Submergé par le stress, le cerveau peut dérailler

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
De nombreux travaux de neurosciences montrent qu’une exposition à un stress chronique affecte l’hippocampe, le siège de la mémoire et des émotions.

Une neurotoxicité qui explique les troubles de mémoire chez les dépressifs.

Accélération du rythme cardiaque, souffle court, muscles crispés…
Le stress gâche la vie à plus d’un Français sur deux.

Surnommé le mal du siècle, le stress est pourtant indispensable à notre survie. Grâce à la sécrétion du cortisol et de l’adrénaline, il déclenche la fuite d’une proie face à un prédateur ou accroît notre vigilance face un danger.
Mais lorsque cet état se prolonge, le corps flanche. Et en premier lieu le cerveau, rappelle la Fédération pour la recherche sur le cerveau (FRC) à l’occasion de la semaine nationale dédiée à cet organe essentiel (12 au 25 mars).

«Le stress correspond à toutes les situations qui nous éloignent de notre point d’équilibre. Mais lorsque ce déséquilibre devient chronique et que la personne n’arrive plus à résister, des effets néfastes apparaissent», explique Karim Benchenane du Laboratoire Plasticité du Cerveau de l’École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles (ESPCI) de Paris.

» LIRE AUSSI - Surmenage: détecter les signes d’alerte
Chez le rat, des chercheurs ont démontré qu’une exposition à long terme aux hormones de stress (cortisol et adrénaline) entraîne un dysfonctionnement dans l’hippocampe, le siège de la mémoire.

Les cobayes de laboratoire hyperstressés présentent moins de neurones dans cette région que les animaux plus détendus.
Un mécanisme similaire découvert chez l’homme, et notamment chez les patients souffrant de dépression.

Soumis à un stress psychologique important, les personnes déprimées présentent elle aussi une atrophie de l’hippocampe. «Il semblerait que chez les dépressifs des connexions neuronales, aussi appelées synapses, disparaissent dans l’hippocampe.

Or la mémorisation se fait grâce à la formation et la consolidation de ces connexions», explique Karim Benchenane qui dédie ses recherches à la mémoire.

Perte de connexions et de neurones
Certains travaux scientifiques suggèrent également que la dépression affecte la genèse de nouveaux neurones.
Une perte cellulaire qui contribue à l’apparition de troubles cognitifs, émotionnels et mnésiques.
Et plus la dépression est résistante, plus les effets neurotoxiques sont observés. Une étude française réalisée par le Pr Philip Gorwood a montré que l’importance des troubles cognitifs dépend du nombre d’épisodes dépressifs.

Mais bonne nouvelle cette neurotoxicité n’est pas définitive. Un traitement antidépresseur adapté permet de bloquer les effets neurotoxiques du stress. Ils suggèrent également qu’une prise en charge précoce de la dépression permettrait de diminuer ces effets.

Et pourquoi ne pas agir avant l’apparition de la dépression? S’attaquer directement au stress?
«Il est possible de prévenir ou compenser la perte de synapses. Le cerveau s’adapte à son environnement.(...)

suite intéressante sur
http://info.sante.lefigaro.fr/artic...ource=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Sante

mam
 
un antidepresseur n est pas une solution vaut mieux encore prendre du hach, y a pas
plus nefaste que ces antidepresseur ca bousille tout sur son passage
 

Milamber

Soyez bon envers chacun ~
VIB
la question est que pense tu de tout ces ecrans cela affecte notre cerveau via des champs
magnetiques sans compter les yeux qui sont abimés
C'est quand même un sujet autre l'interaction Rayon/ Corps humain, là est adressé le point du stress. Les français sont connus pour être une des populations, voir, la plus grosse population consommatrice d'anti dépresseurs :confused:
 
C'est quand même un sujet autre l'interaction Rayon/ Corps humain, là est adressé le point du stress. Les français sont connus pour être une des populations, voir, la plus grosse population consommatrice d'anti dépresseurs :confused:
c est vrai je me suis posé la question pourquoi les francais et pas les japonais ?
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Après le décès de ma mère et les évènements stressants qui ont suivi, mon taux de cortisol et d'adrénaline sont montés en flèche et ne sont pas retombés pendant 5 ans, ça m'a rendu insomniaque, ensuite ça a diminué mais les insomnies ne sont pas totalement parties.
 

youssoufou

La bienveillante
VIB
Afin que le coeur entre en « résonance » avec la respiration, il suffit de pratiquer 6 cycles de respiration par minute pendant 5 minutes. C’est la cohérence cardiaque.
 

youssoufou

La bienveillante
VIB
Le sommeil est la cause de nombreux maux : surpoids, problèmes cardiaques et maladies diverses, dépression…

1) Evitez les stimulants et les tranquillisants

Evitez de boire un café si vous devez vous coucher 4 heures plus tard.

Bannissez également l’alcool, les cigarettes, les boissons gazeuses. Pour le repas, choisissez une version light (pas de gras) afin que votre digestion ne parasite pas votre sommeil.
Avant de dormir, préférez une boisson chaude à base de lait demi-écrémé pour deux raisons :

– La calcium favorise le sommeil
– le tryptophane qui s’y trouve est requis pour la synthèse de la sérotonine et de l’hormone du sommeil, la mélatonine

2) Prenez un bain ou une douche chaude

Si vous prenez un bain chaud 1 à 2 heures avant de vous coucher, votre cerveau interprétera la baisse de température qui suivra comme le signe qu’il est temps de dormir.
Notez aussi qu’un bain très chaud détendra vos muscle et favorisera l’assoupissement.

3) Couchez-vous à des heures régulières

Nous avons une horloge interne qui rythme nos jours et nos nuits (rythme circadien). Si vous vous couchez à des heures différentes chaque jour, votre rythme corporel sera décalé.

4) Optimisez votre environnement de sommeil

Une chambre à coucher doit-être calme, sombre, fraiche (18°) et bien aérée.
Eloignez également toutes les sources de lumières et les appareils électriques.
Ne travaillez pas au lit dans votre chambre.
Si vous habitez dans un lieu bruyant, utilisez un « bruit blanc » pour étouffer cette nuisance sonore.
Ne consultez pas vos smartphones et tablettes, elles sont néfastes à votre endormissement et à la qualité de votre sommeil.

5) Faites de l’exercice

Faites du sport mais au moins 3 heures avant de vous coucher, sinon, le cortisol empêchera votre endormissement. Le sport a de nombreuses vertus (dont celle d’évacuer le stress).
A défaut de faire du sport, marchez au moins 30 minutes dans la journée.

6) Dites « le »

Au lieu de compter les moutons (méthode fort peu efficace), dites « le » à intervalle régulier afin d’éviter la rumination mentale.

7) Levez-vous à la même heure chaque matin

Pour les mêmes raisons que le coucher, levez-vous à la même heure chaque jour afin de caler votre rythme.

8) Changez de matelas

Votre matelas a plus de 10 ans ? Changez-le !

9) Pratiquez l’auto-suggestion
Afin de conditionner votre inconscient et de calmer votre conscient, vous pouvez réciter ceci 20 fois :
« Tous les jours, à tous les points de vue, je vais de mieux en mieux. » C’est la célèbre méthode Coué.

10) Lisez quelques pages d’un roman positif

Je lis 10 pages d’un roman ou d’un livre sur un sujet qui m’intéresse juste avant de m’endormir. Ceci permet à la fois d’oublier les sujets anxiogènes de la journée et de retenir des informations. La curiosité rend heureux.

11) Pratiquez le méditation pleine conscience

Fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Imaginez l’air qui rentre et qui sort de votre corps. Soyez également à l’écoute des sensations que vous éprouvez dans l’instant présent.

12) Listez vos 3 plaisirs de la journée :

Prenez un cahier que vous laisserez à côté de votre lit. Ecrivez chaque soir 3 points pour lesquels vous éprouvez de la gratitude aujourd’hui
 
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