Totalement isolé, Ilyas El Omari, finit par démissionner

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Drianke
  • Date de début Date de début

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Des sources de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, ont fait savoir que le président du conseil, Ilyas El Omari, a démissionné de son poste en cette matinée de samedi.

Les mêmes sources avancent que cette démission se justifierait par le fait que les membres USFP, PAM, MP, RNI et PPS du conseil, ont boycotté vendredi une réunion de l’Agence pour la promotion et le développement des préfectures et provinces du Nord du nord, ce qui a « isolé» El Omari.

Le désormais ex-président du conseil de la région « s’est retrouvé dans l’obligation de partir, car même les partis qui l’avaient soutenu au début, ont fini par l’abandonner complètement », ont souligné des sources d’Hespress.

Et de préciser qu’El Omari était dans l’incapacité de présenter une vision claire de la promotion et le développement de sa région, de même les membres du conseil avaient décidé de le tenir à l’écart des concertations sur le devenir de la région, «ce qui a hâté sa décision ».

Pour rappel, Ilyas El Omari avait échoué dans son entreprise de conduire son part, le PAM, à remporter les législatives de 2016, ce qui a signé, selon les observateurs, « sa fin politique »

https://fr.hespress.com/97850-totalement-isole-ilyas-el-omari-finit-par-demissionner.html
 
Ilyas El Omari a-t-il réellement démissionné de la tête de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma?

Au sein du PAM, plusieurs sources affirment qu'il a bien déposé sa démission, hier matin.

DÉMISSION - Des leaders du PAM, contactés par le HuffPost Maroc, confirment que Ilyas El Omari a bien déposé sa démission, hier matin, du poste de président de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, fonction qu’il occupe depuis 2015.

Une démission qui ne surprend pas d’ailleurs. Une source au parti nous confie que “depuis une dizaine de jours, le conseil de cette région vit une situation de blocage en raison de plusieurs mouvements et de commissions qui ne se réunissent plus. La majorité d’El Omari était en difficulté”. Dernier fait qui le montre et qui l’aurait acculé à prendre sa décision de quitter son poste a eu lieu la veille, vendredi, lorsque des membres du conseil de son parti mais aussi d’autres, USFP, MP, RNI et PPS, ont décidé de ne pas assister à la réunion de l’Agence pour la promotion et le développement des préfectures et provinces du Nord du nord.


Abandonné par son équipe, El Omari aurait donc compris qu’il ne pouvait plus faire cavalier seul. Sa démission remise au wali de la région n’a pas encore donné lieu à une suite. “Si elle est acceptée, une élection sera à reprogrammer. De toute façon, dans ce cas précis, c’est le ministère de l’Intérieur qui tranche. Dans cette présidence de la région, instance constitutionnelle, le parti n’a pas grand-chose à faire”, nous explique un leader au PAM, souhaitant ainsi préciser que le parti ne peut intervenir, d’autant que “la situation en interne actuellement est compliquée”. Et d’ajouter que dans cette crise qui secoue le parti, “Ilyas El Omari est en grande partie responsable”.

C’est ce que soutient un autre leader du parti, ajoutant que l’ancien secrétaire général “n’a pas brillé par sa gestion de la présidence de la région et que ses décisions faisant parfois abstraction des procédures lui ont valu une enquête du ministère de l’Intérieur”.

A en croire nos interlocuteurs, l’homme a perdu de sa popularité depuis longtemps en s’attirant au passage la foudre des opposants de l’actuel secrétaire général du parti, Hakim Benchamach dont il serait “un proche conseiller”. “Depuis qu’il a quitté la tête du parti, il n’a cessé de mettre les bâtons dans les roues sur le chemin de la nouvelle génération du PAM. A présent, il s’approche de la fin de son parcours”, estime un autre leader.

Le HuffPost Maroc a tenté de contacter plusieurs fois Ilyas El Omari pour connaitre sa version des faits, mais sans succès.
 
DÉMISSION D’ILYASS EL OMARI... QUELLE EST LA PROCHAINE ÉTAPE?

Samedi dernier, le président du Conseil de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Ilyass El Omari démissionnait de ses fonctions. Il a déposé sa demande auprès du bureau du gouverneur de la Région, Mohamed Mahidia.

Aujourd'hui, la démission d’Ilyass El Omari de son poste de président de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima n’attend que l'approbation du ministère de l'Intérieur pour devenir officielle et effective. L'homme politique quitte ainsi le Conseil de la région après avoir sauté du tracteur du PAM. La décision de sa démission intervient après que le chef de la région se soit vu s’isoler de plus en plus dans sa gestion des affaires.

Selon des sources concordantes, la démission de l'ancien secrétaire général du Parti de l'authenticité et de la modernité est venue anticiper toute tentative politique de le renverser par les composantes majoritaires du conseil dans les prochains jours. Les groupes de la majorité accusent El Omari de les exclure du processus de décision, en ne prenant pas compte de leur avis. D’après des sources locales, les partis de la majorité du Conseil de la région, (RNI, UC, USFP) avaient décidé de boycotter les réunions officielles présidées par El Omari dont les sessions ordinaires du Conseil.

Quid de la prochaine étape, alors? La réponse à cette question est à trouver dans les dispositions de l’article 22 de la loi organique sur les Régions. Ce texte dispose que suite à la démission du président du Conseil d'une région, «le bureau dirigeant le Conseil de la région est dissous de plein droit».

Dans ce cas, stipule le même texte de loi, «Le Conseil est convoqué pour l’élection d’un nouveau président et le reste des membres du bureau, dans les conditions et selon les modalités prévues par la présente loi organique, dans un délai de quinze (15) jours à compter de la date de la constatation de ladite cessation par arrêté de l’autorité gouvernementale chargée de l’Intérieur».

 
Retour
Haut