« the assassin » de hou hsiao-hsien, un ravissement pour les yeux

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
21e film du cinéaste taïwanais Hou Hsiao-Hsien, récompensé d'un Prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes.


Le film The Assassin du Taiwanais Hou Hsiao-Hsien, en compétition au dernier Festival de Cannes, et présenté au Festival de Sarlat, explore le genre du wuxia, hérité de la littérature de la Chine ancienne et qui met en scène les aventures du Chevalier errant au IXe siècle. Sauf que cette fois-ci, il s’agit une chevalière, Nie Yinniang (la sublime Shu Qi), enlevée à ses parents lorsqu’elle était enfant et élevée par une nonne pour devenir une justicière et éliminer les tyrans. Envoyée en mission par l’Empire, elle échoue à maîtriser la rébellion des provinces. Son maître lui ordonne alors de tuer l’homme qu’elle aime.« Sous la dynastie Tang (N.D.L.R. : 618-907), il y avait énormément de femmes assassins. Elles étaient formées pour tuer les empereurs », explique le réalisateur, prix du jury à Cannes en 1993 avec Le Maître des marionnettes.

Construit comme une suite de tableaux, The Assassin s’éloigne toutefois du genre auquel il se réfère en mettant les combats, même s’ils sont superbement chorégraphiés, au second plan. Moins de spectacle donc, mais plus d’esthétique pour cette fresque historique, grâce à des décors de rêve, des costumes sublimes et la grâce des acteurs.

Très peu de dialogues pour ce film quasi muet, mais ravissement pour les yeux donc. Le film pourra cependant dérouter un public peu au fait du genre du wuxia.

ASSASSIN
D’Hou Hsiao-Hsien (Taïwan, 1 h 45) avec Shu Qi, Chang Chen, Yun Zhou...

 
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