Depuis son ouverture, il y a quelques semaines, le «souk des moutons» à Tindouf commence à peine à enregistrer ses premières affluences qui restent, cependant, fort timides.
On ne se bouscule pas! «On attend larrivage du cheptel des environs de Aïn Sefra et dEl Bayadh», expliquent des pères de famille qui font, quotidiennement, un petit tour au souk. Pour rappel, ces dernières années, à lapproche de «Aïd El Adha», les Tindoufis se sont habitués à cet arrivage en quantité qui vient submerger le marché et faire dégringoler les prix. «Et, ce, sans oublier la qualité», ajoutent-ils. Pour le moment, les prix pratiqués sont considérés trop élevés pour une famille moyenne. Le mouton «acceptable» est proposé à partir de 3 millions de centimes et peut facilement dépasser les 3 millions et demi. Quand on a signalé à un des potentiels clients quil y a des moutons à 2 millions et demi, il a lancé : «Il y en a même à 2 millions mais cest des «meuch» (des chats) et ça vous revient à 2000 DA le kilo de viande».
Et le «Sidaoune»? «Même le sidaoune sest fait des cornes (son prix a grimpé exagérément) cette année», ironise-t-il. Le Sidaoune est une espèce originaire du Soudan et des autres pays frontaliers du Sud dont la viande nest pas très prisée dans la région et qui, par conséquent, nest pas très cher. Mais, en cette occasion, le sidouane saligne sur la «blanche» (le mouton de chez nous) et atteint facilement les 2,5 millions. «Il na jamais atteint ce prix là», affirme-t-on. «Ceux qui nont pas de bons revenus se rabattaient sur le sidaoune mais, cette fois-ci, cest hors de prix», dira un habitué du souk en ajoutant que «personne ne va pouvoir accomplir le sacrifice de Aïd El Adha cette année. Cest tout de même un peu poussé».
Milagh Mankour
On ne se bouscule pas! «On attend larrivage du cheptel des environs de Aïn Sefra et dEl Bayadh», expliquent des pères de famille qui font, quotidiennement, un petit tour au souk. Pour rappel, ces dernières années, à lapproche de «Aïd El Adha», les Tindoufis se sont habitués à cet arrivage en quantité qui vient submerger le marché et faire dégringoler les prix. «Et, ce, sans oublier la qualité», ajoutent-ils. Pour le moment, les prix pratiqués sont considérés trop élevés pour une famille moyenne. Le mouton «acceptable» est proposé à partir de 3 millions de centimes et peut facilement dépasser les 3 millions et demi. Quand on a signalé à un des potentiels clients quil y a des moutons à 2 millions et demi, il a lancé : «Il y en a même à 2 millions mais cest des «meuch» (des chats) et ça vous revient à 2000 DA le kilo de viande».
Et le «Sidaoune»? «Même le sidaoune sest fait des cornes (son prix a grimpé exagérément) cette année», ironise-t-il. Le Sidaoune est une espèce originaire du Soudan et des autres pays frontaliers du Sud dont la viande nest pas très prisée dans la région et qui, par conséquent, nest pas très cher. Mais, en cette occasion, le sidouane saligne sur la «blanche» (le mouton de chez nous) et atteint facilement les 2,5 millions. «Il na jamais atteint ce prix là», affirme-t-on. «Ceux qui nont pas de bons revenus se rabattaient sur le sidaoune mais, cette fois-ci, cest hors de prix», dira un habitué du souk en ajoutant que «personne ne va pouvoir accomplir le sacrifice de Aïd El Adha cette année. Cest tout de même un peu poussé».
Milagh Mankour