Terrorisme : le gouvernement va-t-il vous interdire de remettre en cause l’état ?

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Drianke
  • Date de début Date de début

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Ces derniers jours, la gauche multiplie les appels au silence dans les rangs. Le plus caractéristique d’entre eux fut celui de Jean-Marie Le Guen, qui considérait que les critiques incessantes sur le fonctionnement des services de l’État étaient une mise en danger de la démocratie. On aurait bien tort de limiter cette stigmatisation de la prise de parole à un simple accès d’autoritarisme. Elle révèle un malaise plus profond, l’expression d’un besoin de tabou caractéristique des univers en crise.

Il faut protéger le papa État

La gauche en dit long sur ce que l’État représente à ses yeux lorsqu’elle demande de ne pas le critiquer ou, pire, lorsqu’elle accuse ses détracteurs d’être des ennemis de la démocratie. On comprend bien l’argument qui est donné en creux : remettre l’État en cause, c’est saper le fondement de l’ordre, du sens, c’est défier la loi.
Il est très symptomatique de voir que la gauche a atteint ce stade antérieur à la pensée démocratique où la loi et l’État se confondent, comme si la norme en démocratie se résumait à l’expression de puissance comprise dans toute forme de bureaucratie.

Inconsciemment, bien sûr, c’est l’État comme figure du père qui se dessine dans ces propos. L’appel de Jean-Marie Le Guen au silence dans les rangs ne dit pas autre chose : arrêtez de critiquer le papa État ! Sinon, c’est le principe même de l’autorité qui va disparaître.

La gauche en pleine terreur primitive

..............

http://www.contrepoints.org/2016/07...113976973&mc_cid=331e0cf627&mc_eid=81f14bcd3a



ps : Sous sarko c'était la même : "c'est moi ou le chaos"
 
Je me suis fait la même réflexion en entendant Valls et Cazeneuve suite au massacre de Nice. Ils n'acceptent plus aucune critique ou remise en question de leur action sans y voir une trahison
 
Vivement la fin de la Gauche (et de la Droite, son rejeton) et l’arrivée du Libéralisme, en france et dans toute l’Union Européenne.
 
Retour
Haut