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Souveraineté alimentaire : pourquoi la France fait fausse route
Dans un rapport, l’association de développement international CCFD-Terre solidaire dénonce le dévoiement du concept de souveraineté alimentaire par les industriels et le gouvernement, basé sur un système agricole tourné vers l’export.
Deux visions irréconciliables de la souveraineté alimentaire. D’un côté, la définition historique des militants altermondialistes, reprise par l’ONU, et qui insiste sur le «droit» des peuples à une «nourriture saine […] produite par des méthodes écologiques et durables». De l’autre, celle qui est brandie depuis plusieurs années par les responsables politiques et agricoles français, vantant les exportations et leur ambition à «nourrir le monde».
Dénonçant un «détournement» de la souveraineté alimentaire, l’association de développement international CCFD-Terre solidaire publie, ce jeudi 26 juin, son premier «observatoire de la souveraineté alimentaire» pour démontrer les impacts économiques, sociaux et environnementaux des «interdépendances» entre la France et les pays du sud et «susciter une prise de conscience», explique Lorine Azoulai, chargée de plaidoyer pour l’association et co-autrice du rapport.
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Souveraineté alimentaire : pourquoi la France fait fausse route
Dans un rapport, l’association de développement international CCFD-Terre solidaire dénonce le dévoiement du concept de souveraineté alimentaire par les industriels et le gouvernement, basé sur un système agricole tourné vers l’export.