La désinformation sur la République islamique d’Iran est l’un des principaux outils utilisés par l’Occident pour construire la rhétorique belliciste qui a conduit à justifier les récentes agressions subies par Téhéran. Nous tenterons ici de démystifier une partie de ces mensonges. Tout d’abord, il convient de réaffirmer avec force (et cela semble tout à fait nécessaire) que le peuple iranien ne souhaite en aucun cas être libéré par l’Occident et (surtout) par Israël, et qu’il ne veut pas faire de son pays ce qu’est devenue la Chine après les «guerres de l’opium» du XIXe siècle. Dans leurs yeux, le souvenir du Shah Reza Pahlavi, qui a fait de l’Iran un terrain d’entraînement pour les pilotes et les militaires israéliens, est encore vivant. C’est pourquoi ils ne peuvent que sourire face à la candidature (non sollicitée) de son fils Cyrus pour diriger le pays dans une éventuelle «post-République islamique». Après tout, ce sont les Pahlavi qui ont renversé le gouvernement nationaliste légitime de Mossadegh en 1953, avec l’aide de la CIA et du MI6 britannique, transformant ainsi le pays en une colonie occidentale (et les États-Unis ont profité de l’occasion pour détrôner la Grande-Bretagne dans la région, inaugurant ainsi leur tradition décennale d’humiliation et de trahison de leurs soi- disant alliés). Et ce sont les Pahlavi qui ont réprimé dans le sang les révoltes de 1963 (en arrêtant, torturant et exilant leurs protagonistes, y compris Khomeini), tandis que leur «révolution blanche» échouait lamentablement, plongeant des millions d’Iraniens dans la pauvreté absolue et enrichissant simplement le cercle restreint proche du palais royal. De plus, Reza Pahlavi était celui qui se vantait d’avoir un canal de communication direct avec le divin, ce qui, selon lui, lui permettait de prévenir toute tentative de coup d’État contre lui (en réalité, cette capacité était représentée par le fait que toute communication militaire d’un certain niveau passait obligatoirement par le palais royal). Dans son autobiographie «Cellule n°14» (récemment publiée en Italie), l’actuel Guide suprême de l’Iran, Ali Khamenei, raconte également les arrestations et les tortures subies aux mains de la Savak, la police secrète toute-puissante du Shah et principal instrument de répression du peuple pendant les années de la monarchie. En Occident, on a tendance à présenter les années de la monarchie en Iran comme une période de liberté et de développement. En réalité, c’est exactement le contraire. Et le peuple iranien (à l’exception de quelques expatriés de longue date) n’éprouve aucune nostalgie pour cette époque. Il convient également de rappeler que les femmes iraniennes ne se battent pas pour pouvoir porter la minijupe. Pour les femmes iraniennes, ces questions sont totalement hors de propos. Quiconque a voyagé en Iran et connaît son histoire sait parfaitement que :
1) la condition des femmes (et leur émancipation) est nettement meilleure que dans tout autre pays de la région (y compris l’est de la Turquie).
2) avec l’avènement de la République islamique, la condition des femmes s’est indéniablement améliorée (65% des étudiants iraniens sont des femmes et les femmes occupent aujourd’hui des postes de premier plan dans divers domaines, de la médecine au journalisme en passant par l’éducation, les secteurs techniques et financiers liés à l’ingénierie, la construction navale ou la gestion des fondations religieuses sur lesquelles repose une partie de l’économie iranienne).
Un article très très intéressant. A lire en entier.
strategika.fr
1) la condition des femmes (et leur émancipation) est nettement meilleure que dans tout autre pays de la région (y compris l’est de la Turquie).
2) avec l’avènement de la République islamique, la condition des femmes s’est indéniablement améliorée (65% des étudiants iraniens sont des femmes et les femmes occupent aujourd’hui des postes de premier plan dans divers domaines, de la médecine au journalisme en passant par l’éducation, les secteurs techniques et financiers liés à l’ingénierie, la construction navale ou la gestion des fondations religieuses sur lesquelles repose une partie de l’économie iranienne).
Un article très très intéressant. A lire en entier.

Tous les (faux) mythes occidentaux sur l'Iran - Strategika
La désinformation sur la République islamique d'Iran est l'un des principaux outils utilisés par l'Occident pour construire la rhétorique belliciste qui a conduit à justifier les récentes agressions subies par Téhéran. Nous tenterons ici de démystifier une partie de ces mensonges.
