«L’œil du Maroc», «Le photographe des trois Rois»… autant de surnoms que Mohammed Maradji porte avec fierté.
Invité de l’émission «Daif, massira» (un invité, un parcours) diffusée dimanche dernier sur la chaine «France 24», le photographe Mohamed Maradji est revenu sur les principales étapes de son riche parcours professionnel en mettant l’accent en particulier sur certaines de ses photographies dont le succès a dépassé les frontières. Photographe itinérant sur la voie publique, photographe accompagnateur du feu S.M. Mohammed V dans ses multiples déplacements à l’intérieur du Royaume comme à l’étranger, photographe de feu S.M. Hassan II et un des photographes qui accompagnent les activités de S.M. le Roi Mohammed VI, cet infatigable baroudeur est également l’auteur de plusieurs ouvrages dont «Les trois monarques, l’histoire par la photographie» et «50 ans de photographies, Maradji témoin de son époque». Revenant, lors de cette émission, sur l’une des photos de l’époque de feu S.M. Hassan II et dont il se dit également l’artisan et non seulement le photographe, Maradji affirme avoir demandé au souverain et aux autres Chefs d’État maghrébins de se tenir la main à l’issue du sommet de Zeralda en Algérie. «À la sortie du sommet, j’ai remarqué que l’ambiance n’était pas assez joyeuse. J’ai donc demandé à Feu Hassan II et aux autres présidents des pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA) de se tenir la main. Et ils l’ont fait tout en souriant».
Photographe de profession, mais également ami de plusieurs personnalités du monde de l’art et de la culture, Maradji a raconté l’histoire de plusieurs photographies qu’il a prises des stars de la musique arabe, dont Mohamed Abdelwahab, Abdelhalim Hafedh et Oum Keltoum. Une histoire remarquable le lie d’ailleurs à cette dernière. En effet, après avoir pris plusieurs clichés de l’artiste lors de son passage à l’Olympia de Paris, le photographe l’a rencontrée pour lui faire cadeau de l’album photo de la soirée. Une rencontre suite à laquelle Maradji lui fait la promesse de ne pas publier l’une des photos où on la voit tomber sur scène.
«J’ai tenu ma promesse et je n’ai jamais publié la fameuse photo de son vivant», a assuré le photographe lors de cette émission. Pour rappel, né en 1939, Maradji, qui est l’auteur de plusieurs publications, avait reçu de nombreux Prix et récompenses durant son parcours professionnel, comme il a été décoré par plusieurs dirigeants étrangers. Autodidacte, il avait appris les techniques de la photographie par ses propres moyens avant de suivre une formation à l’Agence Keystone à Paris. Agence avec laquelle il a collaboré pendant plusieurs années.
https://lematin.ma/journal/2017/soi...maradji-sur-laquo-france24-raquo-/280070.html
Invité de l’émission «Daif, massira» (un invité, un parcours) diffusée dimanche dernier sur la chaine «France 24», le photographe Mohamed Maradji est revenu sur les principales étapes de son riche parcours professionnel en mettant l’accent en particulier sur certaines de ses photographies dont le succès a dépassé les frontières. Photographe itinérant sur la voie publique, photographe accompagnateur du feu S.M. Mohammed V dans ses multiples déplacements à l’intérieur du Royaume comme à l’étranger, photographe de feu S.M. Hassan II et un des photographes qui accompagnent les activités de S.M. le Roi Mohammed VI, cet infatigable baroudeur est également l’auteur de plusieurs ouvrages dont «Les trois monarques, l’histoire par la photographie» et «50 ans de photographies, Maradji témoin de son époque». Revenant, lors de cette émission, sur l’une des photos de l’époque de feu S.M. Hassan II et dont il se dit également l’artisan et non seulement le photographe, Maradji affirme avoir demandé au souverain et aux autres Chefs d’État maghrébins de se tenir la main à l’issue du sommet de Zeralda en Algérie. «À la sortie du sommet, j’ai remarqué que l’ambiance n’était pas assez joyeuse. J’ai donc demandé à Feu Hassan II et aux autres présidents des pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA) de se tenir la main. Et ils l’ont fait tout en souriant».
Photographe de profession, mais également ami de plusieurs personnalités du monde de l’art et de la culture, Maradji a raconté l’histoire de plusieurs photographies qu’il a prises des stars de la musique arabe, dont Mohamed Abdelwahab, Abdelhalim Hafedh et Oum Keltoum. Une histoire remarquable le lie d’ailleurs à cette dernière. En effet, après avoir pris plusieurs clichés de l’artiste lors de son passage à l’Olympia de Paris, le photographe l’a rencontrée pour lui faire cadeau de l’album photo de la soirée. Une rencontre suite à laquelle Maradji lui fait la promesse de ne pas publier l’une des photos où on la voit tomber sur scène.
«J’ai tenu ma promesse et je n’ai jamais publié la fameuse photo de son vivant», a assuré le photographe lors de cette émission. Pour rappel, né en 1939, Maradji, qui est l’auteur de plusieurs publications, avait reçu de nombreux Prix et récompenses durant son parcours professionnel, comme il a été décoré par plusieurs dirigeants étrangers. Autodidacte, il avait appris les techniques de la photographie par ses propres moyens avant de suivre une formation à l’Agence Keystone à Paris. Agence avec laquelle il a collaboré pendant plusieurs années.
https://lematin.ma/journal/2017/soi...maradji-sur-laquo-france24-raquo-/280070.html