Tarifs réglementés : les fournisseurs alternatifs veulent leur fin

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
La question des tarifs réglementés, pratiqués par EDF et Engie, est de nouveau sur le devant de la scène :
l’Anode, l’association des fournisseurs alternatifs d’énergie, a commandé un Livre blanc à l’ancien président de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) qui estime qu’il serait temps que le gouvernement agisse.

Les tarifs réglementés contraires au droit européen
Le conflit entre le gouvernement et les fournisseurs alternatifs continue : depuis l’été 2017, en effet, les tarifs réglementés sont considérés par la CRE, qui les fixe, comme contraires au droit européen.

Une victoire pour les fournisseurs alternatifs qui demandent leur suppression mais depuis l’avis, purement consultatif, de la CRE le gouvernement n’a pas pris de mesures ni fait de déclarations.
Dans un Livre blanc, Philippe de Ladoucette, ancien président de la CRE et co-auteur, estime que le gouvernement devrait prendre des mesures et mettre fin à cette exception française sur les tarifs de l’énergie.
Des tarifs qui concernent encore la très grande majorité des ménages pour l’électricité (84 % des contrats) et près de la moitié des ménages pour le gaz (49 % des contrats).

Des économies à la clé pour les ménages
Selon l’ancien président de la CRE le calcul est simple : les ménages français pourraient gagner 2,5 milliards d’euros de pouvoir d’achat.

Un calcul théorique basé sur la dépense en énergie des ménages français en 2015, 25 milliards d’euros, et sur la différence de prix moyenne entre les tarifs réglementés et les tarifs pratiqués par les fournisseurs alternatifs avec leurs offres de marché qui sont en général 10 % moins chères.

Philippe de Ladoucette propose même un calendrier pour la fin des tarifs réglementés :
l’interdiction de proposer de nouveaux contrats avec ces tarifs dès juillet 2018 et une période de 4 ans maximum pour les ménages afin qu’ils puissent changer de contrat.

Le gouvernement n’a pas réagi mais il est clair que les tarifs réglementés sont de plus en plus proches de leur extinction.

https://www.radins.com/actualites/t...e=OSD.axhiuhh_hev_ojxaxdwko_kt_nkxnolp_tqy_au

mam
 

Yoel1

VIB
La question des tarifs réglementés, pratiqués par EDF et Engie, est de nouveau sur le devant de la scène :
l’Anode, l’association des fournisseurs alternatifs d’énergie, a commandé un Livre blanc à l’ancien président de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) qui estime qu’il serait temps que le gouvernement agisse.

Les tarifs réglementés contraires au droit européen
Le conflit entre le gouvernement et les fournisseurs alternatifs continue : depuis l’été 2017, en effet, les tarifs réglementés sont considérés par la CRE, qui les fixe, comme contraires au droit européen.

Une victoire pour les fournisseurs alternatifs qui demandent leur suppression mais depuis l’avis, purement consultatif, de la CRE le gouvernement n’a pas pris de mesures ni fait de déclarations.
Dans un Livre blanc, Philippe de Ladoucette, ancien président de la CRE et co-auteur, estime que le gouvernement devrait prendre des mesures et mettre fin à cette exception française sur les tarifs de l’énergie.
Des tarifs qui concernent encore la très grande majorité des ménages pour l’électricité (84 % des contrats) et près de la moitié des ménages pour le gaz (49 % des contrats).

Des économies à la clé pour les ménages
Selon l’ancien président de la CRE le calcul est simple : les ménages français pourraient gagner 2,5 milliards d’euros de pouvoir d’achat.

Un calcul théorique basé sur la dépense en énergie des ménages français en 2015, 25 milliards d’euros, et sur la différence de prix moyenne entre les tarifs réglementés et les tarifs pratiqués par les fournisseurs alternatifs avec leurs offres de marché qui sont en général 10 % moins chères.

Philippe de Ladoucette propose même un calendrier pour la fin des tarifs réglementés :
l’interdiction de proposer de nouveaux contrats avec ces tarifs dès juillet 2018 et une période de 4 ans maximum pour les ménages afin qu’ils puissent changer de contrat.

Le gouvernement n’a pas réagi mais il est clair que les tarifs réglementés sont de plus en plus proches de leur extinction.

https://www.radins.com/actualites/t...e=OSD.axhiuhh_hev_ojxaxdwko_kt_nkxnolp_tqy_au

mam
J'espère que cela n'arrivera jamais ...tous ses "alternatifs" ne produisent rien , ils jouent à la bourse sans aucun investissement et dans 20 ans ;;ont viendra se plaindre que les coins les plus reculés n'ont plus d'électricité car les pylônes sont tombés faute d'entretien , que la capacité de production est insuffisante , etc
Par contre , il faut réduire drastiquement le nucléaire et investir dans le renouvelable et cela n'est possible qu'avec un opérateur fort financièrement
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
J'espère que cela n'arrivera jamais ...tous ses "alternatifs" ne produisent rien , ils jouent à la bourse sans aucun investissement et dans 20 ans ;;ont viendra se plaindre que les coins les plus reculés n'ont plus d'électricité car les pylônes sont tombés faute d'entretien , que la capacité de production est insuffisante , etc
Par contre , il faut réduire drastiquement le nucléaire et investir dans le renouvelable et cela n'est possible qu'avec un opérateur fort financièrement
Le miens produit de l’électricité, je lui connais au moins deux centrales thermiques et une centrale hydraulique. Ce ne sont pas des mythes, je passes parfois dans leurs parages. Il y a même des particuliers qui produisent de l’électricité pour la revendre à EDF. Je ne sais pas par quel fournisseur elles sont exploitées, mais pas trop de loin de ma ville il y a des parcs d’éoliennes et je suis quasi‑sûr qu’elles ne sont pas à EDF.

Le public, ça n’est rien d’autre qu’un monopole, et les monopoles, ont sait ce que ça donne (qu’ils soient publics ou privés, c’est la même chose).

Quand une chose ne peut que être public parce qu’aucune structure privée ne peut assumer les risques (ex. investissements probablement à perte sur un délais trop long), le public a un sens, mais quand le privé peut assurer un service, autant le laisser faire. C’est aussi ça la démocratie.
 
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