Selon une ONG médicale, au moins 40 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres intoxiquées. La presse officielle syrienne dément alors qu'Ankara «soupçonne fortement» le régime d'être responsable de l'attaque chimique.
De son côté, Donald Trump s'est indigné en prévenant la Syrie qu'elle allait devoir «payer le prix fort».
Alors que le régime syrien a repris dimanche matin ces raids aériens sur la ville de Douma, des secouristes et des rebelles ont accusé les forces gouvernementales d'avoir eu recours samedi à des armes chimiques contre un hôpital de cette dernière poche rebelle près de Damas.
«Le régime d'Assad et ses alliés continuent à commettre leurs crimes», a déclaré Hamza Birqdar, porte-parole militaire du groupe Djaïch al Islam, l'un des deux principaux groupes rebelles de la Ghouta orientale, interrogé par la chaîne de la télévision Al Hadath.
(..)
La presse officielle syrienne a de son côté démenti l'attaque chimique et accusé les insurgés de diffuser des fausses informations pour tenter de ralentir la progression des forces gouvernementales.
La Russie a également affirmé que le régime syrien n'avait pas employé d'armes chimiques.
«Nous démentons fermement cette information», a déclaré le général Youri Evtouchenko, chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, selon des propos rapportés par les agences russes. «Nous sommes prêts, une fois que Douma sera libérée, à envoyer immédiatement des spécialistes russes en défense nucléaire, chimique et biologique pour recueillir les données qui confirmeront que ces assertions sont montées de toutes pièces», a-t-il ajouté.
70 cas de suffocation
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a fait état d‘environ 70 cas de suffocation parmi les civils pris au piège de sous-sols ou de pièces faiblement ventilées, et ne pouvant s'échapper pour trouver de l'air après les raids. Selon l'OSDH, onze personnes, dont quatre enfants, ont péri dans ces conditions sans toutefois se prononcer sur l'emploi ou non d'armes chimiques.
Les Casques Blancs, ces secouristes qui opèrent en zones rebelles en Syrie, ont donné sur leur compte Twitter des bilans contradictoires, évoquant entre 40 et 70 morts.
Dans un communiqué commun avec l'ONG médicale SAMS (Syrian American Medical Society), ils ont en outre fait état de «plus de 500 cas, en majorité des femmes et des enfants», qui présentent «les symptômes d'une exposition à un agent chimique».
Les patients souffrent de «difficultés respiratoires, de «brûlures de la cornée», «une mousse excessive» s'échappe de leur bouche et ils dégageaient «une odeur semblable à celle du chlore», selon le texte cité par l'AFP.
Les États-Unis ont dénoncé dimanche cette possible attaque chimique et estimé que la Russie porterait une part de responsabilité si cette information était confirmée.
Dans un Tweet, Donal Trump a dénoncé «une attaque chimique insensée» pour laquelle la Syrie «devra payer le prix fort».
La porte-parole du Département d'État Heather Nauert a, quant à elle, pointé du doigt la responsabilité de la Russie: «La Russie, avec son soutien sans faille au régime, porte la responsabilité finale de ces attaques brutales», a ajouté la porte-parole américaine.
La Turquie a également condamné avec vigueur cette «attaque aux armes chimiques» ajoutant qu'elle soupçonnait «fortement» le régime syrien d'en être responsable.
«Des nouvelles terribles nous parviennent de la Syrie avec des dizaines de victimes, dont beaucoup de femmes et d'enfants (...) tant de personnes frappées par les effets des substances chimiques contenues dans les bombes», a pour sa part déclaré le pape François devant des milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre.
(..)
http://www.lefigaro.fr/internationa...de-bombardement-a-l-arme-chimique-a-douma.php
De son côté, Donald Trump s'est indigné en prévenant la Syrie qu'elle allait devoir «payer le prix fort».
Alors que le régime syrien a repris dimanche matin ces raids aériens sur la ville de Douma, des secouristes et des rebelles ont accusé les forces gouvernementales d'avoir eu recours samedi à des armes chimiques contre un hôpital de cette dernière poche rebelle près de Damas.
«Le régime d'Assad et ses alliés continuent à commettre leurs crimes», a déclaré Hamza Birqdar, porte-parole militaire du groupe Djaïch al Islam, l'un des deux principaux groupes rebelles de la Ghouta orientale, interrogé par la chaîne de la télévision Al Hadath.
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La presse officielle syrienne a de son côté démenti l'attaque chimique et accusé les insurgés de diffuser des fausses informations pour tenter de ralentir la progression des forces gouvernementales.
La Russie a également affirmé que le régime syrien n'avait pas employé d'armes chimiques.
«Nous démentons fermement cette information», a déclaré le général Youri Evtouchenko, chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, selon des propos rapportés par les agences russes. «Nous sommes prêts, une fois que Douma sera libérée, à envoyer immédiatement des spécialistes russes en défense nucléaire, chimique et biologique pour recueillir les données qui confirmeront que ces assertions sont montées de toutes pièces», a-t-il ajouté.
70 cas de suffocation
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a fait état d‘environ 70 cas de suffocation parmi les civils pris au piège de sous-sols ou de pièces faiblement ventilées, et ne pouvant s'échapper pour trouver de l'air après les raids. Selon l'OSDH, onze personnes, dont quatre enfants, ont péri dans ces conditions sans toutefois se prononcer sur l'emploi ou non d'armes chimiques.
Les Casques Blancs, ces secouristes qui opèrent en zones rebelles en Syrie, ont donné sur leur compte Twitter des bilans contradictoires, évoquant entre 40 et 70 morts.
Dans un communiqué commun avec l'ONG médicale SAMS (Syrian American Medical Society), ils ont en outre fait état de «plus de 500 cas, en majorité des femmes et des enfants», qui présentent «les symptômes d'une exposition à un agent chimique».
Les patients souffrent de «difficultés respiratoires, de «brûlures de la cornée», «une mousse excessive» s'échappe de leur bouche et ils dégageaient «une odeur semblable à celle du chlore», selon le texte cité par l'AFP.
Les États-Unis ont dénoncé dimanche cette possible attaque chimique et estimé que la Russie porterait une part de responsabilité si cette information était confirmée.
Dans un Tweet, Donal Trump a dénoncé «une attaque chimique insensée» pour laquelle la Syrie «devra payer le prix fort».
La porte-parole du Département d'État Heather Nauert a, quant à elle, pointé du doigt la responsabilité de la Russie: «La Russie, avec son soutien sans faille au régime, porte la responsabilité finale de ces attaques brutales», a ajouté la porte-parole américaine.
La Turquie a également condamné avec vigueur cette «attaque aux armes chimiques» ajoutant qu'elle soupçonnait «fortement» le régime syrien d'en être responsable.
«Des nouvelles terribles nous parviennent de la Syrie avec des dizaines de victimes, dont beaucoup de femmes et d'enfants (...) tant de personnes frappées par les effets des substances chimiques contenues dans les bombes», a pour sa part déclaré le pape François devant des milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre.
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http://www.lefigaro.fr/internationa...de-bombardement-a-l-arme-chimique-a-douma.php