podcast intéressant surtout le début : comment l'homme a inventé les dieux par la croyance dans des causes finales
« Croire en sa bonne étoile », « croire en l'avenir », « croire en Dieu », bien sûr, mais aussi « croire en l'expression de ses sentiments distingués », ou encore « croire sur parole ». La croyance semble toujours se placer du côté de l'invérifiable, de l'incertitude : c'est l'avenir qui n'est pas encore écrit, ce sont les sentiments pas forcément dignes de confiance, et puis la parole qui peut être mensonge, sans parler de Dieu dont on dispute encore la preuve de l'existence.
Invérifiable, incertaine, inexplicable, la croyance donc…, et pourtant, on croit dur comme fer : c’est que croire est peut-être irrationnel, c’est même sûrement le contraire par excellence de la preuve, du savoir et du fait, mais la croyance n’en est pas moins puissante. Elle nous fait contourner des échelles, aller à la messe tous les dimanches, jouer au loto les vendredi 13, parfois même entrer en guerre. La croyance nous pousse donc à agir d’une certaine manière, elle structure nos mœurs et nos cultures, elle s’infiltre là où la raison n’a rien à faire, elle rend impuissantes toutes nos démonstrations.
D'où vient alors cette puissance de la croyance, celle qui fait dire « J'y crois encore » alors que tout est perdu, cette adhésion presque viscérale à l'inconnu, cette foi qui peut nous rendre fou ? Et comment la comprendre ?… Mais peut-on la comprendre ? Comment connaître ce qui n'a rien d'explicable ?
« Croire en sa bonne étoile », « croire en l'avenir », « croire en Dieu », bien sûr, mais aussi « croire en l'expression de ses sentiments distingués », ou encore « croire sur parole ». La croyance semble toujours se placer du côté de l'invérifiable, de l'incertitude : c'est l'avenir qui n'est pas encore écrit, ce sont les sentiments pas forcément dignes de confiance, et puis la parole qui peut être mensonge, sans parler de Dieu dont on dispute encore la preuve de l'existence.
Invérifiable, incertaine, inexplicable, la croyance donc…, et pourtant, on croit dur comme fer : c’est que croire est peut-être irrationnel, c’est même sûrement le contraire par excellence de la preuve, du savoir et du fait, mais la croyance n’en est pas moins puissante. Elle nous fait contourner des échelles, aller à la messe tous les dimanches, jouer au loto les vendredi 13, parfois même entrer en guerre. La croyance nous pousse donc à agir d’une certaine manière, elle structure nos mœurs et nos cultures, elle s’infiltre là où la raison n’a rien à faire, elle rend impuissantes toutes nos démonstrations.
D'où vient alors cette puissance de la croyance, celle qui fait dire « J'y crois encore » alors que tout est perdu, cette adhésion presque viscérale à l'inconnu, cette foi qui peut nous rendre fou ? Et comment la comprendre ?… Mais peut-on la comprendre ? Comment connaître ce qui n'a rien d'explicable ?
La croyance 1/4 : Spinoza, la superstition est-elle une croyance ?
« Croire en sa bonne étoile », « croire en l'avenir », « croire en Dieu », bien sûr, mais aussi « croire en l'expression de ses sentiments distingués », ou encore « croire sur parole ». La croyance semble toujours se placer du côté de l'invérifiable, de l'incertitude.
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La croyance 1/4 : Spinoza, la superstition est-elle une croyance ?
« Croire en sa bonne étoile », « croire en l'avenir », « croire en Dieu », bien sûr, mais aussi « croire en l'expression de ses sentiments distingués », ou encore « croire sur parole ». La croyance semble toujours se placer du côté de l'invérifiable, de l'incertitude.