Le terrorisme (l'excuse)

GPA2SOU

Personne n'a le droit de mourir le ventre vide
Salam Arlaykoum

L'état "prétexte" bien souvent le Terrorisme pour voter des lois liberticides qui ensuite sont adoptés

Pour être utilisées afin de poursuivre des militants politiques

A savoir que, Les premiers textes fondateurs en matière de lutte anti-terrorisme sont votés en 1986 et 1996

Un petit come back de ces lois s'impose

En 2001, la loi sur la sécurité quotidienne (LSQ) est votée sous la gauche. Elle rend passible de prison le fait de refuser un prélèvement ADN et étend la liste des infractions passibles d'une inscription au FNAEG au-delà de la seule délinquance sexuelle. Aujourd'hui, 3,48 millions de personnes y sont fichées.

En juillet 2001 apparaît officiellement le STIC qui est désormais truffé de fausses informations sur les Français. En 2013, la CNIL estimait que 40% des fiches contenaient des erreurs « déterminantes ». Au 1er novembre 2011, le fichier contenait des fiches sur 6,5 millions de mis en cause et 38 millions de victimes.

En juillet 2001, le sommet du G7 à Gènes est une illustration de la dérive policière en matière de maintien de l'ordre, de fichage, et de répression contre des opposants politiques. Un manifestant, Carlo Giuliani, âgé de 23 ans, est tué d'une balle dans la tête par un policier.

En août 2002, la loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure ou LOPSI est promulguée. Elle instaure la conservation des données liées à l'utilisation d'Internet par les citoyens.

En août 2002, la loi Perben I fait son apparition. Elle vise les enfants.

En mars 2003, c'est au tour de la loi pour la sécurité intérieure (LSI) de faire son apparition. Elle vise notamment les travailleurs du sexe, les gens du voyage, les squatteurs et élargit encore la constitution de fichiers de police.

En 2004, la loi Perben II. Cette loi fourre-tout augmente encore les pouvoirs de police et les fichiers mais épargne la délinquance en col blanc.

En juin 2004, ce sont les internautes qui sont cette fois visés avec la loi pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN). Apparition de la notion de "motif légitime" pour ce qui a trait au hack.

Le 23 janvier 2006, arrive la loi relative à la lutte contre le terrorisme. Extension de l'accès aux fichiers, accès aux données de connexion sans accord d'un juge.

Août 2007, loi sur les peines plancher.
 
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En février 2008, la loi sur la rétention de sureté est promulguée. Elle permet de maintenir sous surveillance (bracelet électronique ou incarcération) une personne qui a purgé sa peine.

Mars 2008, création du fichier CRISTINA pour le renseignement.

En juin 2009, il est interdit de porter une cagoule aux abords d'une manifestation.

Mars 2011, la LOPSI II. La perquisition à distance des ordinateurs, la censure du Web font leur apparition. Le croisement de certains fichiers est autorisé, décréter un couvre-feu pour les mineurs par les préfets devient possible.

En juillet 2015, la Loi renseignement instaure les fameuses « boîtes noires » chez les opérateurs pour faire remonter des « signaux faibles » de la masse de données scrutée sur le réseau Internet. L'usage de logiciels espions et d'IMSI-Catchers est facilité.

14 novembre 2015, François Hollande applique l'état d'urgence, qui prendra fin le 1er novembre 2017.

30 octobre 2017, la Loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme fait entrer dans le droit commun de nombreuses mesures réservées à l'état d'urgence.

Souvenez vous aussi de Mr Nicolas Sarkozy qui avait ouvert la voie en décrétant que toute personne était un délinquant en puissance (il voulait ficher les enfants dès la maternelle), ses successeurs ont poursuivi la route.

Tout ça pour dire que le Terrorisme il a vraiment bon dos

En tout cas, une chose est certaine c'est que le Terrorisme n'a strictement rien à voir avec L'islam ni de près ni de loin
 
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