Comment toute une famille d'origine algérienne de Roubaix est partie faire le jihad en Syrie

marsvenus

Bladinaute averti
À Roubaix (Nord), 23 membres d'une même famille sont partis faire le jihad en Syrie. Certains sont morts, d'autres emprisonnés, voire condamnés à mort.

C'est une histoire glaçante qui plane sur Roubaix (Nord). En 2014, 23 membres de la Tahar Aouidate ont rejoint la Syrie pour épouser la cause de l'État islamique. Au centre, Fodil, 33 ans, est décrit par les autorités comme le recruteur en chef. L'homme est parti faire le jihad avec sa femme, six de ses sœurs, ses parents et ses beaux frères. Seules deux sœurs sont restées en France Anissa et Assia : elles envoyaient de l'argent de la CAF à leur famille en Syrie. Aujourd'hui, certains membres sont morts, d'autres prisonniers dans des camps ou en France.

L'influence du frère
Avant 2014, les soeurs Tahar Aouidate sont surtout connues à Roubaix pour l'amour qu'elles portent à la danse hip-hop qu'elles pratiquent presque toutes. Selon les informations de franceinfo, Nassima Tahar Aouidate a eu cinq enfants en Syrie, dont deux sont aujourd'hui morts. Une de ses partenaires de danse décrit une jeune femme bien dans sa peau avant sa radicalisation.

Alors que s'est-il passé ? Selon les enquêteurs, toutes les sœurs arrêtent progressivement le hip-hop à la demande de leur frère Fodil. Ce dernier se rend une première fois en Syrie dès 2013 avant de rentrer en contact avec l'un des principaux recruteurs belges de Daech. Aujourd'hui, dans la famille Tahar Aouidate, la mère et deux des soeurs seraient mortes, le père serait encore vivant. D'autres membres seraient retenus dans des camps. Quant aux beaux frères, ils seraient tous morts en combattant. Anissa et Assia ont été condamnées à de la prison en France pour financement de terrorisme. Fodil se trouverait toujours en Syrie.

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