Soufisme : hommage à eva de vitray-meyerovitch (1909 / 1999)

Drianke

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« L'islam oblige à reconnaître toutes les communautés spirituelles, tous les prophètes antérieurs. L'islam est le dénominateur commun à toutes les religions. On ne se convertit pas à l'islam. On embrasse une religion qui contient toutes les autres. » Eva



 

Drianke

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Livres en tant qu'auteur

Anthologie du Soufisme, éd. Sindbad, 1978., réédité en 1986 et en 1995, Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes, 132. Ouvrage traduit en italien.
Le Chant de Rûmî, éd. La Table Ronde, 1997 (coll. Les petits livres de la sagesse).
Le Chant du Soleil, éd. La Table ronde, 1993. Ouvrage traduit en espagnol et en turc.
Les Chemins de la Lumière : 75 contes soufis, éd. Retz, 1982. Ouvrage traduit en espagnol.
L'Image de l'Homme dans le Christianisme et l'Islam, avec Jean-Yves Leloup et André Borrely, éd. de l’Ouvert, 1984.
Islam, l’autre Visage, éd. Albin Michel, 1995. Ouvrage traduit en espagnol, en anglais et en turc.
Jésus dans la Tradition Soufie, coécrit avec Faouzi Skali, éd. de l’Ouvert, 1985, réédité et complété en 2004, Albin Michel. Ouvrage traduit en italien, en espagnol et en catalan.
Konya ou la Danse Cosmique, éd. Renard, 1990. Ouvrage traduit en turc.
La Mecque : ville sainte de l’islam, éd. Laffont, 1987. Ouvrage traduit en italien, en allemand et en turc.
Mystique et Poésie en Islam, éd. Desclée de Brouwer, c1972, 1982.
La Prière en Islam, éd. Albin Michel, c1998, réédité en 2003, Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes. Ouvrage traduit en italien et en turc.
Rûmî et le Soufisme, éd. du Seuil, c1977, réédité en 2005, collection Points Sagesses. Ouvrage traduit en anglais, roumain, portugais, bosniaque et tchèque.
Thèmes mystiques dans l’œuvre de Djalâl ud-Dîn Rûmî, thèse Lettres Paris, 1968.
Universalité de l'islam, éd. Albin Michel, 2014.
 

Drianke

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ANTHOLOGIE DU SOUFISME EVA DE VITRAY-MEYEROVITCH

Un cœur blanc comme la neige » Purifie-toi des attributs du moi, afin de pouvoir contempler ta propre essence pure, et contemple dans ton propre cœur toutes les sciences des prophètes, sans livres, sans professeurs, sans maîtres. Le livre du soufi n'est pas composé d'encre et de lettres; il n'est rien d'autre qu'un cœur blanc comme la neige.


• Rûmî


Eva de Vitray était une disciple de Sidi Hamza Boutchichi et fût la première femme invitée à enseigner à l'Université Al Azhar
 

Drianke

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Lors d’une de ses dernières conférences donnée le 26 mai 1998 dans la ville de Konya, en Turquie, où repose Djalâl ed-dîn Rumi, saint soufi du 13ème siècle et fondateur de la confrérie des derviches tourneurs, Eva de Vitray-Meyerovitch déclara à l’auditoire : « Je souhaiterais être enterrée à Konya pour rester jusqu’au jour du Jugement sous l’ombre de la bénédiction de Rûmi ».

La traduction du persan au français de l’œuvre complète de Rûmi a contribué à faire connaître aux occidentaux et aux musulmans eux-mêmes la puissance intellectuelle et spirituelle d’un des hommes qui, au travers des siècles, a préservé et revivifié l’héritage spirituel du Prophète Muhammad. La relation quasi magique qu’entretenait Eva avec la langue persane explique le remarquable travail de traduction commentée qui permet au lecteur non seulement de comprendre, mais de « goûter » les sens profonds et subtils d’un texte de Rûmi. « Souvent, disait-elle, quand on me prête un nouveau manuscrit et qu’il y a un mot douteux, je le rétablis. J’ai l’impression que je l’ai toujours su ».

C’est avec la traduction du Mathnawî, l’œuvre monumentale de Rûmi, une somme spirituelle de cinquante et un mille vers et qui est sans conteste un chef d’œuvre de la littérature universelle, qu’Eva de Vitray-Meyerovitch révéla l’étendue de son talent. Le Mathnawî est tout à la fois : « un livre de poésie, un commentaire général de la théologie islamique, une doctrine métaphysique, un exposé de la pensée et de la vision mystique, une étude approfondie de la psychologie et un document inégalé sur la psychologie sociale de son époque, l’enseignement d’un maître spirituel et une méthode pédagogique extrêmement subtile ».

En 1954, après de nombreuses années d’études et de profonds questionnements, Eva décida d’embrasser la religion musulmane. Elle s’expliquait ainsi sur ce choix : « Pour moi la découverte de l’islam a été comme des retrouvailles ». Cette impression de « retrouvailles » n’a certainement été possible qu’au contact de la sainteté : lorsque notamment elle découvrit la poésie de Djalâl ed-Dîn Rûmi ou lorsqu’elle rencontra au Maroc son guide spirituel.

En effet, si Rûmi lui avait fait entrevoir les trésors de l’islam, Eva chercha toute sa vie un maître spirituel vivant qui, selon la parole soufie, « n’est pas celui duquel tu entends des beaux discours, mais celui dont la présence te transforme ». Les circonstances de la première rencontre d’Eva avec celui qui allait devenir son guide spirituel, Sidi Hamza al-Qadiri Boudchich, rappellent la magie et la fulgurance de la rencontre entre Rûmi et son propre maître, Chams od-dîn de Tabriz, au cours de laquelle les mots échangés furent le vecteur d’une transmission directe de cœur à cœur.
Lors d’un de ses séjours au Maroc, Eva, qui était déjà célèbre pour ses nombreux travaux sur Rûmi et la mystique soufie, avait pu être introduite chez ce maître qui avait accepté de la recevoir en privé. Dès qu’il vit celle qui cherchait si ardemment une guidance, Sidi Hamza dit : « Rûmi est ici ! » en montrant du doigt l’emplacement de son propre cœur. Cette phrase et ce geste eurent un impact inattendu sur Eva qui s’effondra en larmes, saisie par un état spirituel irrépressible. Elle, qui était déjà une septuagénaire, qui avait tellement voyagé, qui avait connu bien des honneurs, qui avait acquis tant de connaissances, succombait spontanément à l’appel de son cœur pour ce maître qu’elle n’avait jamais rencontré auparavant. Eva de Vitray-Meyerovitch avait consacré toute sa vie de traductrice, d’érudite et de chercheuse à Rûmi et à son œuvre, mais, jusqu’à ses derniers jours, elle avait gardé intact son potentiel de disciple, c’est à dire cette pauvreté intérieure sans laquelle il n’y a pas de transformation véritable de l’être.

Parmi les innombrables poèmes qu’Eva a traduit, elle aimait répéter un de ceux que Rûmi composa vers la fin de sa vie et qui résonne aujourd’hui avec un éclat si particulier :

« Notre mort, c’est nos noces avec l’éternité.
Quel est son secret ? Dieu est un.
Le soleil se divise en passant par les ouvertures de la maison ;
Quand ces ouvertures sont fermées, la multiplicité disparaît.
Cette multiplicité existe dans les grappes :
Elle ne se trouve plus dans le suc qui sourd du raisin.
Pour celui qui est vivant dans la lumière de Dieu,
La mort de cette âme charnelle est un bienfait.
A son sujet, ne dis ni mal ni bien,
Car il est passé au-delà du bien et du mal. »


http://www.soufisme.org/2.0/personnalites/evadevitray/le-dernier-voyage-deva-a-konya/
 

Drianke

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Poème sur l'Ascension

Mawlânâ Rûmî ق


Le Prophete de Dieu s'éleva à travers les cieux flamboyants sur le coursier de l'amour,
Les Messagers de Dieu se levèrent pour le saluer ; le front noble, il les bénit tour à tour.
Tenant les rênes, Gabriel lui-même s'envola avec Muhammad, tels deux étoiles
Eclipsant toutes les autres à travers l'obscurité profonde du vide sans étoiles.
Puis ce sublime émissaire appela Muhammad : Seul tu avanceras !
Car ton oeil seul pourra etre temoin, là ou ma vue trop faible cessera.
Il fut donc appelé " le témoin" comme son oeil contemplait sans défaillir,
Sa vue rendue claire et vraie grace à " N'avons Nous pas dilaté ",son collyre.
Cet oeil, temoin de tous les degres des esclavse de Dieu, put discerner,
Une fois levé le voile de l'ego, les âmes basses des âmes élevées.
D'ou la quête de son intercession, car il est Muhammad,
Un faucon connait toute terre gisant sous lui, ainsi le Prophète discerne t-il toute ame.


Le poème de Rûmî ق nous rappelle les conséquences surprenantes du nouzoul, le mouvement vers le bas. Peut-être que la plus grande leçon de l'Ascension est que le Prophète ( sallallâhu`alayhi wa sallam) ne reste pas au Niveau des Deux Portées d'Arc. Il retourne vers la création, - non pas qu'il préfère les créatures au Créateur, après un tel voyage, comment le pourrait-il ?! - Mais parce que la beauté et la compassion qu'il a trouvées en Dieu poussent sa nature compatissante à répandre cette beauté et cette compassion parmi toute l'humanité. Il retourne dans ce monde, mais sans y aspirer; il n'est pas de ce monde. " La pauvreté fait sa fierté".

Le Prophète ( sallallâhu`alayhi wa sallam ) est, comme le dit le poète turc Nabi ( mort 1712) " la manifestation de la lumiere de la beauté; le miroir de l'amour et de l'affection " Puisque toute beauté appartient a Dieu, et qu'Il est un signe parfait des qualités de Dieu dans ce monde éphémère, il est donc digne d'etre aimé, aussi aime t-il !

Wassalâm
<3merci à dawaa95 Al-`Uthmâniyya
 

Drianke

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Le Miroir de la Vérité.

Le coeur d'un homme qui n'a point la connaissance de l'Amour
est comme une coupe de Djamchîd*, mais ne montrant point l'univers.
Le coeur est le miroir où Dieu se manifeste
à condition de n'être affecté par rien d'autre.
Va! nettoie ce miroir de sa rouille étrangère;
puis regardes-y bien: il n'y a plus que Dieu.
Ô coeur! tu es le lieu que le Seigneur regarde:
voir un autre que Lui ne t'est donc point permis.
Ta douleur est aussi ton remède; à personne
comme à toi, la douleur n'est aussi le remède.
Tu es coeur; pour atteindre à la piété sincère,
aucune alchimie n'est préférable à toi-même.
Tout coeur non identique à celui d'Imâni
n'a point tout rejeté pour l'amour de l'Ami.

*Djamchîd était un héros iranien qui possédait une coupe magique et il prétendait pouvoir voir l'univers, grâce à cette coupe.

Djalâl ad-Dîn Rûmî
 

Drianke

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La complainte du nay



Écoute la flûte de roseau, écoute sa plainte
Des séparations, elle dit la complainte :

– Depuis que de la roselière, on m’a coupée
En écoutant mes cris, hommes et femmes ont pleuré.

– Pour dire la douleur du désir sans fin
Il me faut des poitrines lacérées de chagrin.

– Ceux qui restent éloignés de leur origine
Attendent ardemment d’être enfin réunis.

– Moi, j’ai chanté ma plainte auprès de tous,
Unie aux gens heureux, aux malheureux, à tous.

– Chacun à son idée a cru être mon ami
Mais personne n’a cherché le secret de mon âme ;

– Mon secret pourtant n’est pas loin de ma plainte,
Mais l’œil ne voit pas et l’oreille est éteinte.

– Le corps n’est pas caché à l’âme ni l’âme au corps,
Ce sont les yeux de l’âme seuls qui pourraient le voir.

– Le chant de cette flûte, c’est du feu, non du vent.
Quiconque n’a pas ce feu, qu’il devienne néant !

– C’est le feu de l’amour qui en elle est tombé,
Et si le vin bouillonne, c’est d’amour qu’il le fait.

– La flûte est la compagne des esseulés d’amour,
Et nos voiles par ses notes, connaissent la déchirure.


– La flûte est le poison et l’antidote aussi.
Elle est l’amant, elle est l’Aimé, elle est ainsi.

– La flûte dit le récit du chemin plein de sang
Et les histoires des fous d’amour et des amants.

– Il faut avoir perdu la raison pour comprendre,
Mais la langue n’a que l’oreille comme cliente.

– En ce chagrin brûlant, notre âme s’est perdue.
Ces jours sont devenus compagnons de nos brûlures.

& …


[Ces distiques sont les vers qui ouvrent le Mathnawî-I Ma‘navî, « le Poème spirituel » – qui en compte plus de 2500 -, œuvre majeure du grand poète mystique persan du XIIIème siècle, Rûmi.

Quelques phrases d’Eve Feuillebois-Pierunek*, spécialiste de littérature mystique persane à la Sorbonne, pour replacer cette évocation poétique dans le contexte de cette œuvre immense du Maître :

Les parties didactiques révèlent une immense érudition, sans jamais tomber dans la sécheresse ou l’abstraction. […]

Les parties extatiques sont parmi les plus beaux morceaux de poésie lyrique persane.

L’auteur y chante le désir fou de l’Autre, la nostalgie de l’Origine, la douleur de la séparation, la disparition de l’être aimé, face de Dieu et voile recouvrant l’univers, la déification par laquelle on accède à un état indicible où l’on n’est plus. Le passage le plus célèbre du Mathnawî est l’exorde, constitué d’une métaphore filée. La flûte de roseau (nay) personnifie la voix de Rûmî et exprime son credo poétique : l’essence même de la poésie la voue à l’expression de la souffrance de l’exil et du désir de la réunification. Le parcours de la flûte de roseau s’apparente à celui de l’homme, éloigné de sa patrie céleste, conscient de cette séparation et capable de la dire.]
 

Drianke

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Il était une fois un cheikh qui était le plus éclairé parmi les hommes de la terre.
Le peuple le considérait comme un prophète. Un matin, sa femme lui dit :

" Ton cœur est aussi dur que le roc !
Est ce que cela fait aussi partie des règles de la sagesse ?
Tous nos enfants sont morts, et moi, à force de pleurer, je suis devenue courbée comme un arc. Toi personne ne t’a jamais vu pleurer.

N’y a-t-il pas de place pour la pitié dans ton cœur ? nous sommes tous attachés à toi et nous te servons jour et nuit,
mais que pouvons-nous espérer de quelqu’un qui ne connaît pas la pitié ?

Le cheikh répondit :

" Tu fais erreur si tu crois qu’il n’existe ni pitié ni tendresse dans mon cœur.
J’ai pitié des infidèles qui risquent l’enfer à cause de leurs blasphèmes.
Lorsqu’un chien me mord, je demande à Dieu de lui offrir un caractère plus doux
car s’il mordait quelqu’un d’autre, il courrait le risque d’être lapidé. "


La femme répliqua :

" Si vraiment tu as une telle tendresse pour l’univers tout entier, pourquoi n’y a-t-il pas trace de larmes dans tes yeux
alors que le destin nous a repris nos enfants ? "


Le cheikh répondit :

" Qu’ils soient morts ou vivants, ils ne disparaîtront jamais des yeux de mon cœur.
Pourquoi pleurerais-je alors que je les vois sans cesse, là, devant moi ?
On ne pleure quelqu’un que lorsqu’on est séparé de lui ! "


Un autre jour, un homme nommé Behlul demanda à ce même cheikh :

" Dis-moi comment tu te portes. Dans quel état te trouves-tu ? "


Il répondit :

" Tous les voyageurs subissent Sa volonté et les rivières coulent dans le sens qu’Il ordonne.
La vie et la mort vont là où Il veut.
Certains reçoivent des messages de condoléances et d’autres des félicitations.
Personne ne peut sourire s’Il n’en a donné l’ordre ! "


Behlul dit alors :

" Tu dis vrai et tu as cent mille fois raison.
Mais explique-moi ceci un peu plus clairement afin que l’ignorant comme le savant puissent profiter de ta sagesse.
Prépare-nous un festin de mets variés afin que chacun puisse manger ce qui lui convient ! "


Le cheikh :

" Chacun sait que rien ni personne
ne peut faire quoi que ce soit sans la volonté de Dieu, même la feuille de l’arbre.
Et Ses ordres sont en grand nombre et personne n’en peut faire le compte
car qui pourrait compter les feuilles d’un arbre ?

Ce qui est infini ne peut être délimité par les mots.

Les décrets de Dieu trouvent l’acceptation chez Ses créatures.

Quand la créature se soumet à la décision de Dieu, la vie et la mort lui semblent égales.
Sa vie n’et pas tournée vers le gain, mais vers Dieu.
Sa mort n’est pas causée par les maladies ou les épreuves, mais par Dieu.
Sa foi ne s’adresse pas aux houris et au paradis, mais à Dieu.
Elle renonce au blasphème, non par crainte de l’enfer, mais par crainte de Dieu.
Ceci est dans sa nature.
Ce n’est pas une chose qu’elle a acquise par ses efforts ou par la pratique de l’ascétisme.
Elle rit seulement lorsqu’elle constate que Dieu l’a acceptée.
Pour elle, le destin est une friandise.
Si un serviteur de Dieu est d’une telle nature,
pourquoi dirait-il : " O mon Dieu ! Change ma destinée ! "

C’est parce qu’il savait que la mort de ses enfants avait été voulue par Dieu
que cette mort lui était aussi douce que les kadaïfs (pâtisserie orientale).

Menesvi
 

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
"La Prière en Islam, éd. Albin Michel, c1998, réédité en 2003, Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes. Ouvrage traduit en italien et en turc."

Je l'ai lu en français !

Magnifique et indispensable à lire quand on veut se mettre à la prière ( on que l'on prie déjà ) pour comprendre que ce ne sont pas juste des gesticulations stériles.

Tout y est expliqué jusqu'au pourquoi on tourne et pointe l'index lors du Tachahoud !

Explication aussi sur le tournoiement des derviches et le sens du positionnement de leurs mains.

A lire si ce n'est déjà fait. :love:
 
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