Le gouvernement français refuse de rapatrier ses ressortissants, jihadistes et épouses, affiliés à Daesh. Il n'accepte de ramener les enfants qu'au "cas par cas". Un juge des référés du tribunal administratif de Paris va pourtant examiner ce mardi 2 avril les recours en urgence déposés par deux femmes retenues avec leurs enfants dans le camp de Roj au Kurdistan syrien pour contraindre l'Etat français à les rapatrier, a appris l'AFP auprès de leurs avocats.
Les deux femmes ont chacune trois enfants, âgés de un an et demi à huit ans. Me William Bourdon et Me Vincent Brengarth, qui assurent conjointement la défense de ces deux femmes, ont déposé deux référés-liberté pour que la justice administrative oblige le ministre des Affaires étrangères à "procéder au rapatriement de ces deux familles afin de faire cesser l'atteinte grave et manifestement illégale au droit de la vie des enfants mineurs détenus". L'audience doit se tenir à 15h devant le tribunal administratif de Paris.
Les deux femmes ont chacune trois enfants, âgés de un an et demi à huit ans. Me William Bourdon et Me Vincent Brengarth, qui assurent conjointement la défense de ces deux femmes, ont déposé deux référés-liberté pour que la justice administrative oblige le ministre des Affaires étrangères à "procéder au rapatriement de ces deux familles afin de faire cesser l'atteinte grave et manifestement illégale au droit de la vie des enfants mineurs détenus". L'audience doit se tenir à 15h devant le tribunal administratif de Paris.
Deux familles de jihadistes demandent leur rapatriement en France
La justice examine les recours de deux femmes retenues en Syrie. Elle veulent contraindre la France à la rapatrier.
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