Une expérience scientifique inédite menée par des chercheurs américains a permis à un panel de volontaires de "vivre" l'expérience de vaches menées à l'abattoir. Leur conclusion ? Sous un casque de réalité virtuelle, on change de regard sur la condition animale.
Que ressentent des vaches lorsqu'elles prennent le chemin de l’abattoir ? Comment se représenter les ravages de l'acidification des océans sur les organismes marins ? Aux États-Unis, une étude inédite a questionné le rapport de l'homme à la souffrance animale. Cette expérience scientifique, menée conjointement par des équipes de chercheurs des universités de Géorgie, de Stanford et du Connecticut, visait à montrer comment la réalité virtuelle peut susciter, ou développer, l'empathie humaine pour "le monde naturel" (la faune et la flore).
Équipé de casques de réalité virtuelle, un panel de volontaires s'est retrouvé dans la posture de ruminants poussés à grands coups d'aiguillons électriques dans le camion les menant à l'abattoir. Ils ont aussi été immergés dans une colonie de polypes, des êtres marins dont les membres sont aujourd'hui rongés par l'acidification des océans.
Les résultats, publiés dans le Journal of Computer-Mediated Communication, laissent apparaître que les participants à cette expérience ont vu croître leur conscience des enjeux environnementaux. Le traumatisme créé par cette simulation immersive s'est prolongé chez eux durant une semaine. Soit infiniment plus longtemps que chez un autre groupe de volontaires, à qui seules des vidéos avaient été données à visionner.
Cette sensibilisation aiguë est précisément ce que cherchaient à provoquer les chercheurs. Avec la réalité virtuelle, ils ont trouvé un levier d'une efficacité redoutable pour rendre les dangers environnementaux plus concrets et réels dans l'esprit humain. Une prise de conscience qui s'est faite beaucoup plus rapidement qu'avec les méthodes de prévention habituelles.
Que ressentent des vaches lorsqu'elles prennent le chemin de l’abattoir ? Comment se représenter les ravages de l'acidification des océans sur les organismes marins ? Aux États-Unis, une étude inédite a questionné le rapport de l'homme à la souffrance animale. Cette expérience scientifique, menée conjointement par des équipes de chercheurs des universités de Géorgie, de Stanford et du Connecticut, visait à montrer comment la réalité virtuelle peut susciter, ou développer, l'empathie humaine pour "le monde naturel" (la faune et la flore).
Équipé de casques de réalité virtuelle, un panel de volontaires s'est retrouvé dans la posture de ruminants poussés à grands coups d'aiguillons électriques dans le camion les menant à l'abattoir. Ils ont aussi été immergés dans une colonie de polypes, des êtres marins dont les membres sont aujourd'hui rongés par l'acidification des océans.
Les résultats, publiés dans le Journal of Computer-Mediated Communication, laissent apparaître que les participants à cette expérience ont vu croître leur conscience des enjeux environnementaux. Le traumatisme créé par cette simulation immersive s'est prolongé chez eux durant une semaine. Soit infiniment plus longtemps que chez un autre groupe de volontaires, à qui seules des vidéos avaient été données à visionner.
Cette sensibilisation aiguë est précisément ce que cherchaient à provoquer les chercheurs. Avec la réalité virtuelle, ils ont trouvé un levier d'une efficacité redoutable pour rendre les dangers environnementaux plus concrets et réels dans l'esprit humain. Une prise de conscience qui s'est faite beaucoup plus rapidement qu'avec les méthodes de prévention habituelles.