Suppression de 8.000 emplois à PSA : "un véritable choc" pour Ayrault

L'économie française va très mal :(

- 8000 chez PSA (soit 10 à 15000 avec les fournisseurs...)
- 2500 chez Doux
- 5000 chez Air France
- 2000 chez Sanofi
- 3000 chez Carrefour

C'est très inquiétant. La France n'est plus un pays industriel, ce qui signifie que les ouvrier n'ont plus beaucoup d'utilité. Les seuls emploi garantis sont dans la R&D (ingénieurs, DRH...) et encore les gros contrats sont à l'étranger :)


La France est fini depuis belle lurette...
 
L'état n'a pas a intervenir dans les choix des entreprises relevant de la sphère privée.
Et je te rappelle que c'est la loi qui protège l'employé en définitive.

La logique toute française d'opposition systématique des syndicats envers le patronat est contre-productive et à amenée beaucoups d'industriels français à fuir vers des pays non seulement à faible coût mais où les syndicats n'ont pas vraiment de pouvoir à proprement parlé.


Oui, la théorie du chantage comme d'hab. L'état n'a pas a intervenir dans l'économie c'est bien là notre drame.
Si aujourdh'ui tu peux bénéficier de congés payés c'est grace à ces syndicats que tu méprises.
 

kolargool

schtroumpf CoCo
VIB
Interdiction des licenciements boursiers :

qui a fait retirer le projet de loi

de l’ordre du jour de l’Assemblée nationale ?

qui bloque le vote de ce projet?



Un séisme social !


Les dirigeants de Peugeot provoquent un séisme en annonçant –les élections passées- un plan de licenciements massifs, la fermeture du site d’Aulnay, les menaces de plans sociaux concernent au bas mot 80.000 emplois !

Et que fait le gouvernement ?

Que fait le parti socialiste qui détient tous les leviers de l’état ?

Que font les députés de gauche majoritaires?


Certes la mise en scène d’une soit-disant résistance à la décision du groupe PSA est savamment organisée et on nous répète que le gouvernement juge le plan social du groupe automobile inacceptable, qu’Aulnay doit rester un site industriel et que le site de Rennes doit être pérennisé. Certes !



Mais c’est pour masquer l’essentiel : au cours de l’interview du 14 juillet du président de la République, à la question de Laurent Delahousse " est-ce que l’état pourrait aller jusqu’à empêcher la fermeture du site d’Aulnay ? ", F. Hollande réponde "NON… mais nous pouvons faire qu’Aulnay reste un site industriel"

Cette réponse ressemble fort quant au fond à "L’état ne peut pas tout" de Jospin en 1999 !



Que fait le parti socialiste de sa majorité absolue au parlement ?



En février dernier le groupe communiste a proposé au sénat un projet de loi interdisant les licenciements boursiers en cas de versement de dividendes aux actionnaires au cours de l’exercice précédent*.

Ce projet a été rejeté en février dernier au Sénat.

Entre-temps les élections ont donné la majorité absolue au parti socialiste et l’hégémonie dans toutes les institutions de la République !



Le dimanche 3 juin dernier, le ministre du travail Michel Sapin assure que le gouvernement souhaite faire passer rapidement une loi donnant aux juges les moyens d'interdire les licenciements qui n'ont pour seul motif que d'augmenter les dividendes versés à l'actionnaire.



Alors que fait depuis le gouvernement ?

Que fait le parti socialiste qui dispose de tous les pouvoirs dans toutes institutions ?

Après avoir réclamé la majorité absolue pour mettre en œuvre le changement que fait le nouveau pouvoir pour s’opposer à ce cataclysme ?



A l’inverse, on vient d’apprendre que la proposition de loi contre les licenciements boursiers a été retirée de l’ordre du jour de l’assemblée dont la session est pourtant prévue jusqu’à la fin du mois de juillet !!
 

kolargool

schtroumpf CoCo
VIB
L’opinion publique, les travailleurs dans les entreprises concernées, les travailleurs de manière générale doivent être informés de ces réalités.

Parce que ce sont les mesures concrètes et les décisions qui sont la preuve d’une réelle solidarité avec les travailleurs menacés !



Ce qui compte ce n’est pas les mesures d’accompagnement des plans sociaux de liquidation des activités industrielles.

On sait ce qu’il en est des promesses et des ravages, des destructions et des malheurs personnels et familiaux qui en résultent après les destructions d’entreprises comme on a pu le voir et le subir ces 30 dernières années avec la liquidation de la sidérurgie, du textile et plus récemment avec les Moulinex, les Conti …!



Non, ce qui compte c’est de tout, TOUT mettre en œuvre pour empêcher les fermetures prévues pour le seul maintien des profits des actionnaires !



Pour cela la lutte des travailleurs est indispensable et décisive.

Mais aucune forme de lutte ne doit être négligé et la bataille pour des mesures législatives contraignantes et protectrices doit aussi être engagée !



Le nouveau pouvoir ne doit pas pouvoir se payer de mots et être mis devant ses responsabilités.

Il en a incontestablement les moyens !

La volonté politique de limiter le pouvoir de nuisance des grandes entreprises en particulier exigeant le pouvoir sans partage de restructuration et de délocalisation doit être remis en cause de manière déterminée.



Combiner lutte de masse de haut niveau, bataille politique et juridique en s’appuyant sur toutes les forces qui entendent manifester concrètement leur solidarité avec les travailleurs menacés, tel nous semble être le tiercé gagnant !

Comme nos camarades CGT de Goodyear Amiens ont si bien su le faire en bloquant depuis 5 ans le PSE de la multinationale du pneu !


C’est pourquoi, sur le terrain politique exigeons tous ensemble que le projet de loi visant à interdire les licenciements boursier et abusifs soit remis à l’ordre du jour du parlement ; et cela dès cette session !





Le Front Syndical de Classe
 
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