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Trafic du cèdre au Moyen Atlas : Enquête sur une lente agonie
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[QUOTE="3roubi, post: 17434540, member: 351269"] [HEADING=1][B]À Tanourdi : Silence, ça coupe ![/B][/HEADING] À Tanourdi, une localité située à quelques kilomètres au nord du village de Boumia, nous rencontrons Mohamed Haddaoui, membre de l’association Adrar pour la gestion des parcours et la préservation des ressources naturelles. Sur notre chemin, des mulets vont et viennent au rythme des chargements de bois. « Vous voyez, ces jeunes-là, ils vont ramener du bois de manière illégale », commente-il d’une voix où la colère se mêle à l’indignation. Mohamed Haddaoui assiste en effet en témoin impuissant à la destruction du patrimoine forestier de sa région natale. Ici, la coupe clandestine est régulièrement pratiquée, comme en attestent des dizaines de photos et vidéos qu’il a réalisées dans le but d’alerter les autorités publiques… sans succès. [ATTACH type="full"]302288[/ATTACH] Il accuse directement les représentants de la délégation des Eaux et Forêts de connivence avec les braconniers. Une plainte a d’ailleurs été déposée auprès de différentes instances régionales et nationales. Pour étayer ses propos, Mohamed Haddaoui nous emmène au poste de contrôle où sont supposés résider, de façon permanente, le garde forestier et deux membres des forces auxiliaires. Nous empruntons un chemin sinueux et glissant, et, à 30 minutes du village de Tanourdi, nous atteignons une petite colline qui abrite son gîte et des refuges en bois pour les bêtes. Manifestement, il n’y a aucune trace de vie depuis plusieurs jours. Les neiges qui sont tombées quatre jours plus tôt forment un tapis uniforme qu’aucun être vivant n’a foulé avant notre arrivée. À l’intérieur des clôtures en fils métalliques qui bordent un des gîtes, est entreposé un amas de bois de chêne et de cèdres coupés. Les abris réservés au bétail sont également dépeuplés. Ces cabanes en bois situées à quelques mètres à peine du gîte du garde-forestier sont fabriquées en chêne vert et en cèdre. D’après les images satellitaires, ces écuries de fortune ont été montées en septembre 2020. Avant cette date, aucun abri n’était construit. Au loin, le bal incessant des paysans à dos de mulets se poursuit vers le village de Tanourdi où le bois sera vendu à des intermédiaires, ou directement à des artisans-ébénistes. [ATTACH type="full"]302289[/ATTACH] [ATTACH type="full"]302290[/ATTACH] [/QUOTE]
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