Syrie : dans le piège d'Idleb

par Strategika 51.

La guerre en Syrie, entamée dès le 15 mars 2011, fut caractérisée par le retranchement de milliers de combattants dans de véritables jungles urbaines en béton qu’une législation laxiste à laissé proliférer avant la guerre. La défiguration des zones péri-urbaines par la prolifération de cités en béton armé sans aucun respect pour les règles les plus élémentaires de l’urbanisme a créé des zones grises qui n’ont jamais été cartographiées et qui ne figurent pas sur les cartes GPS. Dans certains endroits, d’anciens bidonvilles se sont transformés, grâce à l’amélioration des conditions de vie des populations, en véritables villes en béton où les habitants construisaient eux-mêmes leurs habitations individuelles en béton armé sur fond de rivalités individuelles et d’un esprit d’émulation. Ces « villes nouvelles » créées par les populations furent le plus souvent dépourvues d’infrastructures de base et l’État syrien a eu les plus grandes difficultés au monde à suivre un développement urbain qui lui avait échappé depuis des années. Cette dynamique naturelle s’arrêta après le début de la radicalisation du conflit vers le mois de juillet 2012 et l’attaque inédite contre les sièges du Ministère de la Défense et le QG de l’État-major de l’Armée arabe syrienne (AAS) à l’issue de laquelle le ministre de la Défense et un nombre important d’officiers généraux perdirent la vie.

La radicalisation et l’extension du domaine de la lutte amenèrent le commandement militaire syrien à opter pour l’usage des unités blindées en milieu urbain. Un choix fort risquée et hasardeux vu les précédents en la matière dans l’histoire militaire mondiale. Les tactiques employées comme à Daraya étaient spectaculaire et évoquaient la stratégie du coup de marteau. La vivacité des équipages de chars et leur inventivité ne leur permit pas d’éviter les roquettes antichars tirées à bout portant par des rebelles qui surgissaient devant le mastodonte d’acier au milieu du fracas des armes. Les militaires syriens utilisèrent alors la combinaison infanterie mécanisée et chars de combat en milieu urbain dense où les gravats générés par les destructions interdisaient à partir d’un certain moment la progression des blindés et forçaient le contact d’infanterie en favorisant surtout le positionnement idéal de snipers. Les snipers rebelles (et le plus souvent étrangers) firent beaucoup de dégâts au milieu de villes en ruines. Ils étaient toujours la cible d’un feu nourri, au canon de char ou à la mitrailleuses lourde.

la suite ?
 
« La Russie menace le monde »…. discours atlantiste rabâché dans tous les torchons rebaptisés presse !

Les États-Unis contrôlent actuellement 28 bases dont 24 bases militaires en Syrie, réparties dans les provinces de Deir ez-Zor et de Hassaké, qui accueillent plus de 2000 soldats américains.


Imaginez les Russes construisant des bases au Canada et au Mexique …..

La Russie a déjà montré à plusieurs reprises en Syrie qu’elle ne s’arrêtait pas aux apparences dictées par la propagande de l’otan.
Lorsque les bases russes de Syrie ont été attaquées par des drones « bricolés », mais, en réalité, manifestement préparés par des spécialistes militaires et dotés d’explosifs militaires uniquement en usage dans l’armée GB et/ou en israël, elle a, bien sûr détruit le commando « islamiste » auteur des attaques, mais immédiatement après, l’atelier dans lequel les drones étaient construits et équipés ainsi que tout le personnel spécialisé s’y trouvant; GB, US ou israël.
Du coup, les attaques au drones ont cessé.
Lorsqu’il a eu les tentatives diverses de faux drapeau « la Syrie gaze son propre peuple », j’ai, dans mes archives, une vidéo où on voit un plateau de tournage avec les acteurs et spécialistes de la propagande GB être pulvérisé par un missile des forces aérospatiales russes.
Après ce coup, les GB ont eu beaucoup plus de peine à recruter des preneurs d’images et des acteurs et à acheminer des conteneurs de gaz sur des lieux de tournages.
Il semble que même les acteurs les plus désespérés préfèrent rester à la maison plutôt que de tenter de remettre sur les rails une carrière à l’avenir trop bref.
En général, on n’entend plus parler d’une autre tentative du genre avant un moment.
 
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