Société punitive et délation.

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Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
En Russie, rien de plus banal, chaque jour quelqu'un ou plusieurs sont jugés, emprisonnés, torturés et fouillés.
Statistiquement, rien d'inhabituel pour le plus grand pays du monde, les condamnations sont des plus insolites.
Par exemple, un Moscovite est emprisonnés pour avoir participé à une interview de rue avec Radio Liberty. Autre exemple, Yuri Samoïlov a été arrêté dans le métro de la capitale parce qu'un passager a vu des photos du régiment ukrainien Azov sur l'écran du téléphone portable de celui-ci et a appelé la police. Samoïlov a été détenu pendant 14 jours.

Des poursuites pénales ont été engagées contre Vasily Bolshakov, un habitant de la région de Riazan. Bolshakov risque jusqu'à trois ans de prison. Il a posté une anecdote sur le réseau VKontakt, l'équivalent russe de Facebook. L'appartement des Bolchakov a été perquisitionné par les services secrets. Selon sa femme, les policiers l'ont jeté par terre, l'ont battu et menotté.
 
L'anecdote russe la plus populaire du mois de mars, la voilà :

"Sergei, pourquoi nous retirons-nous de Kherson?"

«Volodia, vous avez vous-même donné l'ordre de débarrasser l'Ukraine des fascistes et des nazis. . .»

Raconter ça au café ou sur le net ça vous envoie illico en prison
 
En Sibérie une écolière a été arrêtée parce qu'elle avait fait un dessin contre la guerre.
Son père a été condamné à 2 ans de prison.
La fillette remise à sa mère malgré qu'elle l'avait abandonnée à la naissance.
 
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