Comment les tablettes vont changer notre monde

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Comment les tablettes vont changer notre monde

18/01/2013
Si les géants du high-tech se ruent sur ce nouveau marché, c’est parce qu’il annonce une nouvelle ère de la consommation.
Commerce, transport, éducation… tout pourrait être chamboulé.

Merci Steve Jobs. En présentant le premier iPad, le 3 avril 2010, un hybride d’ordinateur et de téléphone mobile avec écran
tactile, le fondateur d’Apple a créé un marché phénoménal. D’ici à trois ans, les ventes de tablettes pèseront autant que celles
de PC. Et, comme avec l’iPhone, la concurrence s’est engouffrée dans la brèche. Samsung, déjà principal rival du californien
sur le marché des smartphones, est là encore en passe de ramasser la mise. Mais on ne s’attendait pas à ce que Microsoft ,
Google ou Amazon , peu présents dans le matériel, ou des outsiders comme Bic , se jettent dans la partie. Une certitude :
les petits bijoux high-tech vont s’immiscer dans tous les aspects de notre vie privée et professionnelle. Jusqu’où ?
Trop tôt pour le dire, car la révolution tablette ne fait que commencer.

Le feuilletage tactile renouvelle le plaisir de lire la presse

Depuis Gutenberg, jamais l’écrit n’avait eu à connaître une telle révolution ! La diffusion de la presse sur Internet avait
constitué un premier big bang. Surtout pour les quotidiens, menacés dans leur existence. Avec les tablettes, ce sont tous les
titres, y compris les magazines, qui vont devoir faire leur mue. Ce passage de la souris d’ordinateur à la pichenette sur l’écran
tactile redonne toutefois espoir aux éditeurs. La lecture par feuilletage numérique que permet la tablette remet à l’honneur
le plaisir de lecture. Elle offre aux médias la possibilité d’enrichir leurs contenus. Et elle pourrait, espèrent-ils, stopper la
mode du tout gratuit. Il existe déjà plus de 6 000 applications dans le monde (dont 280 en France) pour lire quotidiens ou
magazines dans un écrin proche des éditions papier.

Les économies faites sur l’impression et les frais de diffusion (même si Apple prélève 30% de commission sur la vente d’un
journal via l’iPad) bouleversent aussi le modèle économique de la presse. Le public mord à l’hameçon : aux Etats-Unis, le
numérique représente désormais 15% de la diffusion des quotidiens. Et s’agissant du «New York Times» ou du «Wall Street
Journal», les éditions sont payantes. En France, «Le Monde» vend 25.000 exemplaires par ce biais et Capital, premier magazine
en numérique, 5.000. Le boum attendu des nouvelles machines de 7 pouces à moins de 200 euros devrait logiquement
accélérer cette mutation. Pour le secteur de l’imprimerie, il s’agit à l’inverse d’une déflagration. La révolution Internet
a déjà conduit à la disparition de plus de 4.000 imprimeurs de presse ou de labeur en quinze ans !

la suite sur http://www.capital.fr/art-de-vivre/...-vont-changer-notre-monde-804449#xtor=EPR-226

mam
 
Haut