Dans l’ouvrage d’André Comte-Sponville, nous avons extrait six bonnes raisons de ne pas croire en Dieu, que nous avons opposés à six bonnes raisons de croire. A vous de choisir…
2. Qui, sinon Dieu, aurait mis l’idée de Dieu dans l’homme ? L’homme est le seul animal doté d’une spiritualité, et ce depuis les quelques millions d’années qui nous séparent de la nuit des cavernes.
3. Aucune création n’est sans créateur, rien dans l’univers n’existe sans raison. Croire que la vie relève du hasard, c’est comme jeter deux millions de lettres alphabétiques par terre et attendre qu’elles produisent un roman.
4. La perfection de ce monde. « L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger », disait Voltaire. Si tous les actes gratuits, les gestes d’amour, Descartes, Mozart et Michel-Ange, les destins extraordinaires comme les petites vies quotidiennes existent depuis des millions d’années, c’est que la beauté, le bien et le mal ont un sens. A nous de le trouver.
5. Pour appartenir à une communauté, ne pas se sentir seul.
6. Pourquoi avoir besoin d’une preuve pour croire ? La foi est un pari, c’est un acte d’amour fou, un anarchisme : l’ultime chose gratuite et qui ne sert à rien.
1. La faiblesse des arguments avancés, et spécialement l’absence de preuve de l’existence de Dieu.
2. L’absence ou la faiblesse des expériences : si Dieu existait, cela devrait se voir ou sentir davantage !
3. Croire en Dieu, c’est expliquer ce que l’on ne comprend pas (le monde, la vie, la conscience) par quelque chose que l’on comprend encore moins (Dieu). Mais ce que l’on ne comprend pas, comment savoir si c’est un Dieu ou une chimère ?
4. L’existence du mal, ou plutôt son excès, sa surabondance : il y a trop d’horreurs dans le monde pour croire qu’il a été créé par un Dieu tout-puissant et infiniment bon.
5. La médiocrité de l’espèce humaine : comment, devant une telle petitesse des créatures, croire à l’infinie perfection d’un Créateur ?
6. Dieu correspond tellement bien à nos désirs (d’être protégés, d’être aimés, de ne pas mourir…) qu’il y a tout lieu de penser qu’il a été inventé pour cela : c’est ce qui fait de la religion, comme Freud l’avait vu, une illusion.
Six bonnes raisons de croire
1. Croire en Dieu permet de penser que la vie n’est qu’une étape et qu’il existe, après la mort, un « autre chose », un « ailleurs » où retrouver tous ceux que l’on a aimés.2. Qui, sinon Dieu, aurait mis l’idée de Dieu dans l’homme ? L’homme est le seul animal doté d’une spiritualité, et ce depuis les quelques millions d’années qui nous séparent de la nuit des cavernes.
3. Aucune création n’est sans créateur, rien dans l’univers n’existe sans raison. Croire que la vie relève du hasard, c’est comme jeter deux millions de lettres alphabétiques par terre et attendre qu’elles produisent un roman.
4. La perfection de ce monde. « L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger », disait Voltaire. Si tous les actes gratuits, les gestes d’amour, Descartes, Mozart et Michel-Ange, les destins extraordinaires comme les petites vies quotidiennes existent depuis des millions d’années, c’est que la beauté, le bien et le mal ont un sens. A nous de le trouver.
5. Pour appartenir à une communauté, ne pas se sentir seul.
6. Pourquoi avoir besoin d’une preuve pour croire ? La foi est un pari, c’est un acte d’amour fou, un anarchisme : l’ultime chose gratuite et qui ne sert à rien.
Six bonnes raisons de ne pas croire
1. La faiblesse des arguments avancés, et spécialement l’absence de preuve de l’existence de Dieu.
2. L’absence ou la faiblesse des expériences : si Dieu existait, cela devrait se voir ou sentir davantage !
3. Croire en Dieu, c’est expliquer ce que l’on ne comprend pas (le monde, la vie, la conscience) par quelque chose que l’on comprend encore moins (Dieu). Mais ce que l’on ne comprend pas, comment savoir si c’est un Dieu ou une chimère ?
4. L’existence du mal, ou plutôt son excès, sa surabondance : il y a trop d’horreurs dans le monde pour croire qu’il a été créé par un Dieu tout-puissant et infiniment bon.
5. La médiocrité de l’espèce humaine : comment, devant une telle petitesse des créatures, croire à l’infinie perfection d’un Créateur ?
6. Dieu correspond tellement bien à nos désirs (d’être protégés, d’être aimés, de ne pas mourir…) qu’il y a tout lieu de penser qu’il a été inventé pour cela : c’est ce qui fait de la religion, comme Freud l’avait vu, une illusion.