Chez les catholiques, le baptême est considéré comme essentiel et comme la voie normale d'incorporation au peuple de Dieu (corps mystique du Christ). Bien sûr "Dieu" n'est pas esclave des rites qu'il a lui-même institués, et il n'est pas question de penser qu'une personne étrangère ou malchanceuse est damnée parce qu'elle n'a pas participé matériellement à un rituel codifié. Mais il y a l'idée que le baptême a une efficacité qui est réelle dans la justification, ce n'est pas seulement symbolique ou une addition décorative.
Chez les néo-chrétiens (évangéliques, pentecôtistes, et nouvelles Églises qui surgissent un peu partout), on se centre plutôt sur la conversion personnelle, l'adoption d'une nouvelle vision, d'un nouveau style de vie, de nouvelles relations, centrées sur le lien personnel et sensible à Dieu et à Jésus. Le baptême devient secondaire. Il n'est généralement pas oublié, mais il a un rôle beaucoup plus extérieur et effacé. Il peut être le signe extérieur de la conversion du cœur, du passage des ténèbres à la lumière mais il n'a pas de puissance transformatrice ou salvifique en soi.