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Le Rif et le Makhzen marocain, deux entités qui n'ont jamais été en harmonie, au moins au niveau historique et politique. Antagonisme, dissonance et voire haine réciproque. Des événements, des massacres, des guerres, des assassinats et des coups d'État ont abouti à l'accentuation du fossé entre les deux parties. Sauf que le Rif était toujours la partie la plus faible dans différents conflits et guerres, pourtant, les Rifains savaient garder le cap et tenir la tête à leurs ennemis, y compris le Makhzen malgré le prix exorbitant qu'ils ont payé au fil de ces conflits.
Entre 1921 et 1926, la guerre du Rif a éclaté, les crispations et les tensions atteignaient leur paroxysme, chacun a dû choisir son camp. Les sultans alaouites avaient signé déjà un «acte de vente» de leur entité, le 30 mars 1912, afin d'être protégés par la France. Les Rifains, en revanche, ont décidé de semer le désarroi et la peur dans les rangs de la colonisation. De ce moment là, les tensions entre le Rif et la monarchie alaouite se manifesteraient tout à coup encore une fois, au point que les sultans alaouites éprouvaient une sensation désagréable d’insécurité, à cause de la révolte armée du Rif dirigée par Abdelkrim, le motif qui les a poussé à stigmatiser les Rifains et à demander l'aide de la France pour se débarrasser définitivement de l'«agitateur» rifain (agitateur: un terme qui a été utilisé par le sultan Youssef en allusion à Abdelkrim).
De surcroît, l'hostilité avec le Rif a été incarnée sur le terrain, en 1925, le sultan Youssef a appuyé l'armée française en fournissant des supplétifs pour combattre à côté de la France et de l'Espagne contre les Rifains, et également a ordonné la population du Maroc de faire des appels de diabolisation des Rifains dans les marchés et les mosquées en les qualifiant d'«envahisseurs».
L'hostilité envers le Rif a poussé le sultan Youssef à fêter sous l'Arc de Triomphe la défaite des Rifains dans la guerre ensemble avec le président de la République française Gaston Doumergue, Aristide Briand, Édouard Herriot, Paul Doumergue, Philippe Pétain et Primo de Rivera à Paris le 14 juillet 1926.
https://www.courrierdurif.com/2019/07/quand-le-sultan-marocain-fetait-la.html
Entre 1921 et 1926, la guerre du Rif a éclaté, les crispations et les tensions atteignaient leur paroxysme, chacun a dû choisir son camp. Les sultans alaouites avaient signé déjà un «acte de vente» de leur entité, le 30 mars 1912, afin d'être protégés par la France. Les Rifains, en revanche, ont décidé de semer le désarroi et la peur dans les rangs de la colonisation. De ce moment là, les tensions entre le Rif et la monarchie alaouite se manifesteraient tout à coup encore une fois, au point que les sultans alaouites éprouvaient une sensation désagréable d’insécurité, à cause de la révolte armée du Rif dirigée par Abdelkrim, le motif qui les a poussé à stigmatiser les Rifains et à demander l'aide de la France pour se débarrasser définitivement de l'«agitateur» rifain (agitateur: un terme qui a été utilisé par le sultan Youssef en allusion à Abdelkrim).
De surcroît, l'hostilité avec le Rif a été incarnée sur le terrain, en 1925, le sultan Youssef a appuyé l'armée française en fournissant des supplétifs pour combattre à côté de la France et de l'Espagne contre les Rifains, et également a ordonné la population du Maroc de faire des appels de diabolisation des Rifains dans les marchés et les mosquées en les qualifiant d'«envahisseurs».
L'hostilité envers le Rif a poussé le sultan Youssef à fêter sous l'Arc de Triomphe la défaite des Rifains dans la guerre ensemble avec le président de la République française Gaston Doumergue, Aristide Briand, Édouard Herriot, Paul Doumergue, Philippe Pétain et Primo de Rivera à Paris le 14 juillet 1926.
https://www.courrierdurif.com/2019/07/quand-le-sultan-marocain-fetait-la.html