Syrie: L’opposition réclame des clarifications

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La Coalition nationale de l’opposition syrienne a jugé vendredi que l’annonce par Moscou d’un accord de principe de Damas sur sa participation à une conférence internationale de paix était «vague» et a appelé le régime du président Bachar al-Assad à s’exprimer lui-même sur le sujet.
«Nous voulons entendre cette déclaration de la bouche du gouvernement d’Assad (...) Nous voulons savoir qu’ils ont vraiment l’intention de négocier la transition vers un gouvernement démocratique qui inclurait le retrait de Bachar al-Assad»,
a déclaré à l’AFP Louay Safi, porte-parole de la Coalition
. Interrogé sur une participation de la Coalition, en tant que principal groupe de l’opposition syrienne, à cette conférence internationale dite «Genève 2», initiée par les États-Unis et la Russie pour trouver une solution politique au conflit, M.*Safi a estimé que les opposants avaient besoin de «plus de clarté» pour se décider.
Cette conférence internationale dite «Genève 2» est une idée des Etats-Unis et de la Russie.
Des pressions sont faites sur la coalition nationale syrienne pour y prendre part aux côtés de représentants du régime de Damas.

.L’opposition syrienne, toujours réticente, demande des garanties à la communauté internationale concernant un départ imminent du président Bachar Al Assad comme condition à sa participation à cette conférence.
.Les soutiens de l’opposition, les Etats-Unis en tête, ont essayé de rassurer la Coalition syrienne à ce sujet, en soulignant, à l’issue d’une réunion des Amis du peuple syrien mercredi à Amman, que le président Al Assad et ses proches «qui ont du sang sur les mains» «’ne pourront tenir aucun rôle dans le futur de la Syrie».Outre la question de la participation à «Genève 2»,
la réunion d’Istanbul et consacrée également à l’élection d’un nouveau président de la Coalition, en remplacement du démissionnaire Ahmed Mouad Al Khatib, et à se prononcer sur le Cabinet ministériel, qui sera présenté par Ghassan Hito, Premier ministre, élus en mars dernier par l’opposition pour gérer les territoires aux mains de la rébellion

.La réunion d’Istanbul, qui se poursuivra jusqu’à samedi prochain, se tient dans un contexte difficile pour la rébellion sur le terrain, après le lancement ces derniers jours par l’armée syrienne d’une vaste offensive sur Qousseir, une ville stratégique de l’Ouest de la Syrie tenue par les insurgés

Le Matin
 
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