Une dizaine de voitures brûlées
Depuis le début de la semaine, la banlieue de Rinkeby est le théâtre de nombreux incidents : six voitures ont brulé, dont cinq entièrement
Trois autres véhicules ont été incendiés à Norsborg
tandis que l'incendie d'un commissariat de police à Aelvsjoe était rapidement maîtrisé.
Entre 300 et 500 personnes étaient rassemblées autour des véhicules en flammes, selon la police.
La mort d'un homme enflamme Stockholm
Les troubles auraient pour origine la mort à Husby,
un quartier défavorisé de la capitale, d'un habitant de 69 ans abattu par la police à son domicile. La police dit avoir été incapable de raisonner cet homme armé et a plaidé la légitime défense.
Selon la presse locale, les auteurs des troubles reprochent aux forces de l'ordre leur racisme.
Les manifestants accusaient des policiers d'avoir lancé des insultes comme "clochards", "singes" ou "sales nègres".
La police a appelé les éventuelles victimes à porter plainte et tenté de minimiser la gravité des violences.
"Tout blessé est une tragédie, toute voiture brûlée est un échec de la société (...) mais Stockholm n'est pas en train de brûler", a souligné un responsable de la police de la capitale, Ulf Johansson.
Un problème de racisme ?
Ces violences ont provoqué un débat en Suède sur l'intégration des immigrés, qui représentent environ 15% de la population, se concentrent dans les quartiers pauvres des grandes villes du pays
et connaissent un taux de chômage plus important que le reste de la population.
A Husby, le taux de chômage atteignait ainsi 8,8% en 2012, contre 3,6% à Stockholm.
"Nous sommes en train de devenir peu à peu comme les autres pays", a affirmé de son côté Aje Carlbom, anthropologue social
Mauvaise intégration
"Vivre en tant que jeune dans ces endroits de ségrégation peut se révéler très difficile sous beaucoup d'aspects.
Vous n'avez pratiquement aucun contact avec les autres Suédois et la plupart du temps, je ne pense pas que vous ayez une bonne compréhension de la société suédoise", a-t-il ajouté.
La Suède, destination de prédilection des immigrés
Le Premier ministre conservateur Fredrik Reinfeldt, fervent partisan de l'accueil des immigrés, a voulu donner devant le Parlement l'image d'une nation unie.
"Je pense qu'il est dangereux de vouloir dépeindre la Suède avec une capitale séparée de ses banlieues. Je ne pense pas que ce soit vrai. Je pense que la ligne qui nous divise traverse Husby, entre une population majoritaire et à côté un petit groupe de fauteurs de trouble", a-t-il déclaré jeudi.
En raison de sa politique d'immigration libérale,
la Suède est devenue ces dernières décennies l'une des premières destinations des immigrants en Europe, dont des ressortissants
d'Irak,
d'Afghanistan,
de Somalie,
des Balkans
et récemment de Syrie.
Des précédents dans la passé
De graves incidents comparables à ceux se déroulant actuellement avaient déjà eu lieu
en 2010 à Rinkeby
et en 2008 à Malmoe (sud) où un centre culturel islamique avait été fermé.
Vous pensez toujours que le nord de l"europe est épargné ?
mam
Depuis le début de la semaine, la banlieue de Rinkeby est le théâtre de nombreux incidents : six voitures ont brulé, dont cinq entièrement
Trois autres véhicules ont été incendiés à Norsborg
tandis que l'incendie d'un commissariat de police à Aelvsjoe était rapidement maîtrisé.
Entre 300 et 500 personnes étaient rassemblées autour des véhicules en flammes, selon la police.
La mort d'un homme enflamme Stockholm
Les troubles auraient pour origine la mort à Husby,
un quartier défavorisé de la capitale, d'un habitant de 69 ans abattu par la police à son domicile. La police dit avoir été incapable de raisonner cet homme armé et a plaidé la légitime défense.
Selon la presse locale, les auteurs des troubles reprochent aux forces de l'ordre leur racisme.
Les manifestants accusaient des policiers d'avoir lancé des insultes comme "clochards", "singes" ou "sales nègres".
La police a appelé les éventuelles victimes à porter plainte et tenté de minimiser la gravité des violences.
"Tout blessé est une tragédie, toute voiture brûlée est un échec de la société (...) mais Stockholm n'est pas en train de brûler", a souligné un responsable de la police de la capitale, Ulf Johansson.
Un problème de racisme ?
Ces violences ont provoqué un débat en Suède sur l'intégration des immigrés, qui représentent environ 15% de la population, se concentrent dans les quartiers pauvres des grandes villes du pays
et connaissent un taux de chômage plus important que le reste de la population.
A Husby, le taux de chômage atteignait ainsi 8,8% en 2012, contre 3,6% à Stockholm.
"Nous sommes en train de devenir peu à peu comme les autres pays", a affirmé de son côté Aje Carlbom, anthropologue social
Mauvaise intégration
"Vivre en tant que jeune dans ces endroits de ségrégation peut se révéler très difficile sous beaucoup d'aspects.
Vous n'avez pratiquement aucun contact avec les autres Suédois et la plupart du temps, je ne pense pas que vous ayez une bonne compréhension de la société suédoise", a-t-il ajouté.
La Suède, destination de prédilection des immigrés
Le Premier ministre conservateur Fredrik Reinfeldt, fervent partisan de l'accueil des immigrés, a voulu donner devant le Parlement l'image d'une nation unie.
"Je pense qu'il est dangereux de vouloir dépeindre la Suède avec une capitale séparée de ses banlieues. Je ne pense pas que ce soit vrai. Je pense que la ligne qui nous divise traverse Husby, entre une population majoritaire et à côté un petit groupe de fauteurs de trouble", a-t-il déclaré jeudi.
En raison de sa politique d'immigration libérale,
la Suède est devenue ces dernières décennies l'une des premières destinations des immigrants en Europe, dont des ressortissants
d'Irak,
d'Afghanistan,
de Somalie,
des Balkans
et récemment de Syrie.
Des précédents dans la passé
De graves incidents comparables à ceux se déroulant actuellement avaient déjà eu lieu
en 2010 à Rinkeby
et en 2008 à Malmoe (sud) où un centre culturel islamique avait été fermé.
Vous pensez toujours que le nord de l"europe est épargné ?
mam