La journée sans voitures «décrétée», samedi dernier, par l’association pour la sauvegarde et la promotion de l’environnement de la wilaya de Tlemcen (Aspewit) a permis de «déterrer» une vieille tradition dans la ville des Zianides.
Des femmes de tous âges ont troqué, qui leur djellaba, qui leur pantalon et effets vestimentaires «contemporains» pour s’emmitoufler dans le haïk «Lachachi». Un habit ancestral que les nouveaux us ont détrôné il y a quelques années déjà. «Vous savez, j’avais un drôle de sentiment ; c’est comme si j’étais à l’époque de ma grand-mère. Mais, aussi paradoxalement que cela puisse paraître, je lisais la fierté sur le visage des gens amassés sur le trottoir.
En plus, tout le monde voulait prendre une photo avec nous, sans propos déplacés ou autre, au point où j’avais l’impression que j’étais une star», affirme, tout émue, la jeune Asma, étudiante. Interrogées, de vieilles femmes ont estimé qu’«il n’y a pas lieu d’être interloqué, nos filles doivent avoir une idée sur notre voile, même si, je sais, qu’elles ne le remettront pas de sitôt.
Elles sont d’une autre génération et c’est normal». Quant aux hommes, particulièrement, les jeunes, ils trouvent cet habit sensuel. «C’est peut-être curieux, mais je les trouve belles», opine Djamel, la vingtaine. M. Morsli Bouayed, le président de l’association organisatrice, déclare : «Nous voulions joindre l’utile à l’agréable», et de s’adresser à la population : «Aidez votre ville à atteindre ses ambitions, à savoir : une ville urbaine plus saine, plus sûre et plus agréable»
Traditions : Les Tlemceniennes se remettent… au haïk - Tlemcen - El Watan
Des femmes de tous âges ont troqué, qui leur djellaba, qui leur pantalon et effets vestimentaires «contemporains» pour s’emmitoufler dans le haïk «Lachachi». Un habit ancestral que les nouveaux us ont détrôné il y a quelques années déjà. «Vous savez, j’avais un drôle de sentiment ; c’est comme si j’étais à l’époque de ma grand-mère. Mais, aussi paradoxalement que cela puisse paraître, je lisais la fierté sur le visage des gens amassés sur le trottoir.
En plus, tout le monde voulait prendre une photo avec nous, sans propos déplacés ou autre, au point où j’avais l’impression que j’étais une star», affirme, tout émue, la jeune Asma, étudiante. Interrogées, de vieilles femmes ont estimé qu’«il n’y a pas lieu d’être interloqué, nos filles doivent avoir une idée sur notre voile, même si, je sais, qu’elles ne le remettront pas de sitôt.
Elles sont d’une autre génération et c’est normal». Quant aux hommes, particulièrement, les jeunes, ils trouvent cet habit sensuel. «C’est peut-être curieux, mais je les trouve belles», opine Djamel, la vingtaine. M. Morsli Bouayed, le président de l’association organisatrice, déclare : «Nous voulions joindre l’utile à l’agréable», et de s’adresser à la population : «Aidez votre ville à atteindre ses ambitions, à savoir : une ville urbaine plus saine, plus sûre et plus agréable»
Traditions : Les Tlemceniennes se remettent… au haïk - Tlemcen - El Watan