Mon grand ami dans le monde de la virtualité:
Il est ainsi des mots qui, sans que l’on sache très bien ni comment ni pourquoi, s’installent dans le vocabulaire du social et de la politique au point de devenir incontournables. Utilisés par tout un chacun, ils finissent par produire des consensus d’autant plus larges que leur sens reste vague. Le principal reproche que l’on puisse leur faire, ce n’est pas de manquer de sens, mais au contraire d’en avoir une telle abondance que chacun peut y mettre le sien sans pour autant être sûr que ce soit bien celui de son interlocuteur. Un des procédés les plus efficaces consiste à utiliser le nom dérivé plutôt que le verbe et accomplir ainsi le « miracle du substantif » : le nom a en effet cet avantage sur le verbe qu’il est pas nécessairement suivi d’un complément. Il suffit pour s’en convaincre d’essayer de faire une phrase en remplaçant par exemple « exclusion » par « exclure » ou « intégration » par intégrer.
Victimisation est un de ces mots pièges que nous devons décrypter et n’employer qu’avec précautions.
Je ne peux pas etre plus clair et plus explicite,
Ada7e i7afede rabbi, igoute mayajerane, idrousse mayassane,