
lis Sénéque et arrête de te poser les mauvaises questions , tu vas juste finir ta vie dans la même ignorance qu'aujourd'hui si tu n'y remédie pas ...
 
lis Sénéque et arrête de te poser les mauvaises questions , tu vas juste finir ta vie dans la même ignorance qu'aujourd'hui si tu n'y remédie pas ...

Ça sert à quoi de lui faire lire Sénèque? Après tu vas dire qu'il ne l'a pas compris et que les spécialistes universitaires de Sénèque avec 20, 30, 40 ans de recherches sont tous des égarés aussi et qu'il n'y a que toi qui l'aies « compris ». :claque:
 
Peut être parce que la question est sans réponse.
J'ai plutôt l'impression qu'on mélange tout d'un côté comme de l'autre (athée versus croyant).

Et que l'essentiel est renié par les deux parties.

L'essentiel ? C'est d'oser se regarder en face. Qu'est-ce qui, dans le discours de l'autre, pourrait me faire réfléchir et remettre en question. Qu'est ce qu'il dit de moi que je refuse de voir ?

Personnellement, je suis plus ou moins d'accord avec ces arguments... Mais ce ne sont des arguments qu'à l'encontre des religions et non de Dieu. D'ailleurs, c'est bien facile aussi de remettre l'existence de Dieu en question sans même chercher à le définir.
 
L'essentiel ? C'est d'oser se regarder en face. Qu'est-ce qui, dans le discours de l'autre, pourrait me faire réfléchir et remettre en question. Qu'est ce qu'il dit de moi que je refuse de voir ?
C'est quelque chose que je pratique depuis longtemps dans les débats avec des croyants et j'en suis arrivé à ceci :
  • je suis agnostique en ce qui concerne l'existence de "quelque chose" qui nous dépasse. (transcendance ou immanence)
  • je suis résolument et définitivement athée en ce qui concerne l'existence des dieux des religions (toutes les religions)

je trouve que cette formule d'André Comte-Sponville résume parfaitement la situation

"Une religion, qu’est-ce d’autre qu’une doctrine qui explique quelque chose que l’on ne comprend pas (l’existence de l’univers, de la vie, de la pensée…) par quelque chose que l’on comprend encore moins (Dieu)?"
 
Retour
Haut