Surpopulation et violences en prison : la france emprisonne-t-elle trop ?

Des violences en prison qui, au-delà des cas de radicalisation, sont légion alors que la France est touchée par un phénomène massif et ancien de surpopulation carcérale - plus de 113 détenus pour 100 places de prison en moyenne. «Les prisons françaises sont des cocottes-minute, il pourrait se passer n'importe quoi», expliquait déjà au Monde , en août 2016 la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan, qui ajoutait que «la surpopulation avait des conséquences catastrophiques», car «la forte proximité crée de la violence et des tensions entre les codétenus, mais aussi entre détenus et surveillants». En chiffres et en graphiques, nous revenons sur la situation carcérale dans l'hexagone, comparée à celle de ses voisins européens.

La France, mauvaise élève européenne en matière de surpopulation carcérale
Les derniers chiffres publiés en 2017 par le Conseil de l'Europe sont sans ambiguïté. En France en 2015, il y avait 113,4 détenus pour seulement 100 places de prison. Ce phénomène ne s'est pas réduit depuis puisqu'entre-temps, le nombre de détenus a encore augmenté, passant de 65.544 en 2015 à (...) Lire la suite sur Figaro.fr

Si la tête est sale faut pas s'attendre à de bons résultats . Depuis la mort du général en 70 on le voit .
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Il faut dire que la population a été longuement conditionnée à trouver cette situation normale. L’opinion du pilier du comptoir typique sur la question s’est longtemps résumé à « ils sont bien, ils ont le belle vie, la télévision et tout ». Des gens ont même fait courir le bruit que des SDF faisaient exprès de se faire emprisonner pour être nourri‑logé à l’œil tellement « on est bien en prison ». Quand je penses à ce qui fuite sur les conditions de vie et de violence dans les prisons, on peut en douter, mais ces ont‑dits arrangent du monde. Quand on ne veut pas résoudre un problème, on en fait un non‑problème.

Quand on fait passer les prisonniers pour des privilégiés, ce n’est pas pour inviter à se soucier de leur sort.

Je ne sais plus qui disait qu’on peut mesurer le degré de civilisation d’une société en observant le sort qu’elle réserve à ses prisonniers (on le dit aussi pour le sort qu’elle réserve aux animaux). Ça ne fonde pas une bonne appréciation pour la france (sans dire non‑plus que la france est le pire exemple, mais le pire ne doit pas être une référence).

En plus des conditions qui règnent dans les prisons, il faudrait aussi se demander pourquoi autant de gens finissent en prison. Mais ça amènerait peut‑être à se poser la question de la violence que cultive l’état et la société, et cette question dérange.
 

nordia

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Il faut dire que la population a été longuement conditionnée à trouver cette situation normale. L’opinion du pilier du comptoir typique sur la question s’est longtemps résumé à « ils sont bien, ils ont le belle vie, la télévision et tout ». Des gens ont même fait courir le bruit que des SDF faisaient exprès de se faire emprisonner pour être nourri‑logé à l’œil tellement « on est bien en prison ». Quand je penses à ce qui fuite sur les conditions de vie et de violence dans les prisons, on peut en douter, mais ces ont‑dits arrangent du monde. Quand on ne veut pas résoudre un problème, on en fait un non‑problème.

Quand on fait passer les prisonniers pour des privilégiés, ce n’est pas pour inviter à se soucier de leur sort.

Je ne sais plus qui disait qu’on peut mesurer le degré de civilisation d’une société en observant le sort qu’elle réserve à ses prisonniers (on le dit aussi pour le sort qu’elle réserve aux animaux). Ça ne fonde pas une bonne appréciation pour la france (sans dire non‑plus que la france est le pire exemple, mais le pire ne doit pas être une référence).

En plus des conditions qui règnent dans les prisons, il faudrait aussi se demander pourquoi autant de gens finissent en prison. Mais ça amènerait peut‑être à se poser la question de la violence que cultive l’état et la société, et cette question dérange.

et bien qu'on rétabli la peine de mort comme ça fera plus de place pour ceux qui s'amuseront à tuer, voler, violé leur sort ne me concerne pas .....
 

DuneDuRif

>>Osef l'Avis/la Vie des Gens
VIB
et bien qu'on rétabli la peine de mort comme ça fera plus de place pour ceux qui s'amuseront à tuer, voler, violé leur sort ne me concerne pas .....

Ça fera plus de place pour les tueurs, voleurs et violeurs ok mais alors à quoi servirai la peine de mort rétabli ?
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
et bien qu'on rétabli la peine de mort comme ça fera plus de place pour ceux qui s'amuseront à tuer, voler, violé leur sort ne me concerne pas .....
Déjà ne compte pas sur moi pour cautionner la peine de mort. Mais comme tu parles de viol, c’est le moment de rappeler qu’une des violences dans les prisons dont l’état et le citoyen moyen se moque, c’est le viol.
 
Des violences en prison qui, au-delà des cas de radicalisation, sont légion alors que la France est touchée par un phénomène massif et ancien de surpopulation carcérale - plus de 113 détenus pour 100 places de prison en moyenne. «Les prisons françaises sont des cocottes-minute, il pourrait se passer n'importe quoi», expliquait déjà au Monde , en août 2016 la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan, qui ajoutait que «la surpopulation avait des conséquences catastrophiques», car «la forte proximité crée de la violence et des tensions entre les codétenus, mais aussi entre détenus et surveillants». En chiffres et en graphiques, nous revenons sur la situation carcérale dans l'hexagone, comparée à celle de ses voisins européens.

La France, mauvaise élève européenne en matière de surpopulation carcérale
Les derniers chiffres publiés en 2017 par le Conseil de l'Europe sont sans ambiguïté. En France en 2015, il y avait 113,4 détenus pour seulement 100 places de prison. Ce phénomène ne s'est pas réduit depuis puisqu'entre-temps, le nombre de détenus a encore augmenté, passant de 65.544 en 2015 à (...) Lire la suite sur Figaro.fr

Si la tête est sale faut pas s'attendre à de bons résultats . Depuis la mort du général en 70 on le voit .
Tu veux voir une vidéo qui explique le sus thème des prison elle courte mais tu apprend bcp ?
 

Marieprotege

Quatre-saisons
Des violences en prison qui, au-delà des cas de radicalisation, sont légion alors que la France est touchée par un phénomène massif et ancien de surpopulation carcérale - plus de 113 détenus pour 100 places de prison en moyenne. «Les prisons françaises sont des cocottes-minute, il pourrait se passer n'importe quoi», expliquait déjà au Monde , en août 2016 la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan, qui ajoutait que «la surpopulation avait des conséquences catastrophiques», car «la forte proximité crée de la violence et des tensions entre les codétenus, mais aussi entre détenus et surveillants». En chiffres et en graphiques, nous revenons sur la situation carcérale dans l'hexagone, comparée à celle de ses voisins européens.

La France, mauvaise élève européenne en matière de surpopulation carcérale
Les derniers chiffres publiés en 2017 par le Conseil de l'Europe sont sans ambiguïté. En France en 2015, il y avait 113,4 détenus pour seulement 100 places de prison. Ce phénomène ne s'est pas réduit depuis puisqu'entre-temps, le nombre de détenus a encore augmenté, passant de 65.544 en 2015 à (...) Lire la suite sur Figaro.fr

Si la tête est sale faut pas s'attendre à de bons résultats . Depuis la mort du général en 70 on le voit .
Rétablir une vraie justice pour commencer, puis investir dans de nouvelles structures carcérales, avec des établissements adaptés car toutes les peines ne sont pas à mettre dans le même sac, délinquance, meurtre, violes, braquages, etc...il faut tenir compte aussi des durées de peine pour mieux répondre au effet attendu d'une peines de prison, certains ressorte plus dangereux ou plus fou apres avoir été confronté à un milieux carcérale qui fait office d'école de la violence et du banditisme.
 

Curios

VIB
Bladinaute averti
Je ne pense pas que la France enferme trop,la délinquance et la criminalité augmente,y a 30 ans quand tu volais un scooter,c'était quelque chose,la justice te punissait,aujourd'hui,c'est que dalle,on se moquerait presque d'un gars qui se vante d'avoir voler un scooter,la justice te tapera un peu sur les doigts,te fera la moral,mais ne te mettra plus en prison,pas assez de place,donc l'echelle de la justice est relative,un vol de scooter avant reste un vol de scooter maintenant,on prend le problème à l'envers la,au contraire elle manque de structures et d'effectifs,combien de gars traînent dehors alors qu'ils devraient être en prison ?? Combien de fois on se dit dans de nombreuses affaires,mais que fait ils dehors avec un casier judiciaire long comme Le Bras ??ben tout simplement on a plus de place en prison,on ne veut pas construire de prisons supplémentaire pour punir,on préfère les sursis,les petits bracelets électronique qui n'empêche pas un dealer de continuer à dealer par exemple,d'où cette jeunesse qui se fout royalement de la justice,des conséquences de ses actes,si on avait assez de place et que toutes les infractions et délits étaient condamné à leur hauteur,ben un dealer qui risque 5 ans ferme et une grosse amende réfléchirait à deux fois avant de prendre du service,alors que la,ben tranquille,si je suis mineur on m'enverra dans un petit centre avec multiples activités ou on me fera la petite morale,après on s'étonne de la violence de la société.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…] Combien de fois on se dit dans de nombreuses affaires,mais que fait ils dehors avec un casier judiciaire long comme Le Bras ??ben tout simplement on a plus de place en prison,on ne veut pas construire de prisons supplémentaire pour punir,on préfère les sursis,les petits bracelets électronique qui n'empêche pas un dealer de continuer à dealer par exemple,d'où cette jeunesse qui se fout royalement de la justice,des conséquences de ses actes,si on avait assez de place et que toutes les infractions et délits étaient condamné à leur hauteur,ben un dealer qui risque 5 ans ferme et une grosse amende réfléchirait à deux fois avant de prendre du service,alors que la,ben tranquille,si je suis mineur on m'enverra dans un petit centre avec multiples activités ou on me fera la petite morale,après on s'étonne de la violence de la société.
Tu parles des dealers … des « affaires » qui se sont développé surtout dans des régions à fort taux de chômage, des drogues qui servent à fuir une réalité glauque. Il y a une responsabilité de l’état là dedans, et ça inclut le citoyen moyen et sa vision utilitariste de ces concitoyens dont il aimerait se débarrasser parce qu’il ne leur trouve pas d’utilité. Une vision de l’autre dont le mépris n’a rien à envier à celui que les dealers ont pour leurs clients. Un type de « relation sociale » violente qui ne peut que cultiver la violence.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Extrait des paroles de quelqu’un dans le film posté par Mam’ dans La location de terres, une astuce pour contourner (aussi) l'obstacle du foncier en agriculture — message № 180, à 00:22:53.

Quelqu’un à dit:
Au bout du compte, si on les prive de vie, ça peut se terminer à la mitraillette cette affaire, parce que c’est d’une grande violence d’empêcher les gens de vivre, il ne faut pas s’étonner après qu’ils se révoltent, contre cette violence qui découle d’un système aussi pernicieux et inhumain.

Il parle de l’Inde, pas de la france, la situation en Inde est bien plus dramatique, mais le principe est le même, cette réalité est universelle. En Inde, le problème est que 600 millions de gens sont privées de leur terre et on s’attend à ce qu’ils soient exclus des beaux quartiers des villes qui vont y être construites. Il est autant prévisible que ça se terminera mal si l’Inde suit le modèle occidental (vision utilitariste des individus, et marginalisation ou masquage de ceux qui sont jugés sans utilités).

C’est à plus petite échelle, ce qu’il s’est passé dans tous les pays occidentaux, avec des populations mises en marges parce que certaines classes sociales ne voyaient plus quels profits elles pouvaient en tirer.

Cette violence, elle se retrouve dans les prisons, et au contraire d’y remédier, elles la cultivent.
 
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