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Soomy
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C'est ce qui s'appelle faire de la mauvaise publicité ! Teddy Riner est très remonté contre un bar parisien, et il tient à le faire savoir... Le champion olympique s'est saisi de sa page Facebook pour faire passer un petit message ce week-end, et les accusations sont très lourdes.
Dans un commentaire, il balance : "MESSAGE TRÈS IMPORTANT : n'allez jamais au Buddha-Bar si vous êtes de couleur NOIRE !!! Mon frère et mois étions venus dîner, l'entrée finie... Un spectacle brésilien a commencé... On les regarde traverser tout le restaurant puis le groupe brésilien s'arrête sur les marches, nous observons que certaines personnes se lèvent pour prendre des photos et observer de plus près sur les marches, ce que nous faisons. 1 minute après que nous soyons sur les marches, une serveuse attrape mon frère pour lui dire de laisser sa carte bleue ou un pièce d'identité. Mon frère lui dit qu'on regarde le spectacle et elle insiste pour lui demander sa carte bleue... Elle me demande par la suite ma carte et de surcroit elle m'a agrippé carrément le bras. Pourquoi les autres personnes qui étaient sur l'escalier n'ont pas eu cette remarque ? À savoir (ils étaient blancs). Nous avons payé ce que nous avons consommé... 2 entrées et 2 boissons puis nous sommes partis sans faire d'histoires".
Suite à cette dénonciation, l'attaché de presse du restaurant a présenté ses excuses sur Twitter : "Cher Teddy Riner, la barmaid incorrecte mise à pied ce jour. Sincères excuses du Buddha-Bar qui condamne tout racisme".
Dans un monde presque parfait où la justice règne sans limites, les choses auraient pu s'arrêter ici. Sauf que, la principale intéressée est sortie hier soir de son silence et sa version vient contredire celle de Teddy Riner. Interrogée par Le Journal du Dimanche, elle raconte : "Au moment du spectacle brésilien, quand je suis passée près de sa table, elle était vide. Je l'ai alors aperçu sur les marches du grand escalier et me suis dirigée vers lui pour lui demander sa carte bleue. C'est la consigne de la direction, la procédure habituelle que nous appliquons à tous nos clients". En effet, cette directive a été prise après que plusieurs clients soient partis sans payer. Lorsque ce genre d'incident ce produit, la note est à la charge du serveur. Avec le concert, l'ambiance est bruyante : "J'ai posé ma main sur son bras afin qu'il puisse m'entendre et je lui ai demandé sa carte bleue, toujours avec la politesse requise". Elle continue : "Monsieur Riner a alors sorti sa carte bleue et m'a dit : 'Appelle-moi le patron, ta gueule, va te faire foutre !' ".
Après avoir appelé le directeur, Teddy Riner a payé son addition et quitté l'établissement. Le lendemain soir, lorsque la serveuse arrive sur son lieu de travail, elle est convoquée par la direction. Sans plus de précisions, cette dernière lui signifie une mise à pied à titre conservatoire. La jeune femme raconte : "Non seulement, j'ai été volontairement injuriée, mais j'ai aussi perdu mon emploi". Blessée d'avoir été traitée de raciste, elle lance : "Mes parents sont issus de l'immigration. Je n'ai jamais, à aucun moment de ma vie, tenu le moindre propos raciste". Soutenue par ses collègues de travail, elle compte faire valoir ses droits en évoquant le "préjudice moral subi".
Et voilà comment perdre son boulot avec une simple consigne dictée par son employeur...
Dans un commentaire, il balance : "MESSAGE TRÈS IMPORTANT : n'allez jamais au Buddha-Bar si vous êtes de couleur NOIRE !!! Mon frère et mois étions venus dîner, l'entrée finie... Un spectacle brésilien a commencé... On les regarde traverser tout le restaurant puis le groupe brésilien s'arrête sur les marches, nous observons que certaines personnes se lèvent pour prendre des photos et observer de plus près sur les marches, ce que nous faisons. 1 minute après que nous soyons sur les marches, une serveuse attrape mon frère pour lui dire de laisser sa carte bleue ou un pièce d'identité. Mon frère lui dit qu'on regarde le spectacle et elle insiste pour lui demander sa carte bleue... Elle me demande par la suite ma carte et de surcroit elle m'a agrippé carrément le bras. Pourquoi les autres personnes qui étaient sur l'escalier n'ont pas eu cette remarque ? À savoir (ils étaient blancs). Nous avons payé ce que nous avons consommé... 2 entrées et 2 boissons puis nous sommes partis sans faire d'histoires".
Suite à cette dénonciation, l'attaché de presse du restaurant a présenté ses excuses sur Twitter : "Cher Teddy Riner, la barmaid incorrecte mise à pied ce jour. Sincères excuses du Buddha-Bar qui condamne tout racisme".
Dans un monde presque parfait où la justice règne sans limites, les choses auraient pu s'arrêter ici. Sauf que, la principale intéressée est sortie hier soir de son silence et sa version vient contredire celle de Teddy Riner. Interrogée par Le Journal du Dimanche, elle raconte : "Au moment du spectacle brésilien, quand je suis passée près de sa table, elle était vide. Je l'ai alors aperçu sur les marches du grand escalier et me suis dirigée vers lui pour lui demander sa carte bleue. C'est la consigne de la direction, la procédure habituelle que nous appliquons à tous nos clients". En effet, cette directive a été prise après que plusieurs clients soient partis sans payer. Lorsque ce genre d'incident ce produit, la note est à la charge du serveur. Avec le concert, l'ambiance est bruyante : "J'ai posé ma main sur son bras afin qu'il puisse m'entendre et je lui ai demandé sa carte bleue, toujours avec la politesse requise". Elle continue : "Monsieur Riner a alors sorti sa carte bleue et m'a dit : 'Appelle-moi le patron, ta gueule, va te faire foutre !' ".
Après avoir appelé le directeur, Teddy Riner a payé son addition et quitté l'établissement. Le lendemain soir, lorsque la serveuse arrive sur son lieu de travail, elle est convoquée par la direction. Sans plus de précisions, cette dernière lui signifie une mise à pied à titre conservatoire. La jeune femme raconte : "Non seulement, j'ai été volontairement injuriée, mais j'ai aussi perdu mon emploi". Blessée d'avoir été traitée de raciste, elle lance : "Mes parents sont issus de l'immigration. Je n'ai jamais, à aucun moment de ma vie, tenu le moindre propos raciste". Soutenue par ses collègues de travail, elle compte faire valoir ses droits en évoquant le "préjudice moral subi".
Et voilà comment perdre son boulot avec une simple consigne dictée par son employeur...
