Syrie: le conseil d’etat rejette les demandes de rapatriement de familles de djihadistes

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Trois d’entre elles émanaient de Françaises liées à l’organisation Etat islamique (EI) et la dernière provenait de l’oncle de deux mineurs, âgés de deux et quatre ans.

Des épouses et des enfants de djihadistesretenus dans des camps contrôlés par les Kurdes en Syrie, qui réclamaient leur rapatriement en France, ont vu leur requête rejetée en appel, ce mardi, par le Conseil d’Etat. Ce dernier estime ne pas être compétent concernant une décision relevant de la diplomatie française.

Saisi en appel, le juge des référés du Conseil d’Etat a examiné vendredi en audience quatre requêtes. Trois d’entre elles émanaient de Françaises liées à l’organisation Etat islamique (EI) et retenues dans un camp en Syrie avec leurs huit enfants. Une dernière provenait de l’oncle de deux mineurs, âgés de deux et quatre ans, qui réclame à l’Etat de les rapatrier depuis un autre camp syrien, sous contrôle des forces kurdes, où ils vivent.

« Les familles sont confrontées à un déni de justice »
Dans ses décisions, le magistrat estime que les mesures demandées « nécessiteraient l’engagement de négociations avec des autorités étrangères ou une intervention sur un territoire étranger ». « Elles ne sont pas détachables de la conduite des relations internationales de la France », poursuit-il, en concluant que de ce fait, aucune juridiction n’était compétente pour statuer en la matière. En première instance, le tribunal administratif de Paris s’était aussi déclaré incompétent, pour les mêmes motifs.

« Les familles sont confrontées à un déni de justice, bien que la situation ne fasse que s’aggraver », a regretté Me Nabil Boudi, l’avocat de l’oncle des deux mineurs. « Aujourd’hui, tout est verrouillé, aussi bien avec le Quai d’Orsay que du côté de la justice ».

20minutes
 
Oui c'est clair mais là c'est un pas un problème de justice apparemment mais de diplomatie....
non non, le pb peut tt à fait être résolu par la justice, mais encore une fois le vrai visage de notre justice bananière soumise au pouvoir de l’Élysée refait surface comme cela est souvent le cas ds les affaires extérieures, comme l’exemple du rôle de la France dans le génocide des Tutsis du Rwanda.
Mais en principe n'importe quel juge peut ordonner au gouvernement le rapatriement de tous les français hommes femmes et enfants présents la bas.
 
Ces jeunes partis combattre l'EI en Syrie qui embarrassent les autorités françaises

Le front de guerre en Syrie n'a pas attiré que des jihadistes: de jeunes Français, issus de la mouvance autonome ou des "fous de la gâchette", ont combattu le groupe EI au côté des Kurdes.


Des profils qui, de retour en France, embarrassent les autorités.



Ces volontaires - plusieurs dizaines même si leur nombre exact n'a jamais été établi - n'ont souvent pas 30 ans et ont rejoint les milices kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), fer de lance sur le terrain de la coalition internationale emmenée par Washington. Parmi eux, antifascistes, communistes, anarchistes... mais pas seulement.




"Ce conflit, c'est la cour des miracles", s'amuse Damien Keller (tous les noms sont des pseudonymes), un militant "anarchiste et syndical" de 25 ans.


"Entre les anarchistes, les communistes, les anciens militaires, les aventuriers barbouzes, ceux qui se prennent en photo quatre fois par jour avec leur kalachnikov, et les postent sur Facebook. Les fous aussi".



Kalachnikov, mitrailleuse et lance-roquettes: les YPG leur apprennent à manier les armes et exigent qu'ils s'engagent au moins six mois à leur côtés.



Comme Jacques, un Isérois de 29 ans qui, après cette période minimum, est "sur le départ" pour raisons professionnelles : "Je suis apiculteur, j'ai mes propres ruches...


C'est bientôt la saison", explique-t-il depuis un endroit non divulgué en Syrie, joint par l'AFP par téléphone.



Militant dans des mouvements autonomes, communistes, écologistes, il a pris part à des actions sur les Zad de Notre-Dame-des-Landes ou Roybon.

Jacques s'est décidé après avoir assisté à la conférence "dans un squat d'un homme parti là-bas".



Il n'a pas l'intention de se signaler aux autorités à son arrivée.


"Je pense que c'est plutôt eux qui se signaleront à moi", plaisante-t-il. Parti de Paris avec un billet simple pour l'Irak, Jacques pense être "surveillé de près" et "avoir une fiche S pour [son] passé militant".



- Projet révolutionnaire -




Yisan est allé en Syrie entre fin 2016 et mi-2018, avant d'y retourner.


Délibérément évasif sur les dates, le jeune de 23 ans qui se trouve toujours en Syrie, ne veut pas dire s'il a tué: "c'est l'action politique commune qui fait sens, pas le score militaire".



Il a aussi croisé des profils très hétéroclites entre "anciens légionnaires", "sympathisants réactionnaires qui venaient ici en croisade pour - selon leurs propres mots - +buter du barbu+", "profils aventuristes qui n'y connaissent rien à la cause des Kurdes", et "militants révolutionnaires, une part en hausse depuis 2018".



Yisan est de ceux-là. Ce "communiste libertaire" n'est pas parti après les attentats en France en 2015. Il a été séduit par le "projet politique révolutionnaire au Rojava", zone kurde autoproclamée autonome dans le nord est de la Syrie.



Les profils de volontaires d'extrême gauche sont regardés de près à leur retour car ils sont "les plus à même de contester l'Etat et les moins coopératifs avec la police (...) ils nous voient un peu comme ils voient les jihadistes : comme des loosers qui ont la haine, de grosses frustrations et des griefs contre la société".
 
- Convergence des luttes -



Yisan dénonce une "surveillance continue", des "pressions sur l'entourage familial": "Les renseignements s'inquiètent... Qu'on s'attaque à des cibles, à l'Etat français, qu'on mène une action politique". "La convergence de lutte, par exemple avec un mouvement social global comme celui des +gilets jaunes+, ça donne des sueurs froides à l'Elysée".



Ces personnes représentent un défi sécuritaire, confirme une source policière à l'AFP : "la pire des perspectives, ce sont des gens qui reviennent avec des connaissances, de l'expertise et de l'expérience. De quelque côté qu'ils se trouvent".



"Il faudra les empêcher de diffuser les savoirs qu'ils auront acquis", s'inquiète-t-elle encore.


André Hébert, 28 ans, n'a pas averti les autorités à son retour du Rojava en décembre 2017, et "elles non plus ne se sont pas manifestées".


- Indics -



Dans son livre "Jusqu'à Raqqa" (Les Belles Lettres) publié en mars, André raconte avoir eu un entretien dans les locaux de la DGSI après son premier séjour entre juillet 2015 et avril 2016.


Quelques mois plus tard, la police avait brusquement décidé de lui confisquer son passeport.


Après avoir obtenu gain de cause devant le tribunal administratif, il avait pu repartir en Syrie.


S'il trouve "parfaitement normal" de donner des renseignements sur les jihadistes français "si ça peut permettre de les mettre hors-circuit", il ne voit pas le ministère de l'Intérieur comme un "allié dans la lutte contre le terrorisme".



André a désormais un travail, et un employeur... qui ignore tout de son passé.



Il dit avoir raccroché : "Je ne fais pas de politique en France.

C'est mieux pendant quelque temps de ne pas m'impliquer dans quoi que ce soit", estimant avoir fait sa "part en allant là-bas".
 
Damien Keller, lui, milite avec les "gilets jaunes", tandis qu'il prépare son diplôme en sciences humaines et sociales.


Collier de barbe, marinière et jean, le militant, parti entre septembre 2017 et mai 2018, avait à l'époque raconté à ses parents qu'il partait en Asie.



Depuis, Damien attend de ses compagnons "une certaine rigueur militante", même si "contrairement à ce que pense la police, on n'envisage pas du tout la lutte armée en France".


- Politique pénale -


Aujourd'hui, ces "revenants" ne sont pas inquiétés par la justice.


En effet, "cette question relève de la politique pénale menée par la section antiterroriste du parquet de Paris, or elle ne considère pas aujourd'hui les YPG comme une organisation terroriste", relève une source judiciaire.



Il n'y a d'ailleurs "actuellement" aucune enquête préliminaire au parquet de Paris visant des Français partis se battre au côté des YPG", indique une autre source judiciaire.

Bien que ces milices kurdes soient liées à la rébellion turque du PKK, qualifiée, elle, d'"organisation terroriste" par l'Union européenne.


Un éventuel changement de cette politique pénale inquiète les premiers concernés.

Yisan ignore s'il pourra revenir un jour dans l'Hexagone, "ça dépendra notamment de la situation judiciaire des volontaires.

Des prochaines élections aussi."


"Les renseignements nous ont avertis : on peut tomber sous le coup de la loi mercenariat", une condamnation toutefois très rarement invoquée par la justice française et pas dans ce conflit jusqu'à présent.


"Ce qui nous aide c'est que l'opinion publique soutient les volontaires antiDaech", pointe-t-il.



https://www.rtl.be/info/monde/inter...rassent-les-autorites-francaises-1124950.aspx

 
L'Irak condamne trois Français à mort pour appartenance à l'EI



Trois Français ont été condamnés à mort dimanche pour appartenance au groupe Etat islamique (EI), a indiqué à l'AFP un magistrat de la cour de Bagdad qui les a jugés, un verdict inédit pour des ressortissants de ce pays.


Il s'agit de Kévin Gonot, Léonard Lopez et Salim Machou, arrêtés en Syrie par une alliance arabo-kurde anti-EI avant d'être transférés avec neuf autres Français en Irak en février.


Selon la loi irakienne --qui prévoit la peine de mort pour quiconque a rejoint une organisation "terroriste", qu'il ait combattu ou non--, les trois hommes ont 30 jours pour faire appel.


Jusqu'ici, trois Français ont déjà été reconnus coupables d'avoir rejoint l'EI en Irak: Mélina Boughedir, 27 ans, Djamila Boutoutaou, 28 ans, et Lahcène Gueboudj, 58 ans.

Tous trois ont été condamnés à la prison à perpétuité, équivalente à 20 ans de détention en Irak, alors que la France refuse la peine de mort.


- "Justice expéditive" -


Les verdicts de dimanche pourraient relancer le débat sur l'épineuse question du retour des jihadistes, qui suscitent un vif rejet dans l'opinion publique en Europe.


Léonard Lopez, Parisien de 32 ans converti à l'islam, a répondu aux questions du juge en arabe lors de l'audience de dimanche, après quatre mois d'interrogatoires, sur la base desquels la cour a rendu son jugement.


Contacté par l'AFP à Paris, son avocat Me Nabil Boudi, a dénoncé une "justice expéditive".

"On condamne à la peine capitale un ressortissant français, sur la base uniquement d'une série d'interrogatoires passés dans des geôles de prison à Bagdad", a-t-il affirmé.

"Le ministère des Affaires étrangères nous avait pourtant garanti que les Français auraient tous droit à un procès équitable même en Irak", a-t-il encore dit à l'AFP alors que les défenseurs des droits humains dénoncent "de vrais risques de torture" et "aucune garantie pour des procès équitables".


Léonard Lopez a fait partie, au début des années 2000, des plus actifs sur le site jihadiste francophone de référence d'alors, Ansar Al-Haqq.


En juillet 2015, sous contrôle judiciaire pour son activité sur ce site, il est parti avec sa femme et leurs deux enfants.

D'abord à Mossoul puis en Syrie, selon les enquêteurs français.


Condamné en son absence en juillet 2018 à cinq ans de prison dans le dossier Ansar al-Haqq, celui qui se faisait appeler Abou Ibrahim al-Andaloussi au sein de l'EI est sous le coup d'un mandat d'arrêt.


Mais il est surtout connu des services de renseignement pour avoir cofondé l'association Sanabil, dissoute par le gouvernement français fin 2016 car elle contribuait sous couvert d'aide aux détenus à radicaliser des prisonniers.


"Tous ceux qui ont été impliqués directement ou indirectement dans les attentats depuis janvier 2015 ont été en lien direct ou indirect avec Sanabil", assurait à l'époque un enquêteur.
 
- "Aveux" et "regrets" -


Kévin Gonot, 32 ans, né à Figeac dans le sud-ouest de la France, a dit dimanche au juge "regretter" d'avoir rejoint l'EI.


Il a été arrêté en Syrie avec son demi-frère Thomas Collange, 31 ans, sa mère et son épouse, une nièce des frères Fabien et Jean-Michel Clain qui ont revendiqué les attentats de novembre 2015 à Paris (130 morts) avant d'être tués récemment en Syrie.


Kévin Gonot affirme que son père, qui avait également rejoint l'EI selon ses "aveux" publiés par la justice irakienne, a été tué à Raqa, ancienne "capitale" de l'EI en Syrie.


Entré illégalement en Syrie via la Turquie selon ses dires, il a d'abord rejoint le Front al-Nosra (ex-branche d'Al-Qaïda en Syrie) avant de prêter allégeance au "calife" autoproclamé de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi.


Celui qui se faisait appeler Abou Sofiane au sein de l'EI a indiqué avoir été blessé au ventre lors de la bataille de Kobané, en Syrie, en 2015.


Il a assuré au juge avoir ensuite été transféré à Mossoul, la "capitale" de l'EI en Irak de 2014 à 2017, pour y être hospitalisé et non pour y combattre.
En France, il a déjà été condamné en son absence à neuf ans de prison, selon le Centre d'analyse du terrorisme (CAT).


Salim Machou, 41 ans, a appartenu à la brigade Tariq ibn Ziyad, une unité de l'EI menée par un ancien légionnaire français, Abdelilah Himich, selon le CAT.


Cette "cellule de combattants européens, vivier d'auteurs d'attaques", a compté jusqu'à "300 membres", selon les autorités américaines.


Salim Machou a, rapporte le CAT, hébergé à Raqa Jonathan Geffroy, un Français capturé en Syrie et remis à la justice française qui a fait de nombreuses révélations, notamment sur les frères Clain.


Neuf autres Français doivent encore être jugés en Irak.

Il s'agit de Fodil Tahar Aouidat, Mustapha Merzoughi, Yassine Sakkam, Karam El Harchaoui, Vianney Ouraghi, Brahim Nejara, Bilel Kabaoui, Mohammed Berriri et Mourad Delhomme.


Récemment, Bagdad, qui a déjà condamné plus de 500 étrangers --hommes et femmes-- pour appartenance à l'EI, s'est proposé de juger également le millier d'étrangers actuellement aux mains des Kurdes en Syrie.

L'Irak demande pour cela à leur Etats d'origine une somme de deux millions de dollars par personne.

https://www.rtl.be/info/monde/inter...-au-groupe-ei-source-judiciaire--1127519.aspx
 
Qu'ils implorent la miséricorde de Celui pour qui, soit disant, ils ont commis ces atrocités... C'est pas un jeu vidéo. Game over. Maintenant ils vont avoir la réponse à leur grand dévouement : "Dieu existe-t-il ?" Réponse bientôt... Ils devraient être fous de joie, non ?
 
Six Français de l'EI condamnés à mort en trois jours en Irak



La moitié des 12 Français transférés de Syrie en Irak ont été condamnés à mort en trois jours pour avoir rejoint le groupe Etat islamique (EI), Paris assurant "multiplier les démarches" pour éviter la peine capitale à ses ressortissants.


Brahim Nejara, 33 ans, accusé par le renseignement français d'avoir facilité l'envoi de jihadistes vers la Syrie, et Karam El Harchaoui, qui aura 33 ans jeudi, ont été condamnés à mort mardi par un tribunal de Bagdad, après avoir été transférés fin janvier de Syrie, où ils étaient détenus par une alliance arabo-kurde antijihadistes.



Dimanche et lundi, Kévin Gonot, Léonard Lopez, Salim Machou et Mustapha Merzoughi avaient aussi été condamnés à la mort par pendaison.
Tous ont 30 jours pour faire appel, et l'avocat français de Léonard Lopez a déjà annoncé qu'il le ferait.



- "Eviter la peine de mort" -



Six autres Français transférés de Syrie seront jugés dans les prochains jours en Irak, où quiconque ayant rejoint une organisation "terroriste" --qu'il ait ou non combattu-- est passible de la peine de mort.



Mardi, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a assuré sur la radio France Inter que Paris "multipli(ait) les démarches pour éviter la peine de mort" aux Français.


Bagdad a déjà condamné plus de 500 étrangers de l'EI --hommes et femmes--, mais aucun n'a jusqu'ici été exécuté.


Deux jihadistes belges ont écopé de la peine de mort, tandis qu'une Allemande condamnée à la peine capitale a vu sa sentence commuée en peine de prison à perpétuité en appel.


Cette série de verdicts relance le débat sur l'épineuse question des jihadistes étrangers: le retour dans leur pays d'origine suscite un vif rejet dans l'opinion publique en Europe, où des Etats comme la France refusent dans le même temps la peine de mort et plaident pour son abolition dans le monde.



"Nous sommes opposés à la peine de mort et nous le disons", a déclaré mardi M. Le Drian.


Il a toutefois aussitôt réitéré la position de principe de Paris, qui refuse tout retour et jugement de ses ressortissants affiliés à l'EI en France.



- "Risques de torture" -
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"Ces terroristes-là (...) qui nous ont attaqués, qui ont aussi été semeurs de mort en Irak, doivent être jugés là où ils ont commis leurs crimes", a-t-il dit sur France Inter.


Les défenseurs des droits humains dénoncent "de vrais risques de torture" et "aucune garantie pour des procès équitables" en Irak, 12e pays le plus corrompu au monde.
 
En 2018, l'année qui a suivi la déclaration de la "victoire" sur l'EI en Irak, au moins 271 peines capitales ont été ordonnées --quatre fois plus qu'en 2017--, selon Amnesty International.


Mais, dans les faits, Bagdad --parmi les cinq pays ordonnant le plus de peines de mort-- a moins exécuté. En 2018, 52 personnes ont été pendues, contre 125 en 2017.


Au juge, Brahim Nejara a raconté être "parti de France en Syrie avec (sa) voiture en 2014", date à laquelle le "calife" autoproclamé de l'EI a appelé ses partisans à lui prêter allégeance.


"Ma femme, ma fille et mon beau-frère étaient avec moi", a poursuivi l'homme en uniforme jaune des détenus.


- Vu dans une vidéo de l'EI -


Originaire de Meyzieu, près de Lyon (centre-est), d'où sont partis plusieurs jihadistes français, il est apparu dans une vidéo de propagande du groupe ultraradical après les attentats de novembre 2015 en France (130 morts).


Selon le Centre d'analyse du terrorisme (CAT), basé à Paris, il avait incité un de ses frères à commettre un attentat en France et fréquenté en Syrie Foued Mohamed-Aggad, l'un des kamikazes du Bataclan, salle de spectacles où a eu lieu une des tueries du 13-Novembre.


Reconnaissant avoir été pendant "un mois et demi" membre de la très redoutée "police islamique" de l'EI, il a toutefois assuré au juge: "je n'ai pas prêté allégeance à l'EI car quand je suis arrivé en Syrie, c'était le chaos".


La veille, déjà, deux autres Français avaient juré ne pas avoir participé à ce rituel d'allégeance.

L'un d'eux, Mustapha Merzoughi, a, malgré ce démenti, été condamné à la peine de mort.


Karam El Harchaoui, visiblement très stressé à la barre, s'est lui dit "innocent".


"Je ne suis pas entré en Irak et je n'ai participé à aucun combat ni en Syrie ni en Irak", a clamé ce Français d'origine marocaine, crâne et barbe rasés, qui a expliqué avoir pris la route de la Syrie depuis Bruxelles où il était chômeur.


En Syrie, il a épousé successivement deux ressortissantes belges.


Les procès de Yassine Sakkam, 29 ans et l'un des Français de l'EI les plus médiatisés, et de Mohammed Berriri, le benjamin de ce groupe de 12 Français (24 ans), sont fixés à mercredi.


Fodil Tahar Aouidate, qui a affirmé avoir été frappé par ses interrogateurs, comparaîtra de nouveau le 2 juin, un examen médical ayant été requis. La prochaine comparution de Vianney Ouraghi, Bilel Kabaoui et Mourad Delhomme a été fixée au 3 juin.

https://www.lalibre.be/dernieres-de...-trois-jours-en-irak-5ced35559978e223b1123c3b
 
il est plus que jamais indispensable de rappeler plusieurs faits dérangeants sur la politique étrangère de la France en Syrie. Tout d'abord, prenez conscience que notre actuel ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a ouvertement soutenu en décembre 2012 le Front al-Nosra - c'est-à-dire la branche « syrienne » d'al-Qaïda. En effet, selon les informations du journal Le Monde, « la décision des États-Unis de placer Jabhat Al-Nosra, un groupe djihadiste combattant aux côtés des rebelles, sur leur liste des organisations terroristes, a été vivement critiquée par des soutiens de l'opposition [en Syrie]. M. Fabius a ainsi estimé, mercredi, que "tous les Arabes étaient vent debout" contre la position américaine, "parce que, sur le terrain, ils font un bon boulot". "C'était très net, et le président de la Coalition était aussi sur cette ligne", a ajouté le ministre. » (3)
 
Pour certains pays, on ne reconnaîtra jamais les faits! Nous sommes des sauveurs, les autres sont méchants. Nous intervenons à propos et n'aidons jamais à semer le chaos.
 
Syrie: les Kurdes remettent à la France 12 orphelins de familles jihadistes



Douze orphelins français de familles jihadistes ont été remis dimanche à une délégation française par les autorités kurdes de Syrie, a annoncé lundi un responsable local.


Les enfants, dont le plus âgé a dix ans, vivaient dans des camps du nord-est du pays où ont été recueillis des dizaines de milliers de personnes ayant fui les offensives contre le dernier bastion du groupe jihadiste Etat islamique (EI).


Affaires étrangères de l'administration kurde.


Il a indiqué que l'opération s'était déroulée dimanche dans la localité d'Aïn Issa, près de la frontière avec la Turquie, et ajouté que deux orphelins néerlandais avaient aussi été remis à une délégation gouvernementale de leur pays.


Jusqu'à présent, la France avait rapatrié une poignée d'orphelins et une fillette de trois ans.

Selon le Quai d'Orsay, environ 450 ressortissants français affiliés à l'EI sont en prison ou retenus dans des camps de réfugiés.


Après avoir conquis l'ultime fief des jihadistes dans l'est syrien, au terme d'une offensive soutenue par une coalition internationale emmenée par Washington, les combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes (FDS) ont proclamé le 23 mars la défaite du "califat" de l'EI.


Les autorités kurdes administrent des camps dans le nord-est de la Syrie où vivent des milliers de femmes et enfants de jihadistes étrangers.


Depuis plusieurs mois, elles réclament le rapatriement des femmes et des enfants de jihadistes étrangers, et travaillent activement sur ce dossier.


Deux Américaines et six enfants, issus de familles liées à l'EI en Syrie, ont notamment été rapatriés la semaine dernière aux Etats-Unis.


Des orphelins avaient aussi été remis à la Norvège, et environ 150 femmes et enfants à l'Ouzbékistan.



https://www.rtl.be/info/monde/inter...orphelins-de-familles-jihadistes-1131794.aspx
 
Syrie : douze orphelins de familles jihadistes atterrissent en France après avoir été remis par les Kurdes

Depuis plusieurs mois, les autorités kurdes réclament le rapatriement des femmes et des enfants de jihadistes étrangers dans leurs pays.

Les autorités locales kurdes en Syrie ont remis à la France, dimanche 9 juin, 12 jeunes enfants, orphelins ou isolés, de familles jihadistes. Les enfants, dont le plus âgé a 10 ans, vivaient dans des camps du nord-est du pays où ont été recueillis des dizaines de milliers de personnes ayant fui les offensives contre le dernier bastion du groupe jihadiste Etat islamique.

Ces enfants ont été remis "à une délégation du ministère français des Affaires étrangères", selon un responsable kurde, qui a ajouté que l'opération s'était déroulée dimanche dans la localité d'Aïn Issa, près de la frontière avec la Turquie. Le lendemain, ils ont embarqué à bord d'un avion à destination de la France. L'appareil a atterri lundi, un peu avant midi, sur la base aérienne de Villacoublay (Yvelines), précise France 2.
Pris en charge par les services sociaux

Ces enfants ont été remis aux autorités judiciaires françaises. Ils font désormais l'objet d'un suivi médical particulier et d'une prise en charge par les services sociaux, précise le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. "La décision a été prise au regard de la situation de ces jeunes enfants particulièrement vulnérables", ajoute le ministère.

Jusqu'à présent, la France avait rapatrié une poignée d'orphelins et une fillette de 3 ans, tandis que plusieurs dizaines d'enfants de jihadistes sont revenus en France par leurs propres moyens ou avec l'aide de proches.

Selon le Quai d'Orsay, environ 450 ressortissants français affiliés au groupe Etat islamique sont en prison ou retenus dans des camps de réfugiés.

Depuis plusieurs mois, les autorités kurdes réclament le rapatriement des femmes et des enfants de jihadistes étrangers et travaillent activement sur ce dossier.

Ainsi, lundi, en contact avec les autorités néerlandaises, deux mineurs orphelins néerlandais en bas âge ont également été rapatriés et confiés, dès leur arrivée, à leur tuteur néerlandais.



mam
 
On parle la de jeunes enfants de moins de 10 ans et qui sont français.donc leur rapatriement est une obligation

Et concernant ces p*tes qui ont ouvert leurs jambes avec joie pour peupler l’etat islamique et qui savaient exactement se qu’était daesh, on leur fait aussi miséricorde ?
On parle pas que d’enfants mais aussi de terroristes qui sont partie de leur propre gré en syrie.
 
Et concernant ces p*tes qui ont ouvert leurs jambes avec joie pour peupler l’etat islamique et qui savaient exactement se qu’était daesh, on leur fait aussi miséricorde ?
On parle pas que d’enfants mais aussi de terroristes qui sont partie de leur propre gré en syrie.
premièrement, un peu de respect pour ces dames, que je sache, elles n'ont commis aucun crime.
ensuite, le mot "terroriste" est galvaudé. Ces gens sont des islamistes qui appartiennent a une entité (état islamique) qui a eu recours au terrorisme.
 
premièrement, un peu de respect pour ces dames, que je sache, elles n'ont commis aucun crime.
ensuite, le mot "terroriste" est galvaudé. Ces gens sont des islamistes qui appartiennent a une entité (état islamique) qui a eu recours au terrorisme.

Qu’est ce que tu en sais si elles n’ont ps tué, torturé etc... il y en a bcp qui ont participé a des viols en tenant leurs victimes. Elles sont complices de tt les crimes perpetrés sur place et elles font partie d’une organisation terroriste. Ce ne sont ps des pauvres victimes. Bien au contraire. Elles méritent seulement une corde et un tabouret.
 
Qu’est ce que tu en sais si elles n’ont ps tué, torturé etc... il y en a bcp qui ont participé a des viols en tenant leurs victimes. Elles sont complices de tt les crimes perpetrés sur place et elles font partie d’une organisation terroriste. Ce ne sont ps des pauvres victimes. Bien au contraire. Elles méritent seulement une corde et un tabouret.
essaye de réfléchir au lieu de déblatérer la propagande officielle.
Ces femmes et ces hommes ont voulu vivre en cohérence avec leur religion dans un état (l'état islamique); cet état était en guerre (comme ce fut le cas de tous les états lors de leur création: France, Israel, US, etc...). cet état a été vaincu par un déferlement de bombes. Donc la France doit récupérer ces citoyens, sinon au nom de quoi a t'il détruit l'état islamique ?
 
Neuf enfants et trois jihadistes remis à la justice française par la Turquie







Trois djihadistes et leurs neuf enfants ont été remis ce mardi matin à la justice française après avoir été transférés de Turquie, a-t-on appris de sources concordantes.



Les trois adultes, un homme et deux femmes, ont été placés en garde à vue, ont précisé des sources proche du dossier.

Les enfants ont été pris en charge par des services spécialisés.

Cette opération, distincte des rapatriements au cas par cas d'enfants en provenance de zones kurdes de Syrie, s'inscrit dans le cadre des expulsions régulières des djihadistes par la Turquie.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/n...-la-justice-francaise-par-la-turquie-20190611



https://www.lexpress.fr/actualite/s...nts-remis-a-la-justice-francaise_2083348.html
 
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