Comment j'ai surmonté mon cancer grâce au cannabis

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
un article :

Pourquoi l'usage thérapeutique du cannabis est-il toujours interdit en France ?".

Cette question, je me la suis posée après avoir consommé illégalement du cannabis pour apaiser les effets secondaires dévastateurs d'une chimiothérapie anti-cancer. Je l'ai fait en toute connaissance de cause, et je n'ai pas eu à le regretter : les vomissements, l'épuisement et les douleurs ont rapidement reflué, l'appétit et le sommeil sont revenus.
Mon protocole personnel

Au départ, les malaises m'ont servi de boussole pour mettre au point mon "traitement". Je consommais l'herbe en très petite quantité, dès que les troubles m'assaillaient. Ils cessaient immédiatement. Je recommençais dès que je les sentais se réveiller. Cela m'a permis de coller au plus près de mes besoins. Juste après la séance de chimio, le rythme était d'une prise toutes les trois heures environ. Puis elles s'espaçaient progressivement. Au bout d'une huitaine de jours, les symptômes avaient disparu et ma consommation cessait tout naturellement.

Personne ne m'a dissuadé de me lancer dans cette aventure. Ni mes proches, touchés par mes souffrances et heureux de me voir soulagée, ni le personnel soignant hospitalier à qui ne n'ai jamais rien caché. Médecins, infirmières, aides-soignants se sont montrés très compréhensifs et, sans m'inciter pour autant à poursuivre, n'ont jamais tenté de me dissuader. Eux aussi constataient, sans doute, l'amélioration progressive de mon état et de mon moral.

Une efficacité reconnue dans de nombreux pays

Cinq mois plus tard, lorsque mon traitement s'est terminé, la même question a continué de me hanter.

C'est avec colère, et même révolte, que je pensais à ces milliers de patients qui, chaque jour, traversent des épreuves du même genre. Ils se voient prescrire de longues listes de molécules plus ou moins actives (anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères, antalgiques puissants, antiémétiques...) qui viennent alourdir encore la pression chimique que leur organisme doit subir avec la chimiothérapie.

Alors que nous avons à portée de main une plante médicinale ancestrale, efficace, autorisée à des fins thérapeutiques dans de nombreux pays : Israël, le Canada, de nombreux états américains, la province espagnole de Catalogne, la République tchèque... Dans l'immense majorité de ces pays, l'usage récréatif du cannabis reste prohibé et son utilisation thérapeutique n'a pas fait exploser sa consommation illicite.

La plante y est généralement distribuée dans un cadre médical très surveillé, sur ordonnance, aux patients touchés par des pathologies précises et susceptibles d'être soulagés :

cancer, sclérose en plaque, glaucome, douleurs chroniques, maladies inflammatoires...

Le 17 octobre dernier, le gouvernement australien a même annoncé qu'il allait très prochainement autoriser la culture de cannabis à des fins thérapeutiques, dans le but de fournir aux patients un produit contrôlé et de faciliter les recherches scientifiques qui pourraient permettre la mise au point de nouveaux médicaments.

Des centaines de recherches

Des centaines de chercheurs, dans le monde entier, ont publié les résultats de leurs travaux sur les effets thérapeutiques du cannabis. Ils commencent à percer les mystères de cette plante complexe, dans laquelle ils ont identifié plus de 70 familles de composants actifs.
Les modes d'action de ces cannabinoïdes (dont peu sont psychotropes) sont de mieux en mieux connus, leurs applications possibles de mieux en mieux cernées.

La science et la médecine évoluent visiblement beaucoup plus vite que les mentalités, les blocages fantasmatiques et les peurs sournoises.

Alors je repose la question : "Pourquoi ?". A ce jour, je n'ai pas trouvé de réponse satisfaisante. En attendant les malades continuent de souffrir...

Médicannabis, octobre 2015
http://www.huffingtonpost.fr/marie-borrel/cannabis-cancer-legalisation_b_8335844.html?ir=France

mam
 

Taaslim

❤️Wannahu huwa adhaka wabka❤️
VIB
L'huile de cannabis (CBD et THC) a été utilisée en phase pré-clinique sur différentes tumeurs...
 

mimiines

dum spiro spero
J'ai mon ancien directeur dont la femme est morte d'un cancer à 25ans lui faisait fumer de l'herbe sur la fin pour qu'elle ai moins mal et ai plus d’appétit...
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]

Au départ, les malaises m'ont servi de boussole pour mettre au point mon "traitement". Je consommais l'herbe en très petite quantité, dès que les troubles m'assaillaient. Ils cessaient immédiatement. Je recommençais dès que je les sentais se réveiller. Cela m'a permis de coller au plus près de mes besoins. Juste après la séance de chimio, le rythme était d'une prise toutes les trois heures environ. Puis elles s'espaçaient progressivement. Au bout d'une huitaine de jours, les symptômes avaient disparu et ma consommation cessait tout naturellement.

[…]
Il ne faut pas se moquer de la question, elle est sérieuse. L’article ne rien sur les « prises » : c’est but en infusion, ingéré en le mangeant, fumé comme les joints ?
 
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