Surmédiatisation par la presse belge des incidents suite au match maroc côte d'ivoire...

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Ce matin en ouvrant le journal Lesoir (pourtant le journal que je trouve le plus objectif dans la presse belge) je tombe encore sur la première page sur un article concernant les "émeutes" suivant la victoire du Maroc face à la Côte d'Ivoire....
voilà l'article de ce matin http://www.lesoir.be/124963/article...n-est-la-cest-parce-que-le-ps-ultra-domine-la

Les incidents ont eu lieu samedi passé et bien depuis samedi, on a droit à au moins 4 articles par jours dans plusieurs journaux ainsi que dans les infos des journaux télévisées.... je ne parle pas des multiples surenchères de politiciens surtout ceux des la NVA flamande....alors qu'on les pas quasi pas entendu quand il y a eu des émeutes il y a deux semaines à Anvers....

Comment expliquer cette surmédiatisation ?

Je précise qu'en septembre il y a eu des casses autrement plus importantes commise par des supporters du standard à Liège (des dizaines de voitures vandalisés) et il n'y a eu que un ou deux articles dessus.... d'ailleurs il y en a trois en prison.

La presse a délibérément choisi le terme "émeute" qui est un terme systématiquement utilisé pour stigmatiser.... la presse belge ne parle jamais d'émeutes quand ce sont les casseurs du standards, de Charleroi, ou les hooligans d'Anvers qui cassent tout sur leur passage ou encore pire, les dockers du port d'Anvers qui ont tous saccagés suite à leur passage à Bruxelles lors de certaines manif...
 
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sur toutes les déclarations stupides des hommes politiques surtout ceux de la NVA il y en a une seule qui sort du lot et qui me semble correcte, c'est celle de Rudy Vervoort, ministre président Bruxellois.

on peut voir la vidéo de ce ministre sur le lien

http://www.lesoir.be/124770/article...e-gouvernement-federal-sur-les-emeutes-anvers

Vervoort: «On n’a pas entendu le gouvernement fédéral sur les émeutes à Anvers»

Mis en ligne le 17/11/2017 à 08:43
Par Jennifer Dassy
Emeutes à Bruxelles
Le ministre-président bruxellois s’étonne de « l’agenda » et du « timing » du fédéral.


Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) s’est étonné ce vendredi matin sur La Première des propos du gouvernement fédéral sur les émeutes à Bruxelles de samedi soir et mercredi après-midi.


« Ce qui m’étonne, c’est l’agenda et le timing du fédéral. Il y a eu un certain nombre d’événements à Anvers ces dernières semaines. Des émeutes avec plusieurs policiers. On n’a rien entendu. Il se passe quelque chose à Bruxelles, certes condamnable, mais du coup, subitement, on remet tout en question. Ça ne va pas, la Flandre va reprendre la main sur Bruxelles, ils ne s’en sortent pas’ », note Vervoort.
Fin octobre, il y a eu des émeutes à Anvers : des policiers ont été agressés et le bourgmestre Bart de Wever a interdit les rassemblements plusieurs jours dans le quartier concerné. Bilan : 12 policiers blessés. Lors de la qualification du Maroc pour le Mondial, la ville flamande a également connu quelques débordements.
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S’il reconnaît que la capitale manque de moyens – « il nous manque 500 policiers et plusieurs dizaines de magistrats » – Vervoort tient à dédramatiser. « C’est passé à travers les écrans radars parce que ça n’a pas été anticipé, mais ce sont des choses qui arrivent », explique-t-il.
Bernard Demonty @bdemonty
Rudi Vervoort (PS) : "Ce qui s'est passé à Bruxelles, c'est la faute à une certaine forme de fatalité." #matin1
7:51 AM - Nov 17, 2017
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Quant aux propos du SLFP sur « la politique du ‘ce sont nos électeurs’ », Vervoort n’a qu’une seule chose à dire : « Ca, c’est n’importe quoi ». Et de préciser : « On a une communauté qui se retrouve stigmatisée en permanence. On a connu ça avec les attentats. Maintenant, on connaît ça avec les émeutes. Mais quand ce sont des hooligans qui débarquent à Bruxelles pour contrer les commémorations à la Bourse, là, pas de souci, ils peuvent casser tous les boulevards du centre, ça ne pose pas de problème ».
« Les réactions de l’époque ne sont pas à la hauteur de celles d’aujourd’hui, qui remettent en cause notre modèle de vie », conclut-il.
 
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