Soupçons de viols en réunion : les six pompiers de paris placés sous le statut de témoin assisté

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L'enquête sur les soupçons de viols en réunion contre des pompiers de Paris progresse. Six d'entre eux ont été placés, lundi 6 mai, sous le statut de témoin assisté par le juge d'instruction, a appris France 3 de source judiciaire. Ils sont soupçonnés d'avoir violé en réunion une jeune Norvégienne à la caserne Plaisance, dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 mai.
Aucun d'entre eux n'est donc mis en examen pour le moment. Comme l'explique le site officiel service-public.fr, le témoin assisté est une "personne mise en cause dans une affaire pénale sans être mise en examen". "Un placement sous le statut de témoin assisté est ordonné lorsqu'il y a des charges moins lourdes que celles qui entraînent une mise en examen", précise le site.
La jeune femme accuse "six ou sept" pompiers
La victime affirme avoir d'abord eu "un rapport consenti" avec l'un des pompiers, âgé de 26 ans, "dans le noir", dans la chambre de ce dernier. Mais cette relation sexuelle aurait été "suivie d'autres non consenties avec des pompiers, six ou sept, selon elle", d'après France 3. La jeune femme se serait ensuite réfugiée dans les toilettes de la caserne avant d'être découverte par ses amies, "en état de choc".
Elle a porté plainte samedi contre les pompiers pour viols en réunion. Interpellé, le pompier de 26 ans a d'abord nié les faits avant de reconnaître un rapport consenti, puis d'affirmer que le ou les rapports suivants étaient eux aussi consentis, selon les informations de France 3.


Comme avec la canadienne versus quai des "orfèvres" et aussi

Une élève de 16 ans à l'école des sapeurs-pompiers passe un entretien dans une caserne d'Abbeville, dans la Somme. En sortant de ce rendez-vous, elle confie à ses proches avoir été violée par un formateur puis porte plainte. Selon son avocate, elle a indiqué aux enquêteurs avoir été incapable de se défendre. Le pompier de 32 ans a été mis en examen pour "viol aggravé" et "agression sexuelle".
Le suspect parle d'une relation consentie
Son nom est déjà apparu il y a une dizaine d'années, lors d'une autre affaire de corruption de mineure. Il n'avait pas été inquiété par la justice, mais suspendu durant deux ans par sa hiérarchie. D'après son avocat, il reconnaît avoir eu une relation avec l'adolescente, mais assure qu'elle était consentante. "Cette jeune fille n'évoque pas de violences, n'évoque pas de menaces, et reste à mon sens assez floue quant à une éventuelle contrainte", estime Me Marc Blondet, avocat de la défense. Le suspect a été placé en détention provisoire vendredi 3 mai.
 
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