Le 8 Mars, Journée internationale de la femme, est toujours une occasion de revenir sur les acquis et, surtout, de combattre les commandements du machisme ordinaire.
Huit ans après la promulgation de la nouvelle Moudawana, la femme ne jouit toujours pas des mêmes droits que son semblable de sexe masculin et subit des injustices pour le simple fait dêtre née femme. Evidemment, dautres connaissent des sorts pires, allant de lemprisonnement pour avoir été violée (cétait le cas en Egypte, il y a encore quelques mois) à la lapidation en passant par la défiguration punitive. Que les femmes marocaines soient un peu mieux loties que leurs ****urs nest pas une excuse pour se reposer sur ses lauriers. A la maison, au travail en passant par la rue, la femme marocaine est en permanence victime dune misogynie ambiante. Florilège de ces trucs qui énervent nos concitoyennes.
La menace de viol, sur toi elle planera
Si le viol est considéré comme lexpression ultime du machisme, cest parce que le lieu par excellence pour exercer la domination masculine est la sexualité. Au Maroc, ce crime est passible dune peine de cinq à dix ans de prison, et natteint vingt ans que si la victime est une mineure de moins de 15 ans, remplacez mineure par vierge et vous chasserez lamalgame avec la pédophilie.
Difficile de chiffrer le nombre de victimes au Maroc, étant donné que ce crime couvre dopprobre la violée plus que le violeur. Cependant, parmi les interrogées ayant répondu à une enquête faite par le Haut commissariat au plan en 2011, 23% ont avoué avoir subi un acte de violence sexuelle. Côté violeurs, lAssociation marocaine de lutte contre lavortement clandestin avait révélé, en 2010, le nombre de condamnés pour viol de lannée 2008, qui a atteint 8000 et dont lécrasante majorité ne purgera pas la totalité de la peine. Quant au viol conjugal, il nest tout simplement pas reconnu par la législation marocaine.
http://www.telquel-online.com/content/société-dur-dur-d’être-une-femme
Huit ans après la promulgation de la nouvelle Moudawana, la femme ne jouit toujours pas des mêmes droits que son semblable de sexe masculin et subit des injustices pour le simple fait dêtre née femme. Evidemment, dautres connaissent des sorts pires, allant de lemprisonnement pour avoir été violée (cétait le cas en Egypte, il y a encore quelques mois) à la lapidation en passant par la défiguration punitive. Que les femmes marocaines soient un peu mieux loties que leurs ****urs nest pas une excuse pour se reposer sur ses lauriers. A la maison, au travail en passant par la rue, la femme marocaine est en permanence victime dune misogynie ambiante. Florilège de ces trucs qui énervent nos concitoyennes.
La menace de viol, sur toi elle planera
Si le viol est considéré comme lexpression ultime du machisme, cest parce que le lieu par excellence pour exercer la domination masculine est la sexualité. Au Maroc, ce crime est passible dune peine de cinq à dix ans de prison, et natteint vingt ans que si la victime est une mineure de moins de 15 ans, remplacez mineure par vierge et vous chasserez lamalgame avec la pédophilie.
Difficile de chiffrer le nombre de victimes au Maroc, étant donné que ce crime couvre dopprobre la violée plus que le violeur. Cependant, parmi les interrogées ayant répondu à une enquête faite par le Haut commissariat au plan en 2011, 23% ont avoué avoir subi un acte de violence sexuelle. Côté violeurs, lAssociation marocaine de lutte contre lavortement clandestin avait révélé, en 2010, le nombre de condamnés pour viol de lannée 2008, qui a atteint 8000 et dont lécrasante majorité ne purgera pas la totalité de la peine. Quant au viol conjugal, il nest tout simplement pas reconnu par la législation marocaine.
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