Soupçonné d'espionnage par les Américains, Huawei annonce la 5G "made in Europe"

Le dirigeant de Huawei pour l'Europe a annoncé mardi que le géant chinois des télécommunications allait installer "des unités de production" sur le continent européen, alors que le groupe tente de lutter contre la pression américaine sur les pays du bloc pour y interdire l'entreprise.

"Huawei est plus engagé que jamais vis-à-vis de l'Europe", a déclaré Abraham Liu, vice-président du groupe pour l'Europe, lors d'une réception organisée à l'occasion du Nouvel An chinois à Bruxelles.


"(...) nous avons décidé d'implanter des unités de production en Europe afin que nous puissions vraiment avoir la 5G pour l'Europe conçue en Europe", a-t-il ajouté, se félicitant à l'idée de "passer les vingt prochaines années ici".


Cette annonce intervient quelques jours seulement après que l'UE a ouvert partiellement la porte à Huawei. L'UE a publié mercredi une série de recommandations strictes pour le déploiement du réseau 5G en Europe afin de prévenir tout "risque pour la sécurité", sans toutefois bannir Huawei soupçonné d'espionnage par les Américains.


Ces recommandations, concoctées par les Etats membres de l'UE et l'exécutif européen, préconisent "d'appliquer des restrictions pertinentes pour les fournisseurs considérés comme présentant un risque élevé", sans nommer aucune entreprise.


La publication de ces mesures non contraignantes pour les 27 Etats membres de l'UE succédait au feu vert partiel du gouvernement britannique à la participation de Huawei à son propre réseau 5G.

Regards tournés vers l'Allemagne

L'UE recommande pour "atténuer les risques pour la sécurité" de procéder à des "exclusions nécessaires (...) pour les actifs critiques et sensibles (...) tels que les fonctions de gestion et d'orchestration du réseau".


L'implantation d'usines en Europe contribuerait à persuader les Etats membres de l'UE de renoncer à des mesures sévères à l'encontre de Huawei. Désormais, tous les regards sont tournés vers l'Allemagne, qui a retardé sa décision d'interdiction.


Huawei affirme employer plus de 13.000 personnes et gère deux centres régionaux et 23 centres de recherche dans 12 pays de l'UE. Le groupe chinois est l'un des principaux fournisseurs mondiaux de technologies de réseau, et l'un des rares - avec les groupes de télécoms européens Nokia et Ericsson - capable de bâtir des réseaux 5G.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Après tout, je trouve que malgré le risque que représente Huaweï, le décision qui a été prise est la plus diplomatique : n’exclure de ce marché, que les fournisseurs et opérateurs qui ne respectraient pas un cahier des charges incluant des critères de sécurité et de confidentialité. Au moins s’il y a des accusations, elles reposeront sur du concret, pas sur des suspicions à priori ; Huaweï ne serait pas exclue parce que c’est Huaweï, mais serait exclue si elle ne répondait pas à ce cahier des charges.

Puis les États‑Unis ont été grillé en train d’espionner des communications téléphoniques en Europe, alors ils sont mal placés pour donner des leçons :p .
 
Après tout, je trouve que malgré le risque que représente Huaweï, le décision qui a été prise est la plus diplomatique : n’exclure de ce marché, que les fournisseurs et opérateurs qui ne respectraient pas un cahier des charges incluant des critères de sécurité et de confidentialité. Au moins s’il y a des accusations, elles reposeront sur du concret, pas sur des suspicions à priori ; Huaweï ne serait pas exclue parce que c’est Huaweï, mais serait exclue si elle ne répondait pas à ce cahier des charges.

Puis les États‑Unis ont été grillé en train d’espionner des communications téléphoniques en Europe, alors ils sont mal placés pour donner des leçons :p .

C'est clair c'est l'hôpital qui se fout de la charité:D
 
L’affaire Huawei était dès le début une histoire de « barbouzes » dans lequel le Canada a sous-traité pour les États-Unis une partie des basses œuvres en procédant à l’arrestation de Mme Meng Wanzhou, la première responsable financière du géant chinois Huawei (et fille de son fondateur Ren Zhenfei) le 1er décembre 2018.

Cette affaire est désormais close. La responsable chinoise a été libérée en échange de deux espions canadiens détenus en Chine dont nous avions révélé les fonctions exactes en 2019.


Cette affaire se termine au moment où la même bande tente de prendre en otage les peuples du monde entier. Le Canada, qui autrefois faisait partie du rêve de certains, appartient enfin clairement au clan des États mafieux.
 
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