Toujours les mêmes maux pour les homosexuels

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SOS Homophobie présente son rapport annuel. Et les chiffres ne sont pas vraiment gais...

À Quelques jours de la cinquième journée internationale contre l'homophobie, prévue dimanche, SOS Homophobie présente ce jeudi son rapport annuel. Avec 1.246 témoignages recueillis en 2008, l'association dresse un panorama des contextes de manifestations de l'homophobie, ainsi que deux analyses relatives aux agressions physiques et à la lesbophobie.

Le travail, premier lieu de discrimination

Confirmant une tendance lourde depuis le début des années 2000, l'homophobie au travail reste le premier motif d'interpellation de l'association avec 16% des témoignages. Les sanctions et les discriminations représentent 38% des causes d'appels et de courriels, quasiment au même niveau que les insultes (40%). Comme les années précédentes, toutes les régions, tous les secteurs d'activité, toutes les catégories socioprofessionnelles sont concernés par ces actes homophobes.

Du laisser-aller sur le Web

Fait marquant de ce rapport, les témoignages concernant l'homophobie sur Internet ne cessent de progresser avec une augmentation de 43% par rapport à 2007.

La famille et l'entourage proche moins tolérants

Représentant 11% des «plaintes», les témoignages concernant le contexte familial et proche sont en hausse de 36 %. Comme le souligne le rapport 2009, «cette augmentation apparaît d'autant plus dramatique que, cette année, le nombre de cas concernant des mineur(e)s fait plus que doubler par rapport à 2007, et qu'une fois encore l'homophobie conduit à isoler des jeunes et à les mettre en danger».

Les lesbiennes agressées physiquement

Les cas de lesbophobie sont en légère augmentation par rapport à 2006 (146 cas) après une légère baisse en 2007. On note surtout une forte hausse de la proportion des agressions physiques signalées à l'association, passant de 6 % en 2007 à 15 % cette année.

Ide Parenty
 
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